CONCORDATS, SUIVIS DE CONSIDÉRATIONS SUR LE GOUVERNEMENT DE PAR M. DE PRADT, ANCIEN ARCHEVÊQUE DE MALINES. TOME TROISIÈME. A PARIS, CHEZ F. BÉCHET, LIBRAIRE, "QUAL DIS AUGUSTINS, No 57. 1818. PEU de jours après son retour de Russie, Napoléon fit appeler M. l'évêque de Nantes, qui résidait à Fontainebleau auprès du pape, avec les évêques et les cardinaux de la seconde députation. L'été de 1811 s'était passé dans cet état. L'événement de Russie pressait Napoléon de mettre ordre aux affaires de l'intéricur; il crut devoir commencer par celle du pape. C'est dans cette vue qu'il lui envoya M. l'évêde Nantes. Le pape refusa d'accepter le message dont il était porteur. Napoléon prit alors son parti, et, s'étant fait précéder de quelques heures par M. l'évêque de Nantes, il indiqua une partie de chasse à Grosbois, et se rendit de là à Fontainebleau. Il est évident qu'il voulait en finir par un coup rapide et imprévu, et qu'il se fiait sur l'effet que sa présence, une discussion directe, et son habi que T. III. I 332 |