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d'argent; au 4 d'azur; au mouton d'argent. L'écu timbré d'une couronne de baron.

VIDARD, seigneurs des Bouchetières, de St.-Clair, St.-Generoux, Lavau la Ferrandière, de Busseroux, etc., titrés marquis de St.-Clair en Poitou et en Champagne. Cette famille, qui selon la tradition serait originaire du pays basque, s'est illustrée dans la carrière des armes ayant donne un maréchal de camp et plusieurs officiers supérieurs, décorés de l'ordre royal et militaire de SaintLouis, soit dans les troupes de terre, soit dans celles de la maison du Roi, et enfin plusieurs officiers distingués dans la marine, entr'autres un capitaine des vaisseaux du Roi, puis capitaine-général garde des côtes maritimes à Calais, et ensuite commandant la marine aux départements de Dunkerque et du Havre. Elle a aussi rempli plusieurs emplois dans la magistrature, et a donné un conseiller d'état. Elle remonte, par filiation, à Alexandre Vidard père : 1o. de Pierre Vidard, conseiller au présidial de Poitiers, échevin, puis maire de cette ville en 1563, auteur d'uné branche connue sous la dénomination de seigneurs des Bouchetières ; 2o. Jean Vidard, écuyer, seigneur de St.-Clair et de St.-Generoux, chef de la branche existante de cette famille, élu échevin de Poitiers en 1570. Ce fut sur le fondement des priviléges de noblesse affectés à l'exercice de ces charges, qu'elle a été maintenue par jugement de Mr. Voisin de la Noiraye, intendant en la généralité de Tours, le 1er août 670. Cette famille a aussi été maintenue par ordonnances de MM. de Richebourg et de Bernage, intendants à Poitiers et à Amiens, des 9 janvier 1715 et 11 janvier 1716. Elle s'est alliée aux familles d'Ajasson, de la Barre de la Jarrie, de Bethoulat de la Grange, Bonin de Monthomas et de Chalucet, du Breuil-Hélion, de Bridier de Maisoncelles, de Brou, de Chastenet-Puységur, Duflos d'Aventon, de la Grange de Fougères, Havetel de Vanciennes, Huet, de Lastre d'Aubigny, de Marsac, Roussel de Germont, etc., etc.

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Armes: De gueules, à trois flèches ou dards d'or, posés 2 et 1 surmontés de trois flèches ou dards, du même, empoignés l'un en pal et les deux autres en

sautoir.

DE VIDART, seigneurs de Carsen, de Stibes, de la Mirande, de Behasquen et de Soys en Gascogne; famille originaire de la Basse-Navarre, où elle est connue dès lè commencement, du 13. siècle, et dont l'ancienneté a été constatée par une délibération des états-généraux du royaume de Navarre du 30 juin 1741. Elle subsiste en plusieurs branches :

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Noble Louis de Vidart, chevalier, seigneur de Stibes, épousa par contrat passé devant Bergeret, notaire royal à Pau, le 8 février 1766, damoiselle Marie-Josephe Larmand de St.-Pé, fille de N.... Larmand, seigneur de St. Pé, en Bigorre, et de dame Jeanne de Casenave. Il fut assisté dans ce contrat par Mathieu de Prat, conseiller du Roi en la sénéchaussée d'Albret, son cour sin germain, et de noble Mathieu de Vidart, seigneur de Soys, écuyer, son parent. Il eut, entr'autres enfants, Jean-Joseph de Vidart, chevalier, officier au régiment des chasseurs des Vosges, marié, par contrat du 10 mars 1790, passé pardevant Brochon, notaire et greffier royal des conventions de la ville et sénéchaussée de Tartas, avec demoiselle Louise de Maurian, fille légitime de feu messire Louis de Maurian, seigneur de Carceo, et de dame de Vacquier d'Aubaignan. Il fut assisté dans cet acte, de, ses père et mère, de messire JeanJoseph de Vidart, prêtre, curé de St.-Martin de Sai+ gnaux, son oncle, de demoiselle Quitterie-Cyprienne. de Vidart, sa sœur. De ce mariage est issu :

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Louis de Vidart.

La branche de Soys est représentée par Louis de Vidart de Soys, lieutenant au 6. régiment de hussards, dit du Haut-Rhin, du 1er juillet 1814, petit fils de Mathieu de Vidart, écuyer, seigneur de Soys, mentionné plus haut."

Armes: Ecartelé, aux i et 4 de gueules, au sanglier de sable, passant contre un cyprès de sinople, accom pagné de 8 croix de St.-Andre (petits sautoirs) d'or, posés 3, 2 et 3; au 2 de gueules, à trois dards d'argent, fütés et empênes d'or, l'un en pal et les deux autres passés en sautoir, la pointe en bas; au 3 de gueules, à 3 dards, rangés d'or, fûtés et empênés d'argent, la pointe en bas. Couronne de marquis. Supports: deux levriers. Devise aux Maures.

DE VILLERS LA FAYE, maison des plus anciennes et illustres de celles de race chevaleresque et baronnale du duché de Bourgogne, tirant son nom de la baronnie de Villers la Faye, au bailliage de Nuits, qu'on lui voit posséder consécutivement depuis plus de six siècles. On juge en outre de sa puissance dès le treizième siècle, par une des reprises de fiefs qu'elle conserve, rapportée dans le recueil de Pérard, fol. 153, portant que :

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Monseigneur Guy de Villers la Faye, chevalier » ayant hérité avant 1264, de la terre de Morgny sur » Tille, et de l'Ampoue, de monseigneur Jean de » Salon, chevalier, frère de sa femme, qu'il tenait en » franc aleu; il veut bien les tenir en fief de Hugues, duc » de Bourgogne, à condition cependant que ledit duc ne » pourra, ainsi que ses successeurs, en céder la mou»vance, etc. » Ce titre, pour lequel il impose des conditions au duc, prouve évidemment le rang considérable qu'occupait sa maison dès ce temps reculé.

Ce Guy était issu de Jean, sire de Villers la Faye qui se croisa à Citeaux pour la Terre-Sainte, en 1185, avec les principaux seigneurs bourguignons. Grand nombre de leurs descendants remplirent constamment à la cour de Bourgogne dans les 13., 14. et 15. siècles, les charges de maîtres d'hôtels, grands veneurs, chambellans, échansons, écuyers, gentilshommes de la chambre, conseillers d'état, dames du palais, grands baillis de Dijon et de Châlons, ambassadeurs, chevaliers d'honneur du parlement, etc., et dans les armées figurèrent fréquemment comme chevaliers bannerets à la tête de compagnies d'hommes d'armes, de gentilshommes, leurs vassaux, comme chevaliers, écuyers et hommes d'armes. Ils donnèrent également au roi de France nombre de gentilshommes de la chambre, maîtres d'hôtels, chambellans, aumôniers du Roi et de ses ordres, des, commandeurs et chevaliers de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis; et, depuis le 15. siècle, des chevaliers des ordres de noblesse, de SaintGeorges et de Malte,

Cette maison joint à toutes ces illustrations celle d'avoir été admise aux honneurs de la cour de France en vertu de ses preuves, et d'avoir donné aux armées des lieutenants généraux, des maréchaux de camp, des colonels d'infanterie, cavalerie et dragons, des officiers

supérieurs, des gardes du corps, des pages du Roi,etc.,etc.; d'avoir fourni, de toute ancienneté, des membres à presque tous les chapitres nobles des deux Bourgognes et à ceux de Remiremont, Lyon, Mâcon, et d'avoir possédé, outre leur ancienne baronnie de Villers la Faye, celles de Vaugrenans, du Rousset et autres grandes terres: titrées, et contracté les plus hautes et illustres alliances. Tous ces faits sont prouvés par une série non interrompue de titres originaux depuis le 12o. siècle, encore existants, et par les histoires de Bourgogne, celle des états et autres, notamment par le père Anselme, qui cite, dans son théâtre d'honneur, parmi les plus illustres maisons de Bourgogne, auxquelles on décerne des épithères et attributions; 1o. Richers de Châlons; 2o. Fiers de Vienne; 3°. Preux de Vergy; 4o. Fidelles de Villers la Faye et Bauffremont, les bons barons.

Armes : D'or à la fasce de gueules. Couronne de marquis. Supports deux levriers tenant deux bannières aux armes de l'écu. Cimier un levrier issant, ayant au col une banderolle flottante, portant: les Fidelles.

DE VINCHEGUERRE, en Provence; noble et ancienne famille originaire d'Italie. Marc-Antoine de Vincheguerre, qui en est la souche, illustra son nom dans les armées navales. Henri IV lui donna le commandement de deux galères et le gratifia d'une pension de 2000 liv. Les services de Marc-Antoine ont été continués par ses descendants. Jacques de Vincheguerre, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, eut le commandement de 15 vaisseaux de guerre, armés contre les corsaires de la côte de Barbarie, par Louis XIII, et par la ville de Marseille en 1616. Charles, Antoine, Jacques et François de Vincheguerre, ses enfants, lors de la recherche des faux nobles, ne voulurent pas produire leurs titres aux commissaires députés à cet effet; ils étaient tous quatre au service du Roi; ils les représentèrent au conseil d'état, et ils obtinrent arrêt, par lequel ils furent maintenus dans leur noblesse. Jacques de Vincheguerre acquit une réputation glorieuse en Italie et en France, par plusieurs actions de valeur; il remporta plusieurs victoires sur les Turcs, et se signala singulièrement dans un combat contre les infidèles, sur lesquels il prit trois vaisseaux chargés de blé, qu'il amena à Malte dans un

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tems de famine; et, après avoir ainsi signalé son courage, et son habileté, en diverses occasions, il fut tué au siege de la Rochelle en 1622, dans un combat où les Anglais furent défaits, étant pour lors lieutenant-général sous le duc de Guise. Ses fils ont continué la postérité de cette famille, qui a donné plusieurs autres officiers supérieurs, tant sur terre que sur mer; un gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi, un page de la chambre de S. M. un écuyer de la grande écurie. Elle s'est alliée aux familles de Candole, Champenois de Franqui, de Tassi, Vachier, etc. Elle ne subsistait plus en 1762 que dans la personne d'Armand-Joseph de Vincheguerre, prêtre, curé de Saint-Etienne de Senlis, qui n'avait plus alors qu'une sœur, religieuse bernardine, prieure de l'abbaye du Parc.

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Armes Trois dauphins d'or, nageant deux et un dans une mer de sinople; au chef cousu d'azur, chargé de trois cignes d'argent; ce chef abaissé sous celui de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, par bulle de concession du grand maître de cet ordre du 20 janvier 1594.

DE VINOLS; seigneurs de la Liégue, d'Aboin, de la Tourette, etc. en Forès. Cette famille a pour auteur Jean de Vinols, écuyer, maître d'hôtel de Jean, duc de Bourbonnais et d'Auvergne, et pourvu par ce prince de l'office de capitaine châtelain de Sury-le-Bois, le 15 janvier 1485. Ce Jean de Vinols eut pour fils Nicolas de Vinols, écuyer, sieur de Laincourt, capitaine et châtelain de Sury-le-Bois, pourvu en 1522, lequel eut pour femme Anne d'Aurelle. On compte au nombre de leurs descendants un chevalier de l'ordre du Roi et gentilhomme de sa chambre en 1659, et deux capitaines, dont l'an fut tué le 3 octobre 1674, à la bataille de Entsheim en Alsace. Cette famille a été maintenue par ordonnance de Mr. du Gué, commissaire départi dans la généralité de Lyon du 3 avril 1667, et s'est alliée aux familles d'Apchon, Berlthon, de Chastelus, Domène, de Pinhac de la Borie, etc., etc.

Armes D'or au cep de vigne de sinople; au chef de gueules, chargé de trois coquilles d'or.

DE VISSAC, maison d'ancienne chevalerie d'Auver

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