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du régiment de Piémont et chevalier de Saint-Louis épousa, le 26 janvier 1690, demoiselle Marie du Bazagle, de Morlàas, fille de noble Zacharie de Madaüne, seigneur du Bazagle. De ce mariage naquit:

Noble Pierre de Salinis, seigneur du Bazagle, marié, le 15 juillet 1722, avec demoiselle Dorothée de Momàas, fille de noble Pierre de Momàas, seigneur de Soulins. De ce mariage il eut:

Noble Louis de Salinis, mort capitaine au régiment de Bassigny, sans postérité, et

Noble Guillaume de Salinis, seigneur de la Hagède et du Bazagle, marié avec demoiselle Anne de CamonBlachon, fille de messire Antoine de Camon-d'Adou seigneur de Blachon, et de dame Marie d'Espalungue. Il out de ce mariage :

1o. Pierre-Paul de Salinis, mort le 15 avril 1790, sans postérité;

2o. Jacques, qui suit:

Jacques de Salinis, seigneur de Bazagle, épousa demoiselle Catherine de Bousquet, fille de noble Roch de Bousquet, dont sont issus quatre fils :

1o. Charles de Salinis, garde du corps de S. A. R. Monsieur. Il a suivi les princes à Gand, dès le premier jour (25 mars 1815), et n'est rentré qu'avec Sa Majesté.

2o. Philippe de Salinis;

3. Louis-Antoine de Salinis, qui a pris la tonsure et l'habit clérical, le 29 juillet 1812;

4°. Jean-François de Salinis.

Armes D'argent, à l'ours au naturel, debout sur un hêtre de sinople, sur lequel il jette du sel avec sa pate; avec ces paroles en banderole, au tour du hêtre: Sic sale viresco.

DE SAMBUCY (1), famille noble d'extraction originaire d'Italie, dont le nom se confond avec les

(1) Article supplémentaire à la notice insérée, p. 311 du t. II de cet ouvrage.

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familles illustres de Bologne, de Padoue, etc., et qui, dans le quinzième siècle, s'établit en France, dans la haute Guyenne (Aveyron), où elle a formé plusieurs branches.

La première est celle de Sambucy, anciens seigneurs de Linas et de Lusençon, etc. Cette famille qui compte déjà en France neuf degrés en ligne directe, et prouve par des titres authentiques, que, sous le règne de Henri IV, elle possédait les seigneuries susdites, a formé des alliances avec les maisons du marquis de Lescure, maréchal des camps et armées du Roi; de M. de Senaux, président au parlement de Toulouse; de M. de Vernic de la Chapelle, dont la mère était issue de la maison de Noailles; du comte de Falgous, de M. A. de Neirac, frère de l'évêque de Tarbes.

De cette branche sont sortis :

1o. Le chevalier de Sambucy du Rocan, reçu dans les cadets gentilshommes, en 1690, chevalier de SaintLouis, colonel de cavalerie, et qui mourut de ses bles sures à Landrecies, en Flandre, où il était commandant. Il avait fait toutes les campagnes de Louis XIV, et s'était trouvé aux batailles d'Hochstedt, de Ramillies, etc., etc. Son père, André Sambucy de Linas, gentilhomme, fit le service entier pour le ban de la sénéchaussée de Villefranche ; c'est ce qui est constaté par deux certificats l'un, du marquis de Monsalès, commandant la noblesse convoquée des sénéchaussées de Villefranche, Rodès, etc, et l'autre du marquis de Crillon, maréchal des camps et armées du Roi, commandant la généralité de MonLauban.

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2o. Le chevalier de Sambucy Lusençon, dont le frère aîné, Jean-Baptiste, fut mis en possession du titre de comte, et entra dansles cadets gentilshommes, le 20 septembre 1756. Il fut fait successivement garde de la marine et du pavillon; enseigne, lieutenant, capitaine de vaisseau, commandant la compagnie des gardes du pavillon amiral, et en 1787, chef de division des armées navales; il avait reçu antérieurement, les décorations de Saint-Louis, et de Cincinnatus. Nommé brigadier des armées pendant l'émigration, il fut chargé par sa majesté Louis XVIII, d'une mission particulière qui lui valut les témoignages les plus honorables de la part de ce prince.

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Le chevalier de Sambucy a servi pendant quarante-quatre ans, s'est trouvé dans plusieurs combats, a été chargé de plusieurs missions importantes; et a été, en 1816, nommé contre-amiral honoraire.

3o. Le comte Charles de Sambucy, neveu du précédent, chevalier de plusieurs ordres, ancien ingénieur en chef, et directeur-général des ponts et chaussées des principautés de Lucques et de Piombino, marié à la comtesse Aurélie de Cattaneo, nièce de l'ancien prince de Lucques. La famille Cattaneo a donné plusieurs doges à la république de Gênes; elle était une des quarante inscrites sur le livre d'or de cette ville.

4°. Le chevalier Joseph de Sambucy, son frère, comte palatin, chevalier de la Légion-d'Honneur, de Malte, etc, et chef de bataillon de la garde nationale parisienne.

La deuxième branche actuellement divisée en deux rameaux, se compose de la famille de Sambucy, baron de -Mien, vicomte de Compeire, et de celle de Sambucy, baron de Sorgues.

De la famille de Sambucy, baron de Mien est sorti : Alexandre-Marc-Antoine, qui, étant lieutenant dans le régiment de Lille, en Flandre, fut le premier à monter à l'assaut, lors du siège de Mantoue dans la guerre d'Italie, vers 1750.

Son petit-fils, le chevalier Victor de Sambucy, officier d'infanterie, a fait avec distinction les dernières campagnes du Nord, et a reçu une blessure grave à la bataille d'Eylau.

Cette famille s'est alliée avec les maisons du marquis de Fajole, de M. de Vignes, seigneur de Colomiers, et de M. le Brun de Rabot. Les deux premières comptent parmi leurs ancêtres grand nombre de conseillers au parlement de Toulouse; la troisième a fourni des ministres justement chéris.

La famille de Sambucy, baron de Sorgues, a eu des alliances, avec les maisons du cointe de Gamaches, grand d'Espagne, d'Izarn de Villefort, du vicomte de Bonald, du marquis de Saint-Maurice. Il existe trois frères de cette famille; M. de Sambucy, baron de Sorgues, Gaston de Sambucy, chanoine honoraire du chapitre royal de Saint-Denis, maître des cérémonies de la chapelle du Roi, et Louis de Sambucy, chevalier de Malte, ancien

conseiller d'ambassade de France à Rome, actuellement secrétaire du sacré collège, etc. Il en a existé aussi deux autres, qui étaient officiers de la marine, dont l'un, le chevalier Hercule de Sambucy, lieutenant de vaisseau, et chevalier de Saint-Louis, avait été grièvement blesse au combat de Chesapeak. L'autre frère, Victor de Sambucy, mourut des blessures qu'il reçut au siège de Gibraltar.

La troisième branche est celle de Sambucy, seigneurs de Vendelover, dont il n'existe plus que dame Henriette de Sambucy, mariée au vicomte d'Albignac, petitfils du comte de Montboissier, lieutenant-général et cordon-bleu.

Cet article forme le complément de la généalogie de cette maison, imprimée dans le tome ier, p. 420 du Nobiliaire de France de M. de Saint-Allais, et de la notice insérée dans le tome 2 du Dictionnaire Universel de la Noblesse.

Armes D'or, au sureau de sinople, fleuri d'argent, mouvant d'un croissant de sable; au chef d'azur, chargé d'un soleil d'or. Couronne de marquis.

DE SARTINE. Antoine-Raimond-Jean-Gaubert-Gabriel de Sartine, chevalier, comte d'Alby, né à Barcelonne en Espagne, le 12 juillet 1729, d'une famille. française; successivement conseiller au Châtelet, le 15 avril 1752, et lieutenant-criminel, le 12 avril 1755 obtint des lettres de noblesse, le 13 novembre de la même année. Il devint lieutenant-général de police, le 1er. décembre 1759, maître des requêtes, leg de ce même mois; conseiller d'état, le 5 octobre 1767, et ministre et secrétaire d'état de la marine, le 25 août 1774. (1)

Il rendit de grands services dans l'importante place de lieutenant-général de police à Paris. Appelé au ministère de la marine, dans des circonstances bien critiques, il garda fort peu de tems le portefeuille de ce département.

(1) Le comte d'Alby a épousé, le 9 juillet 1759, Anne Hardy du Plessis, née à Paris, le 5 septembre 1739, fille d'Etienne Hardy du Plessis, chevalier de St.-Louis, ancien capitaine d'infanterie, et de dame Marie-Bonne de Colabau,

Il quitta la France dans les commencements de la révolution, pour se réfugier en Espagne, et mourut à Tarragone, le 7 septembre 1801. Son fils unique, CharlesMarie-Antoine de Sartine, né à Paris le 17 octobre 1760, et maître des requètes, à l'époque de nos troubles politiques, épousa mademoiselle de Sainte-Amarante, et périt avec elle sur l'échafaud, le 18 juin 1794. Cette jeune femme, qui avait à peine dix-neuf ans, montra le plus grand courage, et dit à ses juges, ou plutôt à ses bourreaux : « Ne croyez pas me punir! je meurs avec ma mère et mon mari, je n'ai jamais rien fait, ni dit » contre mon pays; mais j'aime mieux mourir, que de » vivre au milieu de tigres tels que vous. » Biographie moderne.

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Armes : D'or, à la bande d'azur, chargée de 3 sardines d'argent.

DE SAULNOT; maison d'origine chevaleresque, du comté de Bourgogne, qui paraît fort ancienne, mais aussi éteinte depuis long-tems. On trouve beaucoup de gentilshommes de ce nom, rappelés avec la qualification de chevaliers, comme bienfaiteurs, ou comme témoins dans des chartes des 12o., 13. et 14°. siècles, surtout à l'abbaye du Lieu-Croissant. Elle tirait son nom de ses villages, fiefs et maisons fortes de Saulnot. Toutes ses alliances ont été avec des maisons d'ancienne chevalerie, dont plusieurs même de la haute noblesse. L'on trouve aussi plusieurs chevaliers et écuyers de ce nom, dans les rôles d'hommes d'armes des 13o. et 14o. siècles.

Armes D'azur à deux bars adossés d'argent.

DE SAUVAN, marquis d'Aramon, seigneurs de Valabrègues,de St.-Etienne-des-Termes, de Lenoncourt, en Languedoc; famille qui remonte par filiation, à :

I. Jean-Joseph SAUVAN, recteur pour le pape, à Carpentras, époux de Jeanne Jarente, et père de

II. Noble-Jacques SAUVAN, Ier. du nom, de Valréas, marié, en 1549, avec Madelaine Jossaud, fille de Jean Jossaud, conseiller au parlement de Turin. Elle lui apporta en dot des biens situés à Aramon, et il y transporta son domicile. Il eut pour fils:

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