Mémoires de Madame de Rémusat 1802-1808, Band 2

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Seite 121 - ... car enfin il n'y eut jamais de plus belle circonstance ni de moment plus favorable pour faire taire toutes les passions, et écouter uniquement le sentiment de l'humanité et de la raison. Ce moment une fois perdu, quel terme assigner à une guerre que tous mes efforts n'auraient pu terminer?
Seite 269 - Pardonnerons-nous une quatrième fois ? Nous fieronsnous une quatrième fois à une cour sans foi , sans honneur , sans raison? Non! non! la dynastie de Naples a cessé de régner ; son existence est incompatible avec le repos de l'Europe et l'honneur de ma couronne.
Seite 108 - Au milieu des sollicitudes et des amertumes inséparables du haut rang où nous sommes placés , notre cœur a eu besoin de trouver des affections douces dans la tendresse et la constante amitié de cet enfant de notre adoption ; consolation nécessaire sans doute à tous les hommes , mais plus éminemment à nous , dont tous les instans sont dévoués aux affaires des peuples.
Seite 122 - Que veut-elle espérer de la guerre ? Coaliser quelques puissances du continent? Le continent restera tranquille; une coalition ne ferait qu'accroître la prépondérance et la grandeur continentale de la France. Renouveler des troubles intérieurs?
Seite 221 - Voilà la plus belle soirée - de ma vie, mais je regrette de penser que je perdrai bon nombre - de ces braves gens. Je sens, au mal que cela me fait, qu'ils sont - véritablement mes enfants; et, en vérité, je me reproche quelque fois ce sentiment, car je crains qu'il ne finisse par me rendre inha• bile à faire la guerre.
Seite 263 - Mon fils, lui dit-il , vous travaillez trop. Votre vie est trop monotone. Cela est bon pour vous, parce que le travail doit être pour vous un objet de délassement : mais, vous avez une jeune femme qui est grosse. Je pense que vous devez vous arranger pour passer la soirée avec elle et vous faire une petite société.
Seite 107 - Nous avons voulu reconnaître, non seulement les services qu'il a rendus à la patrie et l'attachement particulier qu'il a montré à notre personne dans toutes les circonstances de sa vie, mais rendre aussi ce qui est dû à l'éclat et à la dignité de notre couronne, en élevant au rang de prince une personne qui nous est de si près attachée par les liens du sang.
Seite 26 - ... leur sûreté, tant qu'eux-mêmes ne briseront point cette égide en substituant aux élémens dont elle est formée les volontés d'un des corps constitués ou d'un des partis. « Si la France eût voulu réunir la Hollande, la Hollande serait française comme la Belgique. Si elle est puissance indépendante, c'est que la France a senti à l'égard de ce pays, ainsi que pour la Suisse, que les localités exigeaient une existence individuelle et une organisation particulière. « Le Hanovre est...
Seite 176 - Elle ne fut pas plus lôt en sa présence, qu'elle tomba à ses genoux, et le supplia de révoquer un arrêt qui la réduisait au désespoir. Bonaparte finit par être ému des pleurs et des cris de cette belle personne; et, après l'avoir un peu calmée : « Je ne vois qu'un moyen, dit-il.
Seite 44 - En vain je la conjurais de ne point fournir à l'empereur le prétexte d'une querelle dont on tirerait parti contre elle; trop animée pour se montrer prudente, elle épiait, malgré mes avis, l'occasion de se convaincre de ce qu'elle soupçonnait. A Saint-Cloud, l'empereur occupait l'appartement qui donne sur le jardin et qui est de plain-pied avec lui. Au-dessus de cet appartement, il avait fait meubler un petit logement particulier qui communiquait avec le sien pur un escalier dérobé; l'impératrice...

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