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grande ville telle que la capitale de l'Autriche? On assure que, dans une rencontre où un officier se plaignait que rien n'était prévu, si on ne réussissait pas, il s'écria: «< que les Français ne devaient jamais songer à la retraite ! » De cette brusquerie, si elle est vraie, ne serait-on pas autorisé à conclure que la tactique de Bonaparte était, comme sa politique, sans ressources, et qu'il fallait qu'elle réussît entièrement, ou qu'elle entraînât, en faillissant, la ruine absolue de celui qui la mettait en œuvre. On pourrait appuyer cette réflexion de la bataille de Mont-Saint-Jean, qui fut le dernier fait militaire du personnage, et le précipita dans l'abîme.

Sur la demande réitérée de l'empereur d'Autriche, un armistice fut conclu dans la nuit du 11 au 12. On stipula, par ses principaux articles, que les citadelles ou forts de Brunn et de Gratz seraient évacués immédiatement par les troupes autrichiennes;qu'elles abandonneraient encore le Tyrol et le Voralberg, et rendraient le fort de Sachsenburg.

La ligne de démarcation établie fut, du côté de la haute Autriche, la frontière qui sépare l'Autriche de la Bohême, le cercle de Znaim, celui de Brunn, et une ligne tracée de la frontière de la Moravie sur Raab, qui commençait au point où la frontière du cercle de Brunn touche à la March,

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et en descendant la March jusqu'au confluent de la Taja; de là à Johann, et la route jusqu'à Presburg; Presburg et une lieue autour de cette ville; la Raab jusqu'à la frontière de Styrie ; la Styrie, la Carniole, l'Istrie et Fiume.

Les diversions par lesquelles les Anglais.devaient seconder les Autrichiens, ne se firent que fort tard, et sans produire l'effet qu'on en attendait.

La première, qui avait probablement pour objet principal de faire révolter l'état de Naples contre son nouveau roi Murat, aboutit à d'inutiles tentatives faites par une flotte anglo-sicilienne sur quelques-unes des îles qui regardent la côte. Partie, dans le commencement de juin, des ports de la Sicile qui reconnaissaient encore l'autorité de l'ancien souverain,elle y rentra vers la fin du mois de juillet.

Par la seconde diversion, on s'était encore vraisemblablement flatté de soustraire la Hollande à l'influence politique de Napoléon, en la rendant à ses premiers destins; on ne réussit pas mieux. Personne ne remua en faveur des Anglais, ni dans la Hollande, ni dans le Brabant, et on les eut bientôt contraints à se rembarquer, bien qu'ils se fussent d'abord rendus maîtres de Flessingue, du fort de Batz, et de plusieurs autres postes importans. L'expédition fut même faite intempestivement, puisqu'elle ne commença que le 29 juillet, c'est

à-dire, plus de quinze jours après la bataille de Wagram, et alors que le sort de l'Autriche était fixé.

On craignit un moment pour Anvers. On dut le salut de cette place à la promptitude avec laquelle le roi de Hollande et le sénateur Rampon, chargé provisoirement du commandement des troupes françaises dans le Brabant,accoururent à son secours.Les Anglais y eussent pu faire un dégât considérable : sous ce rapport, ils n'épargnèrent pas Flessingue; ils en enlevèrent toutes les munitions navales et tous les bois de construction, incendièrent l'arsenal de la marine, et détruisirent les murs des magasins à poudre, le revêtement des quais du port militaire, et les bajoyers du sas qui donnait entrée aux vaisseaux de ligne dans les bassins.

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Napoléon attribua les succès momentanés qu'obtinrent les Anglais, au peu d'habileté que déploya le général Monnet, gouverneur de Flessingue. Sa conduite fut soumise à l'examen d'un conseil d'enquête qui décida contre lui. Cité devant un conseil de guerre, cet officier fut déclaré coupable de lâcheté et de trahison, et condamné à mort par contumace.. Il avait été emmené prisonnier en Angleterre, avec la garnison de la place; cette circonstance lui sauva la vie.

Un événement fort singulier, et qui pouvait aussi passer pour une tentative de diversion, avait précédé de quelque temps la déclaration de guerre de

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