La France devant les deux invasions, 1814-1815. [2 pt. With] Pièces justificatives

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Seite 241 - A CES CAUSES, et autres à ce nous mouvant, de l'avis de notre Conseil et de notre certaine science...
Seite 78 - Monsieur mon frère, vous aurez appris, dans le cours du mois dernier, mon retour sur les côtes de France , mon entrée à Paris, et le départ de la famille des Bourbons. La véritable nature de ces événements doit maintenant être connue de Votre Majesté. Ils sont l'ouvrage d'une irrésistible puissance , l'ouvrage de la volonté unanime d'une grande nation qui connaît ses devoirs et ses droits. « La dynastie que la force avait rendue au peuple français, n'était plus faite pour lui.
Seite 204 - France soit heureuse, que le commerce français renaisse , que les arts, ces bienfaits de la paix, refleurissent, parce qu'un grand peuple ne saurait être tranquille qu'autant qu'il est heureux. Les puissances confirment à l'empire français une étendue de territoire que n'a jamais...
Seite 187 - Mais la guerre était interminable ; c'eût été la guerre civile, et la France n'en serait devenue que plus malheureuse. J'ai donc sacrifié tous nos intérêts à ceux de la patrie ; je pars. Vous, mes amis, continuez de servir la France. Son bonheur était mon unique pensée ; il sera toujours f 'objet de mes vœux! Ne plaignez pas mon sort ; si j'ai consenti à me survivre, c'est pour servir encore à votre gloire.
Seite 204 - France, mais à cette prépondérance hautement annoncée, à cette prépondérance que, pour le malheur de l'Europe et de la France, l'empereur Napoléon a trop longtemps exercée hors des limites de son empire. « La victoire a conduit les armées alliées sur le Rhin. Le premier usage que LL.
Seite 27 - ... de la nation à la formation d'un pacte de famille , qui conservera à jamais la liberté et les droits de tous les Français : je mettrai désormais mon ambition et ma gloire à faire le bonheur de ce grand peuple duquel je tiens tout. Je ne veux point , comme Louis XVIII , vous octroyer une Charte révocable, je veux vous donner une constitution inviolable , et qu'elle soit l'ouvrage du peuple et de moi.
Seite 83 - Mon cousin, le ministre de la Guerre m'a mis sous les yeux la lettre que vous lui avez écrite le 16. Cette lettre m'a vivement peiné. Quoi ! six heures après avoir reçu les premières troupes venant d'Espagne, vous n'étiez pas...
Seite 187 - J'ai donc sacrifié tous nos intérêts à ceux de la patrie ; je pars : vous, mes amis, continuez de servir la France. Son bonheur était mon unique pensée ; il sera toujours l'objet de mes vœux ! Ne plaignez pas mon sort ; si j'ai consenti à me survivre, c'est pour servir encore à votre gloire. Je veux écrire les grandes choses que nous avons faites ensemble.... Adieu, mes enfants ! Je voudrais vous presser tous sur mon cœur; que j'embrasse au moins votre drapeau !... » A ces mots, le général...
Seite 84 - Gastiglione , gardez le commandement ; si vos soixante ans pèsent sur vous, quittez-le, et remettez-le au plus ancien de vos officiers généraux. « La patrie est menacée et en danger ; elle ne peut être sauvée que par l'audace et la bonne volonté, et non par de vaines temporisations.
Seite 242 - ... car tel est notre plaisir, et afin que ce soit chose ferme et stable à toujours, nous avons fait mettre notre scel à ces dites présentes.

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