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Auguste de Rannhoff, idem.
Louis de Peltzinger, lieutenant.
Léopold de Zychlinsky, porte-étendard.
Adolphe Bartel, enseigne.

Ludolphe de Haussen, premier lieutenant.
Joseph de Przygrodkhy, enseigne.
Charles-Antoine d'Obschelwitz, enseigne.
Godefroi Heidmann, chirurgien de régiment.
Charles-Louis de Lichtenhayn.

Otton de Dallwitz, porte-étendard.

Guillaume-Frédéric de Schwartzbach, porte-étendard.

Clément de Cerrini, sous lieutenant.

Guillaume Lecoq, enseigne.

Charles d'Einsiedel, idem.

Oiton de Golz, porte-étendard.

Frédéric de Zanthier, sous lieutenant d'artillerie. Frédéric-Antoine Franck, porte-étendard au régiment de

Thummel,

Henri-Charles Frédéric de Klolz, enseigne.

Charles aus dem Winkell, porte-étendard.

Charles de Sichert, idem.

Guillaume de Szerl, sous-lieutenant.

Antoine Sixed, porte-étendard.

Louis de Weisse, premier lieutenant.

Comte Guillaume d'Oertzen, sous-lieutenant.
Frédéric de Krause, cadet.

Charles-Gottlieb de Klitzing, colonel.
Alexandre-Ferdinand de Mellentin, major.

Charles-Henri de Low, capitaine.

Nota.Nous insérons ici à sa date la lettre suivante :

LETTRE de S. M. I. et R. à MM. les archevêques et évêques de l'Empire.

« Monsieur l'évêque, les succès que nous venons de remporter imposent sur nos ennemis, avec l'aide de la divine Providence, à nous et à notre peuple l'obligation d'en rendre au Dieu des armées de solennelles actions de graces. Vous avez vu par la der

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nière note du Roi de Prusse la nécessité où nous nous sommes trouvés de tirer l'épée pour défendre le bien le plus précieux de notre peuple, l'honneur. Quelque répugance que nous avons eue nous avons été poussés à bout par nos ennemis : ils ont été battus et confondus. Au reçu de la présente, veuillez donc réunir nos peuples dans les temples, chanter un Te-Deum, et ordonner des prières pour remercier Dieu de la prospérité qu'il a accordée à

ncs arines,

» Cette lettre n'étant pas à autre fin, je prie Dieu, M. l'évêque, qu'il vous ait en sa sainte garde.

» De notre camp impérial de Weimar, le 15 octobre 1806. »

Signé, NAPOLÉON.

SEPTIÈME BULLETIN DE LA GRANDE-ARMÉE.

Weimar, le 16 otobre 1806.

Le grand duc de Berg a cerné Erfurth (1) le 15 dans la matinée. Le 16, la place a capitulé. Par ce moyen, quatorze mille hommes, dont huit mille blessés et six mille bien porlans, sont devenus prisonniers de guerre, parmi lesquels sont le prince d'Orange, le feld maréchal Moellendorff, le lieutenant général Larisch, le lieutenant-général Graver, les généraux-majors Leffave et Zveiffel. Un parc de cent vingt pièces d'artillerie approvisionné est également tombé en notie pouvoir. (Ci-joint la capitulation d'Erfurth ). On ramasse tous les jours, des Prisonniers.

Le roi de Prusse a envoyé un aide-de-camp à l'Empereur, avec une lettre en réponse à celle que l'Empereur lui avait écrite avant la bataille; mais le Roi de Prusse n'a répondu qu'après. Cette démarche de l'Empereur Napoléon était pareille à celle qu'il fit auprès de l'Empereur de Russie, avant la bataille d'Austerlitz; il dit au Roi de Prusse :

Le succès de mes armes n'est point incertain. Vos troupes seront battues; mais il en coûtera le sang de mes enfans; s'il pouvait être épargné par quelqu'arrangement compa

(1) Erfurth on Erfort est une grande ville, capitale de la HauteThuringe et de la principauté de son nom, sur la Gère, à 20 m. de Gotha, autant de Weimar, et 53 lieues de Berlin. Elle était jadis impériale, et fut depuis sujette de l'électeur de Mayence; elle a été cédée au Roi de Prusse en indemnité.

tible avec l'honneur de ma couronne, il n'y a rien que je ne fasse pour épargner un sang si précieux. Il n'y a que l'honneur qui, à mes yeux, soit encore plus précieux que le sang de mes soldats. »

Il paraît que les débris de l'armée prussienne se retirent sur Magdebourg.. (1) De toute cette immense et belle armée, il ne s'en réunira que des débris. CAPITULATION de la ville et citadelle d'Erfurth, faite entre M. le colonel Preval, l'un des commandans de la Légion d'honneur, muni de pleins pouvoirs de S. A. R. le prince Joachim, grand-duc de Berg et de Cleves, lieutenant de S. M. l'Empereur des Français et Roi d'Italie, d'une part; et de l'autre M. le major Prueschenek, commandant de la ville et citadelle d'Erfurth ainsi que du fort Cyriaxbourg, pour S. M. le Roi de Prusse.

DEMANDE S.

Art. Ir. La garnison sortira le 17 d'octobre avec les honneurs de la guerre, avec armes

effets et bagages, y compris les pièces de batailion, les batteries de campagne, les boulangeries et le train de l'ar mée Elle marchera tambour battant, enseignes déployées et mèches allumées, pour se rendre dans la ville la plus proche des Etats de S. M. le Roi de Prusse, à Halle.

RÉPONSE S.

Art. 1. Les postes seront occupés dès-à-présent par les troupes de S. M. l'Empereur et Roi: demain 16 octobre 1806, à midi, la garnison sortira avec armes, et bagages, enseignes déployées et canons de bataillon. Elle déposera ses armes sur le glacis de la place, el sera prisonnière de guerre. MM. les officiers conserveront leur épée et leurs équipages. Ils rentreront en Prusse sur leur parole de ne servir qu'après leur échange. Les moyens de transport pour eux et leurs équipages leur seront accordés pour suppléer à l'insuffisance des leurs.

(1) Magdebourg. Nous donnerons un article sur cette place au mo

ment de sa capitulation.

II. Les officiers, bas-officiers et soldats blessés, qui se trouvent dans la place, seront compris dans l'article précédent. Ceux qui sont en état d'etre transportés, suivront immédiatement la garnison, et ceux qui ne sont point en état de faire la

route, resteront aux frais de S. M.

prussienne, et seront soignés par ses employés. A mesure que ces blessés seront guéris, ils rejoindront leurs corps respectifs et obtiendront Irs passeports nécessaires à cet effet.

III. Demain à midi, la porte de Saint-Jean sera remise pour être occupée extérieurement. La garde prussienne restera dans l'intérieur; et aussi long-temps que la garnison prussienne restera en place, il ne sera permis à personne d'y entrer, excepté les commissaires chargés de remettre la place.

IV. Si, nonobstant le contenu de l'article ci-dessus, les bas-officiers et soldats venaient en ville, ils seraient arrêtés et remis sur-le-champ aux postes extérieurs. De même, il

ne

sera permis à aucun militaire prussien de sortir de la place aussi long-temps que la garnison y restera, à l'exception des officiers qu'on pourrait devoir envoyer au quartiergénéral de l'armée française.

V. Il sera nommé des deux côtés, des commissaires pour effectuer tout ce qui a rapport à la remise de la place, ainsi que pour convenir des objets qui exigent un travail commun. Ceux-ci se réuniront du moment que la garde française aura occupé la porte de Saint-Jean, et les commissaires continueront leurs travaux après le départ de la garnison. A l'échéance de ce terme, il sera donné des passeports nécessaires aux commissaires prussiens pour retourner dans les Etats de S. M. le Roi de Prusse.

VI. Les propriétés particulières seront respectées et mises sous la protection de S. M. l'Empereur des Français et Roi d'Italie.

VII. Les effets des individus, faisant partie de la garnison, ne pouvant

II. Les officiers, bas-officiers et soldats blessés sont compris dans l'article ci-desSUs, et on doit s'en rapporter à la générosité française pour les soins qu'on invoque en leur faveur.

III. Compris dans le premier article.

IV. Compris dans l'article premier.

V. Les commissaires s'occuperont dès demain matin, 16, du recensement et de la remise de l'artillerie et de tous les magasins. Les passeports

seront accordés pour le retour de ceux de S. M. le Roi de Prusse.

VI. Les propriétés seront respectées.

VII. Renvoyé au premier

point être tous emportés à-la-fois, article; seulement les soldats

il sera fixé un terme de trois mois, à dater du jour de la présente capitulation pour que ces individus puissent faire suivre leurs propriétés, sans qu'il leur soit fait de difficultés ni qu'ils soient chargés de droits quelconques.

VIII. A dater du moment de la signature de cette capitulation, il sera envoyé un officier prussien à S. M. le Roi de Prusse, et on le munira de tout ce qui peut accélé rer son voyage.

IX. Les équipages de campagne de S. M. le roi de Prusse qui se

trouvent dans ce moment à Erfurth seront envoyés de suite dans une vilie occupée par les troupes du Roi.

ne seront point privés de leurs havresacs.

VIII. Accordé.

IX. Cet article sera soumis à S. A. I. le prince Joachim grand-duc de Cleves et de Berg.

Cette capitulation comprend MM. les officiers-généraux qui se trouvent dans la place, pour quelque cause que'

ce soit.

A Erfurth, le 15 octobre 1806, à 11 heures du soir. (L. S.) Signé, CHARLES DE PRUESCHENECK. Signé, HYPOLITE PREVAL.

HUITIEME BULLETIN DE LA GRANDE-ARMÉE.

Weimar, le 16 octobre 1806, au soir.

Les différens corps d'armée qui sont à la poursuite de l'ennemi, annoncent à chaque instant des prisonniers, la prise de bagages, de pièces de canon, de magasins de munitions de toute espèce. Le maréchal Davoust vient de prendre trente pièces de canon; le maréchal Soult un convoi de 3000 tonneaux de farine; le maréchal Bernadotte 1500 prisonniers; l'armée ennemie est tellement dispersée et mêlée avec nos troupes, qu'un de ses bataillons vint se placer dans un de nos bivouacs, se croyant dans le sien.

Le Roi de Prusse tâche de gagner Magdebourg. Le maréchal Moellendorf est très-malade à Erfurth; le grandduc de Berg lui a envoyé son médecin.

La Reine de Prusse à été plusieurs fois en vue de nos

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