Religion, Législation, Statistique. Synchronismes, etc. 6,000 fr. envers les veuves, de 3,000 fr. envers chaque blessé mutilé. Des récompenses sont affectées à ceux qui contribuent à faire arrêter un émigré ou un prêtre déporté, etc., etc. A défaut de fonds existants, les individus désignés pour otages seront tenus de les verser. vers la politique, travailla à l'Annual-Register, et devint le secrétaire particulier et l'ami du marquis de Rockingham, premier lord de la trésorerie (1765). Nommé membre de la de l'opposition, malgré ses liaisons personchambre des communes, il se rangea du parti nelles avec le ministre Rockingham; se mon (14 juillet). Arrivée du pape Pie VI à Valence tra très-favorable aux réclamations de l'Améen Dauphiné (Drôme). (19 juillet). Approbation par les deux Conseils d'un arrêté portant réduction de tous les traitements publics. (4 août). Rapport du ministre Fouché contre les nouvelles sociétés politiques, notamment contre la société du Manége. (13 août). Sur la demande du Directoire, les Conseils autorisent des visites domiciliaires pendant un mois. rique anglaise, et attaqua avec une éloquence admirable le gouverneur des Indes orientales, Hastings, qui avait abusé de son autorité. Il fut un instant appelé au pouvoir en 1782; mais il n'y resta que peu de mois. Lorsque éclata la révolution française, Burke s'en déclara l'adversaire; il prononça à cette occasion plusieurs discours et publia un assez grand nombre d'écrits; le principal, intitulé: Réflexions sur la Révolution française (1790), eut en Angleterre et sur le continent un immense succès, et fut réfuté par Thomas Payne. La plupart des écrits de Burke ont été traduits en français dès leur apparition. Ses œuvres ont été réunies en 16 vol. in-8°, Lond., 1830. Il est un de ceux à qui l'on attribue les Let tres de Junius. Burke est un des orateurs les plus véhéments et les plus pathétiques dont se glorifie la tribune anglaise. - BORDA (Jean-Charles), savant géomètre et astronome, mort à Paris le 21 février 1799, était né à Dax en 1733. D'abord employé dans l'administration de la marine, il fit un grand nombre de recherches relatives à l'art nautique et fut chargé de diverses missions scien (19-22 août). Combats entre les troupes ré-tifiques; il commanda ensuite plusieurs bâtipublicaines et les royalistes dans le Languedoc. La loi des otages est appliquée au département de la Haute-Garonne. (29 août). Le pape PIE VI meurt à Valence. Jean-Ange Braschi, né à Césène en 1717, avait succédé, sous le nom de Pie VI, à Clément XIV en 1775. Il se signala d'abord par d'utiles réformes et de grandes entreprises, parmi lesquelles on doit citer le desséchement des marais Pontins et le rétablissement de la voie Appienne; mais il fut bientôt arrêté dans ses projets par le malheur des temps. Il eut à combattre les dispositions hostiles de l'empereur Joseph II, du grand-duc de Toscane, ments comme capitaine et se distingua autant par sa bravoure que par sa science. Borda sut appliquer avec le plus grand succès les mathématiques à la physique et à l'astronomie. On lui doit de savants mémoires sur la résistance des fluides. Il inventa le cercle de ré ficxion, la méthode des doubles pesées, et dressa une carte très-exacte des Canaries. Il a publié entre autres ouvrages: Voyage fait en 1771, etc.; Description du cercle de réflexion, 1787. 18 Siècle. Dates. 1799 Événements politiques. sente à cette assemblée, dont l'exaltation est portée au comble. Il est suivi de grenadiers qui s'établissent à la porte de la salle des séances. L'agitation qui a lieu alors ne peut se décrire : toute l'assemblée se lève comme un seul homme: de toutes parts on crie: Vive la République! A bas le tyran! Vive la Constitution de l'an III! Hors la loi le dictateur! A bas le Cromwell! « Que faites-vous, téméraire? lui dit Bigonnet; retirez-vous! Vous violez le sanctuaire des lois ! ajoute un autre. Est-ce donc pour cela, général, que tu as vaincu? » s'écrie Destrem. On l'entoure, on le repousse, et il tombe dans les bras de ses soldats qui l'empor tent. On somme alors Lucien de mettre aux voix la mise hors la loi de son frère. Indigné, il quitte pour la seconde fois le fauteuil, monte à la tribune, abdique la présidence et en dépose les insignes. A peine est-il descendu de la tribune, que des grenadiers entrent brusquement, se saisissent de sa personne, et l'enlèvent par ordre de son frère. C'en est fait de la république ; César a passé le Rubicon. Bientôt le tambour bat la charge, et au commandement de Murat, une colonne de grenadiers entre dans l'enceinte des délibérations et en expulse de vive force ceux qui osent braver la force. Cependant le conseil des Anciens se forme en comité général, et décrète que quatre des membres du Directoire exécutif ayant donné leur démission, et le cinquième étant mis en surveillance, il serait nommé une commission exécutive provi soire composée de trois membres; mais Lucien étant venu annoncer la recomposition du conseil des Cinq Cents (une trentaine de membres avaient, en effet, été réunis par ses soins), le décret fut rapporté. Enfin, à onze heures du soir, les deux Conseils se réunirent de nouveau, et décrétèrent la loi du 19 brumaire, qui ajournait les deux Conseils au 1er ventôse suivant, créait deux commissions de vingt-cinq membres chacune, pour les remplacer provisoirement, et nommait une commission consulaire composée de Napoléon, Sieyès et Roger Ducos, et chargée provisoirement du pouvoir exécutif. Tel fut le 18 brumaire, qui rendit au pouvoir l'unité qu'il avait perdue depuis la mort de Louis XVI. Religion, Législation, Statistique. Synchronismes, etc. Léopold, et surtout les agressions de la France révolutionnaire. A la suite du meurtre tout accidentel d'un envoyé français, Basseville, ses États furent envahis, et il se vit forcé de signer avec le général Bonaparte le traité de Tolentino (19 février 1797), qui, outre 31 millions, lui enlevait plusieurs provinces et les objets d'art les plus précieux. A l'occasion de la mort du général Duphot, tué à Rome dans une sédition, il fut attaqué dans Rome même (1798), arraché de son palais, et traîné, malgré son âge et ses infirmités, à travers la Toscane et la France. La conduite du Directoire envers ce pontife fut odieuse. « Il n'y aurait pas eu, dit un historien, plus d'inhumanité à livrer la tête blanchie de Pie VI au fer d'un bourreau qu'à profaner avec réflexion la sainteté de son caractère, qu'à l'abreuver d'affronts et de douleurs, qu'à promener sa triste agonie de prison en prison, en lui laissant la vie pour éprouver sur une terre étrangère toutes les souffrances de l'exil. » droit même où il est établi aujourd'hui. Ceux des comédiens qui s'étaient le plus fortement prononcés en faveur de la tragédie, ayant TALMA à leur tête, désertèrent le faubourg Saint-Germain et vinrent au secours de la la République. Celle de la rue de Vaugirard nouvelle salle, qui prit le nom de Théâtre de s'intitula Theatre de la Nation; mais elle attira sur elle la suspicion du gouvernement, qui la fit fermer. Elle se rouvrit après le 9 thermidor, sous le nom de Théâtre de l'Égalité, mais elle ne put retrouver son public, et ses comédiens allèrent s'établir au théâtre de la rue Feydeau. Un moment, ils se divisèrent pour former une nouvelle troupe qui occupa le théâtre de la rue de Louvois. Cela fit Louis XIV, mais la fortune ne sourit à aucun trois théâtres français, comme au temps de d'eux. Le Théâtre-Louvois fut bientôt interdit; celui de Feydeau devint la scène de l'OpéraComique; le Théâtre de la République, rue Richelieu, fut contraint de fermer ses portes. La salle du faubourg Saint-Germain, redevenue l'asile de la comédie française, eut grand'peine à se soutenir malgré le succès d'un drame de Kotzebue, Mis inthropie et Repentir. |