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Salon de 1843: La Science, statue en marbre, idem.

Salon de 1844

Salon de 1845:

Salon de 1846:

Le Sage, buste en marbre.

Le général Jacqueminot, buste, marbre.

Psyché abandonnée, statue en marbre.

Buste de Geoffroy Saint-Hilaire, marbre. (Ministère de l'intérieur.)

Salon de 1850 Statue du général de Blanmont, marbre; pour la ville de

Gisors.

Salon de 1853 L'Empereur, buste, marbre.

Pandore, statue, marbre.

Exposit. univers. Les Nymphes des eaux, groupe, marbre. (Ministère de 1855:

Salon de 1857

Salon de 1859

Salon de 1861:

d'État.)

Pandore, statue du salon de 1853.

Le Progrès humain, modèle de la frise du Palais de l'Industrie, plâtre.

L'Architecture, bas-relief; plâtre.

Cippe en marbre, pour un tombeau.

Le Plaisir, statue, marbre.

Portrait de M. Jourdan (un des rédacteurs du Siècle), buste, plâtre.

Desbœufs semble, dans tous ses ouvrages, avoir oublié que la simplicité et la sobriété des détails sont les premières conditions de la statuaire.

LAITIE (Charles-René), né à Paris en 1782, mort dans la même ville, le 14 décembre 1862. Élève de De Joux. En 1803, il remporta le 2o prix, sur un bas-relief dont le sujet donné par l'Institut était Ulysse reconnu par sa nourrice, et l'année suivante, en 1804, le 1 grand prix sur un bas-relief représentant : Méléagre refusant de secourir sa ville. Au salon de 1822, il obtint une médaille de 2 classe, et en 1839 il fut nommé chef de la restauration du musée, dont il se démit quelques années après pour aller revoir l'Italie.

M. Laitié a seulement exposé à neuf salons.

Salon de 1812: Un buste d'homme (M. Tiolier, graveur en médailles),

Salon de 1814:

Salon de 1817:

marbre.

Buste du Roi (Louis XVIII).

L'Astronomie, bas-relief destiné à la décoration de la fontaine de la place de la Bastille.

Salon de 1819 Saint Jean-Baptiste, statue, commandée par le préfet de la Seine, pour l'église Saint-Merry.

Salon de 1822 Tiolier, graveur général des monnaies, buste, marbre. Jean de la Fontaine, statue, marbre, pour l'Institut. (Mi

nistère de l'intérieur.)

Salon de 1824: La Charité, groupe en plâtre, commandé par le préfet de la Seine, pour l'église Saint-Étienne-du-Mont.

La Justice et la Force, modèle d'un œil-de-bœuf pour la

cour du Louvre.

Mme Tiolier, buste en marbre.

Salon de 1827: La Peinture, bas-relief en marbre, pour le grand escalier du Musée.

Homère, modèle en plâtre.

Salon de 1831: La Sainte Vierge, statue en plâtre, commandée en marbre pour l'église de Saint-Denis.

Salon de 1833: La Sainte Vierge, statue en marbre.

Salon de 1838: Pierre Corneille, statue en marbre, pour la salle des séances de l'Institut.

En dehors des salons, Laitié a exécuté les travaux suivants :

Saint Luc, statue en pierre de 4 mètres, placée, en 1822, dans la cathédrale d'Arras. Des bas-reliefs, représentant les Bagages et les blessés de l'armée d'Espagne, commandés par le préfet, pour une fête donnée à l'hôtel de ville, à l'occasion de la rentrée de l'armée d'Espagne; plus tard, en 1825, ils furent définitivement placés au château de Villeneuvel'Étang.

En 1826, au Palais de la Bourse, au plafond du grand escalier, un groupe, représentant : Thémis et Mercure, bas-relief en pierre, et dans la chambre du.....: la Prudence et Minerve, bas-reliefs en pierre.

Au musée de Versailles: Pierre Corneille, modèle en plâtre de la statue en marbre placée dans la salle des séances de l'Institut. Le général Dumouriez, statue en plâtre, et le buste du comte de Buchan, connétable de France, buste en plâtre.

Laitié a été supérieur à ses contemporains dans l'exécution et la composition des bas-reliefs. Deux surtout sont d'un rare mérite; le premier est un œil-de-bœuf de la cour du vieux Louvre, l'autre représente : la Peinture, marbre qui était placé dans le grand escalier du Musée. Il est l'auteur de deux des meilleures statues placées dans la salle des séances de l'Institut: La Fontaine et Pierre Corneille.

Cet artiste, homme de bien, dont la modestie égalait le talent, est mort sans avoir reçu la Croix d'honneur.

VALOIS (Achille-Joseph-Étienne), né en 1785, est mort à Paris, le 17 décembre 1862. Élève de Chaudet et de Louis David. En 1808, il remporta un 2o prix, pour un bas relief représentant : Dédale mettant des ailes à son fils Icare, et au salon de 1817, une médaille de 2o classe. En 1827, il a été nommé chevalier de la Légion d'honneur.

Ses débuts aux premiers salons furent remarquables; nous en donnons la liste :

Salon de 1814: Buste du Roi (Louis XVIII), fait d'après nature. Salon de 1817: Louis XVIII, buste en marbre; appartenait au Roi. S. A. R. la duchesse d'Angoulême, buste en marbre commandé par le ministère de l'intérieur. Aujourd'hui au musée de Versailles.

Buste en marbre de Chaudet, statuaire.

Buste de Mme la comtesse

Buste de jeune fille, étude.

La Médecine, groupe d'enfants, bas-relief qui était destiné à la fontaine de la place de la Bastille.

Salon de 1819: Pâris, statue en plâtre.

Bernardin de Saint-Pierre, buste en marbre. (Ministère de l'intérieur.)

Grétry, buste en marbre.

Chaudet, buste en marbre. (Ministère de l'intérieur.)
Bas-relief allégorique relatif à la médecine. (Voir le salon
de 1817.)

Esquisses représentant Apollon, les Muses et les Génies
analogues à chacune d'elles.

Salon de 1822: Louis XVI, modèle d'une statue colossale en marbre, commandée par le ministère de l'intérieur, pour la ville de Montpellier.

Le buste du marquis de Fontanes.

Grétry, buste, marbre, pour l'Opéra.

Le baron de C. de L., buste.

Léda, bas-relief exécuté en pierre pour la fontaine qui était rue du Regard, au coin de la rue de Vaugirard. (L'exécution en pierre de cet ouvrage a été faite vers 1810.)

Psyché, tête, marbre.

Salon de 1827: Louis XVI, statue colossale en marbre, pour la ville de

Salon de 1833:

Salon de 1836:

Montpellier.

Louis XVII, buste en marbre. (Ministère de l'intérieur.)

Buste en marbre du Roi (Charles X).

Un groupe d'enfants, portraits.

François Ier, modèle d'un buste exécuté en marbre.

(Musée de Versailles.)

Salon de 1837: Charles V, dit le Sage, statue en plâtre.

Cujas, statue en plâtre commandée en bronze pour la ville de Toulouse.

Salon de 1838: Cujas, statue en bronze.

Salon de 1839: Charles V, dit le Sage, statue en marbre, aujourd'hui placée dans les galeries du Musée de Versailles.

Salon de 1841: Buste de Me A. G., marbre.

Salon de 1847: Michel de L'Hôpital, statue en plâtre; sera exécutée en marbre, pour la salle des séances de la Chambre des Pairs.

Le Musée de Versailles conserve les ouvrages suivants :

Richer-Drouet, buste en marbre; Me la duchesse d'Angoulême, fille de Louis XVI; le comte de Caulaincourt, buste en marbre; Louis d'Orléans, buste en marbre, d'après Cressant, sculpteur ordinaire de ce prince; Godefroy de Bouillon, roi de Jérusalem, statue en plâtre.

A Paris, en l'église Saint-Étienne-du-Mont : Sainte Geneviève, statue en plâtre, faite en 1823, et au Tribunal de Commerce le buste en marbre du roi Louis XVIII.

Valois débuta dans la sculpture d'une manière remarquable. Le basrelief de Léda et le buste de Louis XIII, exposé au salon de 1817, firent à leur auteur une position distinguée, qu'il sut conserver par la production de plusieurs bonnes statues.

Valois possédait un tableau de Drouais, dont il était le parent, « JésusChrist ressuscitant le fils de la veuve de Naïm. » (Voir l'histoire de ce tableau, page 48 du t. XVI de cette Revue.

JEAN DU SEIGNEUR, Sculpteur.

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Un de nos honorables collaborateurs, M. Georges Duplessis, nous adresse une réclamation qui, pour être fondée à certains égards, n'en est pas moins regrettable.

A MM. les Directeurs de la Revue Universelle des Arts.

MONSIEUR LE DIRECTEUR,

Je lis dans le dernier numéro de la Revue, p. 404-405, un compte rendu de mon Essai de Bibliographie, signé de l'initiale B***. L'auteur inconnu de cet article paraît être parfaitement instruit des questions qui m'occupent. Il pourrait facilement, dit-il, sans se donner beaucoup de peine, dresser une liste presque double de celle que j'ai rédigée. Il n'a que l'embarras du choix pour me confondre; aussi s'empresse-t-il de choisir, parmi les innombrables documents qu'il possède, quelques titres de livres que je n'ai pas connus. Il n'en est pas de même de certains autres que le signataire anonyme de cet article classe dans la même catégorie; si M. B*** avait pris la peine de feuilleter mon Essai avec quelque soin, il aurait trouvé sous le n° 145 l'ouvrage relatif au Cabinet Durazzo, sous le no 134, l'Histoire de la Gravure, du major Humbert, et sous le no 488 le volume publié à Zurich en 1771 par J.-C. Fuessli. Il aurait vu en même temps, s'il n'avait agi avec autant de légèreté, « que je faisais appel à tous les hommes instruits, assez bien disposés en ma faveur pour m'aider à combler les trop nombreuses lacunes de cet essai. » Cet appel fut entendu par quelques personnes auxquelles je suis heureux d'offrir ici même mes sincères remerciments; aucune d'elles ne me démentira lorsque je dirai que les documents qu'elles me communiquèrent, fort intéressants sans doute, ne sont pas si nombreux qu'une seconde édition soit sur-le-champ opportune. Je m'estimerais donc très-fortuné si M. B*** voulait être assez bon pour me faire part de ses découvertes. Je pourrais ainsi du même coup offrir un témoignage de ma gratitude à un érudit qu'intéressent les mêmes questions que moi, et ne plus m'exposer, le len

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