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bridge; traduit de l'anglais. Trois vol. in-8°, avec trois cartes géographiques et deux plans. Prix, 18 fr., et 2a fr. franc de port. Chez Buisson, libraire, rue Gilles-Cœur, no 10; et Arthus-Bertrand', Jibraire, rue Hautefeuille, no 23.

Nous donnerons un extrait de ces Voyages.

Contes à mon fils; par Maria Edgeworth, auteur de Bilinde, de la Mère intrigante, de Léonora, de l'Education pratique, etc. traduit librement de l'anglais, par T. P. Bertin. Deux gros vol. in-12, ornés de sept gravures en taille-douce. Prix, 6 fr. ; cartonnés à la Bradel, 7 fr. 50 c.; papier vélin, 12 fr. brochés. Il faut ajouter 2 fr. pour recevoir franc de port. Chez J. G. Dentu. imprimeurJibraire, rue du Pont-de-Lodi, no 3; et au Palais-Royal, galeries de bois, nos 265 et 266.

Les Amateurs de la lecture des Romans apprendront sans doute avec plaisir que l'on va faire paraitre sous peu trois nouveaux Romans, dont voici les titres : Modèle des Femmes, par miss Edgeworth. La Dame du Lac, histoire tirée du fameux poëme de Walter Scott, The Lady of the Lake. Les deux Grisellidis, une par Chausser, et l'autre par miss Edgeworth. Quelques personnes qui ont lu ces ouvrages en anglais, en disent beaucoup de bien.

ERRATA pour le dernier No.

Page 252, ligne 17, de Saint-Marol, lisez de Saint-Marcel.
Page 254, ligne 6. On y, lisez : Gray.

Idem, ligne 7, fortement, lisez : faiblement.

Le MERCURE DE FRANCE parait le Samedi de chaque semaine par cahier de trois feuilles. Le prix de la souscription est de 48 franes pour l'année, de 25 francs pour six mois, et de 13 francs pour un trimestre.

Le MERCURE ÉTRANGER paraît à la fin de chaque mois. par cahier de quatre feuilles. Le prix de la souscription est de 20 francs pour l'année et de 11 francs pour six mois. (Les abonnés au Mereure de France, ne paient que 18 fr. pour l'année, et 10 fr. pour six mois de souscription au Mercure Etranger.)

On souscrit tant pour le Mercure de France que pour le Mercure Etranger, au Bureau du Mercure, rue Hautefeuille, no 23; et chez les principaux libraires de Paris, des départemens et de l'étranger, ainsi que chez tous les directeurs des postes.

Les Ouvrages que l'on voudra faire annoncer dans l'un ou l'autre de ces Journaux, et les Articles dont on désirera l'insertion, devront être adressés, francs de port, à M. le Directeur-Général du Mercure, à Paris.

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Madame DE LA VALLIERE donnant des leçons de piété à mademoiselle DE BLOIS, sa fille.

ROMANCE.

GAGE d'un amour trop funeste
Qui fixa mes pas en ce lieu,
Ma fille, abaisse un front modeste
Vers la croix, trône de ton Dieu.
Clément jusque dans sa vengeance,
Ce Dieu touche au lieu de punir.
Au cœur perdu pour l'innocence
Sa grâce offre le repentir.

En recevant le nom de mère,
Hélas! j'en ai perdu les droits.
Aux leçons du devoir austère
Je ne puis plus prêter ma voix :
Mais, d'un tel sort, que ma présence

Serve, au moins, à te garantir;
Connais le prix de l'innocence,

Par l'exemple du repentis.

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Tout l'éclat dont la gloire brille,
Se réfléchit sur ton berceau ;
Quel en est le fruit, ô ma fille
Un cloître sera mon tombeau...
Du palais qui vit ta naissance,
Quand, vers moi, tu peux accourir,
Ramène toujours l'innocence
Dans l'asile du repentir.

A MADAME LEMIRE,

Auteur du tableau sur le même sujet.

Au sein de l'austère demeure,

Où la guida le repentir,

Vous montrez la Vallière, avant sa dernière beure,
Enseignant à sa fille un Dieu qu'il faut bénir;
A cet aspect on admire et l'on pleure:
Pleurer ainsi, n'est-ce pas applaudir?

Par M. VIEILLARD.

A MADAME VICTORINE M***

SUR SON JOLI RÊVE ALLÉGORIQUE DES FLEURS.

Envoi de mon Epitre sur l'heureuse destinée du poëte.

J'ai lu, relu vingt fois votre ouvrage charmant;
Quel songe heureux! quel tableau ravissant!
Vous savez d'une main habile,
Nuancer avec art les tons et les couleurs,
Et tout l'éclat des plus brillantes fleurs
Se réfléchit dans votre style.

Belle rêveuse., apprenez-nous comment
On peut avoir tant d'esprit en dorinant.
Eh quoi ! sur le chevet trouver ainsi la gloire ?
O Phénomène sans pareil,

Le Dieu du Pinde, il faut le croire,
Vient vous bercer dans les bras du Sommeil,
Et votre alcove touche au temple de Mémoire.
Mais faisons trêve aux éloges fleuris :

Il faut, pour vous louer, user de stratagême;
J'oubliais que vous avez pris

La violette pour emblème,

Vous n'aimez donc que dans vos chants
Les doux parfums de Flore et ses riches présens !
Ah! je vous plains! car la moisson s'apprête :
Déjà l'essaim musqué de nos petits auteurs
Verse à grands flots sur vous de suaves odeurs;
Guirlandes et festons pleuvent sur votre tête.
L'un poliment vous présente la fleur

Que sous vos pas il trouve éclose,
Et rajeunit en votre honneur
La comparaison de la rose.

L'autre prend feu d'abord; amant tendre et coquet,
De myrte et de jonquille il ose

Vous tresser un galant bouquet.

Celui-ci gravement fait votre apothéose,
Et vous allez recevoir de sa main
Une couronne qu'il compose

Et d'immortelle et de jasmin....
Ne vous éveillez point à ces belles fleurettes.
Puisque dans le sommeil vous faites

Des rêves si jolis, créez-en de nouveaux ;
Et pour vous préparer à vos brillans travaux,

Exigez seulement que tous ces grands poëtes

Vous offrent, comme moi, leurs vers ou des pavots.

Par le plus dévoué et le plus respectueux de ses admirateurs, DE DESSEY DU LEYRÈS.

Réponse de l'Auteur du poëme de LA TAble Ronde, à l'Epître que lui a adressée M. CHARLES MULLOT ( de la Gironde).

AIMABLE auteur, que je ne vis jamais,
Qui de bontés me comblez sans mesure,
J'ai lu vos vers, vos vers que j'ignorais
Quand je les ai reçus par le Mercure.

L'éloge pur et non sollicité

Qui vient vers moi d'une rive lointaine,
Ce doux tribut, il faut que j'en convienne
Le serait trop, s'il était mérité.

En m'honorant, votre Epitre m'étonne.
Me voudrez-vous pardonner cet aveu?
Vos jolis vers ont passé la Garonne,
Qui fait, dit-on, exagérer un peu.

Vous comparez l'écolier à son maître.
A cet excès je ne puis m'oublier.

Mon maître est grand, et je sais me connaître.
Heureux encor d'être son écolier!

Nous qui fêtons l'aimable poésie,
L'éloge est cher à nos cœurs éperdus.
Oui la louange est pour nous l'ambrosie;
Mais nous devons en goûter tout au plus.

De trop l'aimer quand on fait la folie,
Vient la Critique avec son ris cruel
Pour réveiller l'orgueilleux qui s'oublie.
Qui se croit Dieu, bientôt se sent mortel.

Je ne suis rien. D'autres ont le génie,
Et l'éloquence, et ses mâles couleurs :
Moi, dans le champ de la chevalerie,
En me jouant j'ai cueilli quelques fleurs.

Encor ce culte a de rians apôtres,
Dont mieux que moi la voix le chanterait ;
Et quand je lis des vers tels que les vôtres,
Je sens qu'il faut partager mon bouquet.

CREUZE DE LESSER.

ÉNIGME.

LECTEUR, je suis dans la musique
Un petit poëme anarchique,
Où jamais l'auteur ne se pique
De suivre un ordre méthodique.
Sans m'astreindre à telle rubrique,
Tantôt, d'un ton mélancolique,
Je raconte un fait dont j'explique,
Dans un style très-emphatique,
Quelle fut la suite tragique :

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