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liche, rechtgläubige Christenthum, wie es in den Schulen gelehrt, in den Kirchen gepredigt, im Kultus geübt, im Leben als die alleinseligmachende Religion gepriesen wird, ist die geschichtlich fixirte Corruption der ursprünglichen Jesusreligion durch den Geist der heidnischen und der jüdischen Religiösität. Die Kirche zwingt dem Gläubigen unter Verlust seiner Seligkeit ihre Satzungen auf; sie trennt den Menschen von Gott, indem sie den Priester als Vermittler einschiebt und seine Rechtfertigung von Opfer, Kirchenbesuch, Gebet und Fasten abhängig macht. Jüdisch ist die Lehre von der Busse und Genugthuung, jüdisch sind die zeitlichen Kirchenstrafen, die Vorstellung von den Strafen des Fegfeuers und der Hölle, die Lehre vom Ablass &c. Der Syllabus, die Encyclika und die Unfehlbarkeit des Papstes bezeichnen den unüberschreitbaren Höhepunkt der kirchlichen Vergewaltigung und damit den diametralen Gegensatz gegen alle wahrhaft religiöse und kulturliche Entwicklung der Gegenwart. Die Kirche hat nicht nur ähnlich dem Buddhismus ihren Stifter vergöttlicht, sondern zwischen Gott und dem Menschen eine vollständige Hierarchie göttlicher Wesen eingeschoben, den Mariendienst, den Engel-, Heiligen- und Reliquiendienst eingeführt und die Heiligung des Menschen an eine Unmasse von Faktoren gebunden, welche dem Fortschritt des sittlichen Lebens im höchsten Grade schädlich sind.... Der ganze kirchliche Gottesdienst ist eine Verquikung jüdischen Hierarchenthums und heidnischen Pompes. Den sog. Altkatholiken wird kein günstiges Prognostikon gestellt, da sie mit einer dogmatischen Wiedervereinigung der christlichen Kirche die Neugestaltung unserer religiösen Zustände inauguriren wollen. Hr. Kr. verwirft alle und jede dogmatische Autorität, allen Glaubens- oder Dogmenzwang, alle Verpflichtung auf kanonische, conciliarische oder symbolische Bücher, das kirchliche Lehramt in seiner jetzigen Gestalt, den Unterschied einer lehrenden und einer hörenden Kirche, des Klerus und des Laienstandes, verwirft die ganze hierarchische Verfassung sammt dem ganzen Kirchenrecht. Aber mein Gott, rufen die Einen aus, der Mann wirft ja Alles über den Haufen, er ist ein Erzketzer." „Nein, sagen Andere, er räumt nur mit dem alten Wuste aus heidnischer und jüdischer Zeit auf und geht dabei noch um ein Bedeutendes über Luther und Zwingli hinaus. Mögen seine Worte auf fruchtbaren Boden fallen und durch sie unverfälschte Humanität gefördert werden!"

r.

Die Grundzüge der französischen Literatur- und Sprachgeschichte. Von II. Breitinger. 2.Auflage. Zürich, F. Schulthess. 108 Seit. Gr. 8°.

Diese neueste Arbeit Breitingers gehört einer Serie von Lehrmitteln zum Uebersetzen aus dem Deutschen in's Französische an und enthält als nützlichen und für den Schüler anregenden Stoff, eine in gedrängter Kürze verfasste französische Literaturgeschichte. Das Werkchen beginnt mit den frühesten Spuren französischer Literärsprache und berührt alle wichtigen Erscheinungen bis

auf unsere Zeit. Nebst den geschichtlichen und kritischen Angaben, die übrigens mit einer bei solcher Kürze erstaunlichen Frische und Lebhaftigkeit gegeben sind, zieht der Verfasser die Geschichte der französischen Sprache in gebührender Weise in Berücksichtigung. Für den Uebersetzer sind zahlreiche Anmerkungen beigefügt.

Ueber die deutsche Geschäftssprache mit besonderer Berücksichtigung des kaufmännischen Briefstyls. Von U. Schmidli. Daselbst. 81 S. Gr. 8°.

Von einer umfassenden Behandlung der deutschen Geschäftssprache kann in einem so kleinen Werke nicht die Rede sein. Es soll daher das Gegebene eine Anregung bieten zur Verbesserung und Reinigung des kaufmännischen Styls, der sich im Lauf der Zeit durch Nachlässigkeit und Unwissenheit so verschlechtert hat, dass sich ein guter Geschmack und ein sprachliches Feingefühl verletzt fühlen müssen. Die Geschäftsleute richtig logisch denken und damit auch schreiben zu lehren, dazu will diese Schrift eine Wegleitung sein.

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Le quatrième centenaire

DE L'IMPRIMERIE GENEVOISE,
24 mars 1478.

La première moitié du XVme siècle vit naître et se développer les nombreux essais qui conduisirent à la découverte de l'imprimerie. En Hollande, les procédés employés pour la confection des cartes à jouer et des gravures sur bois (avec légendes) donnèrent l'idée de fabriquer de la même façon ces petites grammaires latines, connues alors sous le nom de Donats et dont les écoliers d'alors, comme ceux de nos jours, devaient faire une furicuse consommation. On gravait le texte sur une planche de bois dur et on le tirait ensuite, à l'aide du tampon, sur du papier ou sur du vélin. Quelques collections conservent encore soit des fragments imprimés de ces Donats, soit les planches elles-mêmes qui ont servi à leur impression. Mais, au point de vue de l'art typographi

que, ce procédé ne menait à rien, car l'on venait se heurter contre d'insurmontables difficultés, aussitôt que l'on entreprenait quelque ouvrage un peu considérable.

A Strasbourg et à Mayence, deux hommes. avaient tenté une autre voie: c'étaient Jean Gutenberg qui cherchait et Jean Fust, riche bourgeois, qui lui fournissait l'argent nécessaire à ses expériences.

Le but de Gutenberg était tout industriel. A cette époque, les manuscrits étaient nécessairement fort coûteux, qu'ils fussent écrits sur du vélin, ou seulement sur du papier de chiffes dont l'usage, depuis deux siècles, s'était répandu partout.

Il s'agissait donc pour Gutenberg de trouver quelque procédé économique qui remplaçât la lenteur et la cherté de l'écriture et qui, par conséquent, diminuât d'autant le prix du volume. Or, comme ce procédé, si l'on arrivait à le découvrir, devait surtout multiplier la vente et la diffusion des livres d'église, de la Bible latine, du Psautier et des Missels, tous plus ou moins volumineux et de très-grande consommation puisqu'il en faillait pour les églises, les couvents et les particuliers, on comprend que le but à atteindre était digne de tous les efforts. La découverte, si elle se faisait, devait être, comme l'on dit de nos jours, des plus rémunératrices. Du reste, ni Gutenberg, ni Fust n'allaient au delà dans leurs essais comme dans leurs espérances.

Combien de temps durèrent ces essais? Par quelles vicissitudes passèrent-ils ? C'est ce qui constitue l'histoire primitive de l'imprimerie, déjà bien des fois écrite, que l'on écrira sans doute encore bien des fois, car il règne sur le berceau de cet art, la plus grande découverte de l'époque moderne, un mystère qui attirera toujours les esprits curieux, mais qui probablement ne sera jamais entièrement éclairci.

Gutenberg et Fust curent ensemble des contestations et des procès dont on a retrouvé le dossier à Strasbourg: mais les pièces qu'il renferme sont loin de lever toutes les difficultés. Il se passait là ce qui s'est passé si souvent dans toutes les grandes inventions. On touchait presque au but, mais il manquait encore quelque chose, „un je ne sais quoi" à la solution.

Il semble que ce soit un troisième associé, Pierre Scheffer (il devint, dit-on, le gendre de Fust) qui aurait enfin trouvé ce qui constitue le principe fondamental de l'imprimerie, c'est-à-dire les caractères mobiles en métal, fondus dans un moule et pouvant ainsi se multiplier à l'infini.. Une fois la composition du métal déterminée et la gra

vure du poinçon initial menée à bonne fin, le reste n'était plus rien, et l'événement le prouva.

Vers 1445, 1450, 1455 (car toutes ces dates peuvent se discuter) l'imprimerie était donc inventée et, non-seulement inventée, mais elle était, pour ainsi dire, arrivée le même jour à sa perfection, car, avec tous les procédés dont nous disposons, il nous serait peut-être assez difficile d'égaler quelques-unes des productions de ces premières presses qui fonctionnaient alors à Mayence. On sait d'ailleurs leur insigne rareté et le prix énorme que mettent les grandes bibliothèques publiques à se procurer ces vénérables et somptueux monuments de l'art typographique.

Et ici que l'on nous permette une petite digression.

C'est Genève qui possède ce que nous pourrions appeler le plus ancien témoignage écrit qui constate la première propagation des produits de l'art dont nous venons de retracer rapidement l'histoire, et on peut le voir dans les vitrines de notre Bibliothèque publique. Il lui a été donné, au siècle dernier, par Amédée Lullin.

En 1465 et en 1466, Fust et Schoeffer (Gutenberg avait déjà disparu) avaient imprimé le célèbre traité de Cicéron intitulé De officiis (des Devoirs). C'est un élégant in-4° qui se termine par la souscription, assez commune alors, où il est dit, pour prévenir toute erreur, que ce livre a été écrit sans le secours de la plume." Aussitôt ce volume prêt, Fust qui était toujours négociant, vint à Paris pour le placer, et il en donna un exemplaire au chancelier du duc de Bourbon, Louis de Lavernade, lequel fut si charmé de ce présent qu'il se hâta d'inscrire sur son exemplaire qu'il le tenait de la main même de Fust (juillet 1466). Or c'est ce même De officiis de Lavernade que possède notre Bibliothèque et Dieu sait si, depuis un demi siècle surtout, on le lui a assez envié!

Revenons maintenant à notre histoire. L'imprimerie était donc découverte et fonctionnait à Mayence avec une grande activité. Mais les ouvriers des deux ou trois associés étaient sous le serment professionnel, et ils ne pouvaient révéler à personne le secret dont ils étaient dépositaires. Malheureusement ou, si l'on veut, heureusement, en 1462, Mayence fut prise d'assaut par Adolphe de Nassau, et cette catastrophe amena la dispersion générale de l'atelier. Aussitôt on voit l'imprimerie éclater à peu près partout. C'est d'abord dans toutes les villes riches, commerçantes, popu

leuses qui entourent Mayence; à Strasbourg, à Bamberg, à Nuremberg, à Augsbourg, et dans bien d'autres encore. La fonte des caractères n'étaient qu'un jeu, à cette époque de graveurs et de ciseleurs, et l'on trouvait partout des ébénistes pour fabriquer une presse à bras. L'imagerie à son tour fournissait ses bois pour illustrer" ces volumes qui allaient se multipliant chaque année. Le flot montait de tous les côtés. Il envahissait l'Italie. La Suisse eut bientôt son tour. Bâle et Beromunster (Argovie) commencent à pratiquer l'imprimerie vers 1470. Elle fait ensuite son apparition à Genève le 24 mars 1478. Quatre-vingts villes environ avaient précédé Genève dans cette voie.

D'où l'imprimerie nous est-elle venue? On l'ignore. Voici cependant une conjecture que nous ne donnons d'ailleurs que pour ce qu'elle vaut.

En 1478, Benoît de Montferrand était évêque de Lausanne. Il est plus que probable qu'à l'exemple d'un grand nombre de ses collègues dans l'épiscopat, il voulait à son tour voir imprimé et multiplié le missel de son diocèse. A cet effet, il aurait appelé Maistre Adam Steinschaber, natif de Suinfurt (Schweinfurt)," et lui aurait confié cette impression.

Peut-être Steinschaber était-il déjà installé au milieu de nous. Peut-être arrivait-il. On n'en sait rien. Mais ce qui est certain, c'est la publication d'un missel du diocèse de Lausanne imprimé avec les caractères, si facilement reconnaissables, de Steinschaber; seulement il ne porte aucune marque quelconque qui puisse faire connaître le lieu de son origine. Si nous penchons pour Genève et non pour Lausanne, c'est que l'imprimerie ne s'introduisit que plus tard

dans cette dernière ville.

Ce gros volume est du reste parfaitement bien exécuté et, ce qu'il y a de singulier, c'est que, contrairement à l'usage répandu alors, il affecte la forme d'un octavo, de telle sorte que le prêtre pût facilement le porter avec lui. On n'en pourrait dire autant de l'immense majorité des autres missels exécutés à cette époque. Du reste, les lettres capitales y sont omises. Le soin de les insérer dans les livres était alors volontiers abandonné au rubricateur qui les mettait à leur place restée en blanc où il les dessinait à la main.

Une fois installé à Genève, en 1478, Steinschaber déploya une remarquable activité, puisqu'il mit successivement au jour quatre

le Livre de Sapience (Bibliothèque de Genève), et le roman de Fier à bras le Géant (id.). Le Livre des Saints-Anges, qui se compose de 192 feuillets, se termine par la souscription suivante':

Cy finist la liure des Sains Anges. Imprime a Genefue Lan de Grace Mil. cccc. lxxviij. le xxiiij jour de mars."

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Steinschaber se repose en 1479 *), mais en 1480 il donne de nouveau le Manipulus Curatorum et les Legenda Sanctorum (tous les deux à la Bibliothèque de Genève), après quoi le père de l'imprimerie au milieu de nous disparaît, soit qu'il ait quitté Genève pour aller s'établir ailleurs, soit pour tout autre motif. Mais le flambeau allumé par lui ne devait plus s'éteindre, et il passa immédiatement aux mains de Louis Cruse alias Garbini (Guerbin) qui imprimait encore en 1495 et que l'on peut considérer comme un élève ou un associé de Steinschaber. On a supposé en effet que son père, maître Guerbin de la Cruse, était venu de Cologne s'établir à Genève, et grâce aux recherches de M. le Dr. Chaponnière, on sait qu'il possédait déjà en 1476 la maison de la Cité qui touchait la porte du Marché (Tertasse) et une autre maison au Grand-Mézel. Louis, son fils (notre imprimeur), est qualifié de citoyen et sa fille Mirmette épousait le notaire Jean Canal qui fut le grand-père du syndic Jean Canal, tué à l'Escalade.

L'art typographique se maintint ainsi à Genève jusqu'à la fin du XVe siècle, produisant d'un côté des ouvrages religieux, de l'autre des romans de chevalerie qui comptent aujourd'hui parmi les livres les plus recherchés des bibliophiles. Que se passa-t-il vers l'an 1500? Nous l'ignorons. Mais ce qui est certain, c'est que Genève, à dater des premières années du XVIe siècle, n'édite plus grand'chose, à l'exception des livres de droit canonique ou civil que nécessitait la procédure des tribunaux et en tête desquels il faut placer la traduction française des Libertés et Franchises (1507) d'Adhémar Fabri, dont on ne connaît plus guère aujourd'hui que trois exemplaires, et de quelques livres de classe". Les romans de chevalerie ont disparu et les traités religieux ne paraissent pas trèsabondants.

Mais la Réforme allait bientôt imprimer

*) D'après une communication toute récente de M. Th. Dufour à la Société d'Histoire et d'Archéo

ouvrages importants, le Livre des Saints-logie, on connaîtrait un volume de Steinschaber

Anges (Bibliothèque de Genève), le roman

imprimé en 1479. Il y figure avec un associé

de Mélusine (Bibliothèque de Wolfenbüttel), d'origine allemande comme lui.

une activité toute nouvelle à cet art, et le premier Nouveau Testament publié à Genève, en français, en 1536, devait donner le signal d'un développement qui, au scizième siècle, fit de l'imprimerie, de la papeterie et de la fonte des caractères l'industrie nationale des Genevois Les différentes ordonnances destinées à en régler l'exercice et ses productions toujours plus abondantes, plus coûteuses et plus remarquables, le montrent suffisamment. Genève devait d'ailleurs voir bientôt arriver dans ses murs (1552) les deux plus grands imprimeurs de leur siècle et peut-être de tous les siècles, Robert Estienne, chassé de Paris par la Sorbonne, et son fils Henri, dont l'étranger cherche en vain au milieu de nous la statue, le buste ou simplement le nom; ils n'en ont pas moins porté dans le monde entier la gloire de la typographie genevoise que leurs travaux dans presque toutes les branches de l'activité humaine rendirent plus éclatante encore.

Mais le nom et l'illustration des Estienne, de leurs rivaux et de leurs successeurs appartiennent à une autre période de notre histoire, et nous avons dû nous borner à rappeler à nos lecteurs la signification de la date de ce quatrième centenaire, inscrite en tête de cet article: Le 24 Mars 1478“. (Journal de Genève.)

Bibliothekserfahrungen.*)

Als Sie, lieber Freund, auf Ihrer letzten Sommerfahrt sich's bei mir gefallen liessen und ich Ihnen unsere reiche und schöne Bibliothek zeigte und dann des Abends allerlei von den Leiden und Freuden des Bibliothekars erzählte, da forderten Sie mich auf, das, was ich Ihnen vorgeplaudert, einmal ganz schmucklos niederzuschreiben für Ihre grünen Blätter"; Sie meinten, es könne das vielleicht für Manchen „nützlich und angenehm zu lesen sein. Ich habe in der Zwischenzeit manchmal daran gedacht, ohne mich dazu entschliessen zu können. Neulich aber, als mir's wieder durch den Kopf ging, setzte ich mich hin und schrieb drauf los, und so schicke ich's Ihnen denn. Thun Sie damit, was Sie nicht lassen können, wüthen Sie nach Herzenslust mit dem Rothstift darin, aber machen Sie mir's nicht, wie Blumenberg mit dem armen Schmock, dass am Ende bloss die „Brillanten" stehen bleiben; sonst räche ich mich an Ihnen, wenn Sie wieder gei

*) Aus den „Grenzboten“.

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weg.

Bibliothekaren sagt man nicht selten ähnliche böse Dinge nach, wie den Postbeamten am Schalter: sie seien wortkarg, kurz angebunden - grob. Ich habe Ihnen das gleich damals als schnöde Verleumdung bezeichnet. Wenn das Publikum, das auf Bibliotheken verkehrt, denselben Untugenden fröhnt, wie das Publikum am Postschalter, dann mag wohl bisweilen eine gewisse Achnlichkeit zwischen den hier und dort expedirenden Beamten zu bemerken sein. Und solche Untugenden gibt es in der That. Wenn eine Bibliothek vier Stunden lang geöffnet ist, so kann man sicher sein, dass in der vierten Stunde sich ebenso viele Besucher einstellen, wie in den drei vorhergehenden zusammen, und wieder in der letzten Viertelstunde so viel, wie in den vorhergehenden drei Viertelstunden zusammen, und wenn die vier Stunden glücklich um sind, so kann man ebenso sicher sein, dass nach Thorschluss noch zwei oder drei Nachzügler kommen, der eine mit grösster Unverfrorenheit dahertretend, als ob er ganz in seinem Rechte wäre, der zweite verlegen die Uhr ziehend und fragend: „Die Zeit ist wohl eigentlich schon um?" oder: „Es ist wohl eigentlich schon geschlossen ?", der dritte athemlos keuchend und Entschuldigungen stammelnd; und diese Nachzügler sind immer dieselben Leute, die nicht etwa Amt oder Beruf verhindert, zur rechten Zeit zu kommen, sondern die eben, sie wissen selbst nicht warum, überall: im Theater, im Konzert, in Gesellschaft und folglich auch hier auf der Bibliothek zu spät kommen. Wenn in solchen Viertelstunden und gegenüber solchen Gästen den Bibliothekar seine angeborene Liebenswürdigkeit einmal im Stiche liesse, wäre es ein Wunder?

Aber auch in anderen Stücken hat das Publikum am Schalter mit dem auf Bibliotheken manche Aehnlichkeit, z. B. darin, dass es oft recht ungenügend über die einschlagenden" Pflichten orientirt ist. Eine bekannte Wahrnehmung ist die, dass alles, was den Menschen umsonst geboten wird, keinen Werth für sie repräsentirt. Das gilt vor allem von den Büchern. Ein Buch, das für Jemanden einen unerschwinglichen Werth hätte, wenn er sich's kaufen müsste, sinkt für ihn sofort zu einem völlig werthlosen Objekte herab, wenn er's geliehen bekommen kann, unl wird demgemäss

Entleiher davon lauten hören, dass ein Name voranstehen soll, auf manchen Bibliotheken sind wohl auch die Recepisse rubrizirt, und die erste Rubrik verlangt den Namen. Da werden denn nun, wenn auf dem Titelblatte mehrere Namen stehen, auf den Entleihscheinen Büchertitel fertig, die den Bibliothekar zur Verzweiflung bringen können. Der eine schreibt: Donner, Sophokles". Was soll das nun sein? Hat Donner ein Buch über Sophokles geschrieben? Nein. Wohl aber hat er den Sophokles übersetzt. Also muss der Titel lauten:

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behandelt. Diese Auffassung der Dinge | tritt gleich bei der ersten Massregel hervor, die Derjenige ergreifen muss, der zum ersten Male eine öffentliche Bibliothek benutzen will. Es ist Sitte, dass Personen, die an der Bibliothek unbekannt sind, von der einen oder anderen dort accreditirten Persönlichkeit sich empfehlen und Bürgschaft für sich leisten lassen. Mit welcher unglaublichen Sorglosigkeit wird aber bei der Uebernahme derartiger Kautionen verfahren! Ein gewiegter Geschäftsmann, dem man zutrauen sollte, dass er weiss, was er damit thut, stellt einem jungen, ihm ober-Sophokles, von Donner" oder noch besser: flächlich bekannten Menschen, dem er selbst wahrscheinlich nicht 10 Mark in baarem Gelde borgen würde, einen Bürgschaftsschein für die öffentliche Bibliothek aus, auf Grund dessen dem Betreffenden vielleicht für 200 Mark Bücher geliehen werden. Selbst das kommt vor, und gar nicht selten, dass gedankenloser Weise Kautionsformulare, zwar vom Caventen unterzeichnet, aber ohne dass der Name Dessen, für den die Bürgschaft übernommen wird, eingetragen wäre, also als vollständiges Blanquet auf der Bibliothek präsentirt werden. Ginge ein solcher Schein verloren, so könnte der erste Beste, der ihn findet, seinen Namen hineinsetzen, eine Anzahl Bücher darauf aus der Bibliothek entnehmen und zum nächsten Pfandleiher tragen.

Mit derselben Nachlässigkeit wird bei der Ausfüllung von Empfangsbescheinigungen auf der Bibliothek selbst verfahren. Wer über eine ihm geliehene Geldsumme quittirt, der wird gewiss die Summe genau auf Heller und Pfennig angeben. Wer über ein ihm geliehenes Buch quittirt, der glaubt, sich die oberflächlichste Bezeichnung gestatten zu dürfen. Die Wenigsten, selbst solche manchmal nicht, die schon Jahre lang Bibliotheken benutzt haben, nehmen sich die Mühe oder verstehen es, einen richtigen Büchertitel aufzuschreiben. Feststehende bibliographische Sitte ist es, den Namen des Verfassers dem Titel des Buches voranzustellen, also: „K. Falkenstein, Geschichte der Buchdruckerkunst. Leipzig 1840. Ist der Entleiher dermassen Neuling im Bücherwesen, dass er diesen Brauch nicht kennt, folglich das Titelblatt des Buches gewissenhaft auf seiner Empfangsbescheinigung kopirt und schreibt: Geschichte der Buchdruckerkunst in ihrer Entstehung und Ausbildung von Dr. Karl Falkenstein. Leipzig 1840", so erschwert das zwar ein wenig den Ueberblick bei der Buchung des Zettels, aber es ist kein Unglück. Gewöhnlich haben jedoch die

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Sophokles, deutsch von Donner". „Roscher, Thukydides" das hätte Sinn; denn Roscher hat ein Leben des Thukydides geschrieben. Ein zweiter zeichnet auf: „Löper, Goethe's Faust". Wiederum falsch, denn Löper hat kein Buch über den Goetheschen „Faust" geschrieben, sondern er hat eine Ausgabe der Dichtung besorgt. Folglich muss es heissen: „Goethe's Faust, von Löper“. „Düntzer, Schiller's Wallenstein"

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das kann man gelten lassen, denn Düntzer hat Erläuterungen zum „ Wallenstein" herausgegeben. Dass der Name des Herausgebers oder des Uebersetzers nicht der des Verfassers ist, das ist den Leuten nicht begreiflich zu machen. Nicht minder ärgerlich ist die unklare Angabe der Bändezahl. Fortwährend wird geschrieben: „3 Bd." Soll das nun heissen: „drei Bände“ oder „dritter Band"? Wie Wenige üben die kleine und doch so wichtige Genauigkeit, zu unterscheiden zwischen: „3. Bd." und 3 Bde.". Auf den Punkt und auf das eine e kommt alles an. Unter drei Quittungen ist mindestens eine, die man an dieser Stelle bei der Annahme berichtigen muss.

Ein unerschöpfliches Kapitel ist das über die Behandlung der Bücher. Kein Gegenstand ist so empfindlicher Natur, keiner bittet uns stillschweigend so flehentlich um Schonung wie das Buch, und doch wird. mit nichts gewissenloser verfahren als mit Büchern mit fremden Büchern! Schon im Privatverkehr kann Jeder hier genügende Erfahrungen machen. Wer hätte nicht schon von einem guten Freunde nach Jahr und Tag ein Buch in einem Zustande zurückerhalten, dass er es auf den ersten Blick kaum als das seinige wiedererkannte? Das Buch hat nicht im Strassenschlamm gelegen, es hat auch alle seine Blätter noch, aber es ist merkwürdig unscheinbar geworden, die Farbe des Einbandes ist verschossen, Lederrücken und Lederecken sind bestossen, ein einzelner Bogen ist im Band gelockert und ragt über den Schnitt her

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