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garde, le grand maréchal du palais; les quatre grands officiers portant les honneurs de l'Empereur, à la droite du grand maréchal; et les trois grands officiers portant les honneurs de Charlemagne, à la gauche du colonel général, s'étendant derrière les Princes, les officiers civils de l'Empereur et des Princes derrière ces grands officiers, tous debout.

A la droite des marches du trône étoient les ministres; à gauche, les maréchaux et les inspecteurs et colonels généraux grands officiers; les membres du conseil d'état à droite et à gauche, plus bas que les ministres et les maréchaux. Le grand maître des cérémonies étoit au pied du trône à droite; derrière lui les deux aides des cérémonies; derrière les aides, le chef des hérauts d'armes et deux hérauts; vis-à-vis du grand maître, les deux maîtres des cérémonies, et derrière eux deux hérauts.

Les sénateurs en avant du trône, moitié sur le côté droit, et moitié sur le côté gauche de la nef; le président à la première place du côté du trône; après lui, les chancelier, trésorier et préteurs du sénat ;

A droite et à gauche, à la suite du sénat, les législateurs; le président et les questeurs aux premières places du côté du trône ;

A leur droite et à leur gauche, les tribuns, les membres de la cour de cassation, les grands officiers de la légion d'honneur, les commissaires de la comptabilité nationale, les généraux de division, les présidens et procureurs généraux de cours d'appel, les présidens de colléges électoraux de département, les préfets maritimes, les préfets de département, les présidens et procureurs généraux de cours criminelles ; les généraux

de brigade, les présidens de conseils généraux de département, les présidens de colléges d'arrondissement, les sous-préfets, les maires des trente-six principales villes, Paris, Marseille, Bordeaux, Lyon, Rouen, Turin, Nantes, Bruxelles, Anvers, Gand, Lille, Toulouse, Liége, Strasbourg, Aix-la-Chapelle, Orléans, Amiens, Angers, Montpellier, Metz, Caen, Alexandrie, Clermont, Besançon, Nancy, Versailles, Rennes, Genève, Mayence, Tours, Bourges, Grenoble, la Rochelle, Dijon, Rheims et Nice; les présidens de canton, les présidens de consistoires et les vice-présidens des chambres de commerce.

A droite du trône, la tribune impériale.

A côté, dans une tribune, les dames et officiers des princes et princesses, à l'exception de ceux qui formoient leur suite.

Vis-à-vis, à gauche du trône, la tribune du corps diplomatique étranger et français.

Il y avoit, de plus, des tribunes pour les familles des grands dignitaires, pour les étrangers présentés, pour les familles des ministres et du gouverneur de Paris, pour celles des grands officiers, des officiers civils, des sénateurs, des conseillers d'état, des législateurs, des tribuns, des grands officiers de la légion d'honneur, des membres de la cour de cassation et de la comptabilité nationale, pour l'état-major de Paris, pour les bureaux de l'institut national, et enfin, pour les préfectures de la Seine et de police, et les administrations tant ministérielles que générales.

Les deux rangs de tribunes du haut étoient occupés par les députations militaires et des gardes nationales.

Le Pape continua la messe.

A la fin de l'évangile, le grand maître des céré monies invita le grand aumônier, par une inclination, à se rendre à l'autel ; il y reçut du diacre le livre des évangiles: accompagné par les aumôniers de l'Empereur et les aumôniers de l'Impératrice, précédé par le grand maître, les maîtres et aides des cérémonies, il porta l'évangile à baiser à LL. MM., et le reporta ensuite à l'autel entre les mains du Diacre, toujours accompagné de la même manière.

A l'offertoire, le grand maître des cérémonies fit une inclination profonde à LL. MM., pour les avertir de se rendre à l'offrande ;

Cinq dames du palais devant porter

Un cierge où étoient incrustées treize pièces d'or ; Un autre cierge, avec même nombre de pièces d'or ; Le pain d'argent ;

Le pain d'or;

Le vase;

Quittèrent successivement leurs places pour prendre, au bas des degrés du trône, ces diverses offrandes qui leur furent présentées.

L'Empereur et l'Impératrice descendirent en même temps du trône: l'Impératrice, suivie par les princesses portant son manteau, par la dame d'honneur, la dame d'atours et par le grand officier destiné à recevoir sa couronne, accéléra sa marche de manière à précéder l'Empereur au bas de l'escalier ; l'Empereur marcha plus lentement, suivi par les princes et dignitaires soutenant son manteau, par son colonel général, par son grand maréchal, et précédé par son grand chambellan et son grand écuyer; ainsi, en partant

du bas des degrés du trône, la marche jusqu'au chœur

se fit dans l'ordre suivant:

Les huissiers,

Les hérauts d'armes,

Les pages,

Les aides des cérémonies,

Les maîtres des cérémonies,

Le grand maître des cérémonies,

Les offrandes dans l'ordre ci-dessus indiqué, L'Impératrice, suivie comme il a été dit ci-dessus, Le grand chambellan et le grand écuyer de l'Empereur,

L'Empereur et sa suite, telle qu'on l'a dit plus haut. En approchant de la porte du chœur, les mêmes personnes qui, dans la première marche, avoient bordé la haie, la bordèrent encore : l'Impératrice et l'Empereur continuèrent, avec le reste du cortége, leur marche jusqu'au pied de l'autel ; l'Impératrice se plaça à gauche de l'Empereur, à genoux sur des coussins; les personnes portant les offrandes se rangèrent à leur droite et un peu en arrière en bordant la haie, le grand maître des cérémonies à droite, un maître des cérémonies à gauche. Les suites de l'Empereur et de l'Impératrice, en entrant dans le sanctuaire, quittèrent les manteaux de LL. MM., et allèrent prendre dans le sanctuaire la place qu'elles occupoient pendant les cérémonies de l'onction et du couronnement. LL. MM. gardèrent leurs couronnes sur leurs têtes, prirent les offrandes, dans l'ordre indiqué pour la marche, des mains de ceux qui les portoient, et les présentèrent à S.S.; elles allèrent ensuite s'asseoir sur leur petit trône.

A l'élévation, le grand électeur ôta la couronne de

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l'Empereur, et la dame d'honneur celle de l'Impé

ratrice.

A l'Agnus Dei, le grand aumônier alla recevoir le baiser de paix de S. S., cum instrumento pacis, et le porta à LL. MM.

Après la communion, LL. MM: retournèrent au grand trône dans l'ordre qui avoit été suivi pour aller à l'offrande.

Le Pape continua la messe.

La messe finie, le grand aumônier, averti par le grand maître des cérémonies, apporta de nouveau à l'Empereur le livre des évangiles et se tint debout à la gauche de S. M. Le président du sénat, ayant à sa droite le président du corps législatif, et à sa gauche celui du tribunat, apporta à S. M. la formule du serment constitutionnel : après la lui avoir présentée, ils se rangèrent à la gauche du trône sur les trois premières marches, le grand maître des cérémonies se tenant de l'autre côté de l'escalier, vis-à-vis le président du sénat.

L'Empereur, assis, la couronne sur la tête et la main levée sur l'Évangile, prononça le serment.

Le chef des hérauts d'armes, averti par l'ordre du grand maître, dit ensuite d'une voix forte et élevée : Le très-glorieux et très-auguste Empereur Napoléon, Empereur des Français, est couronné et intronisé; vive l'Empereur! Les assistans répétèrent le cri de vive l'Empereur! en y joignant celui de vive l'Impératrice! Une décharge d'artillerie annonça le couronnement et l'intronisation de LL. MM.

Pendant ces acclamations, les présidens du sénat, du corps législatif et du tribunat, allèrent reprendre leurs

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