90 XI. Dumas, général de division, au général XII. Savary à Douzelot, 9 thermidor an 6, 97 XIII. Rampon, général de brigade, à son frère, XIV. Boursienne, secrétaire particulier du gé- néral en chef, à Louis Buonaparte, aide-de- camp du général en chef, 6 thermidor, 110 XV. Guillot, capitaine de brigade, à sa mère, XVI.R.Desgenettes à sa femme, 9 thermidor,117 nistre des affaires étrangères, 9 thermidor, 126 XIX. Le contre-amiral Perrée, à Joille, capi- taine du Généreux, 10 thermidor an 6, 132 XX. Le Turcq, aide-de-camp du général Ber- thier, à son père, 10 thermidor," XXI. L'adjudant-général Boyer, au général en chef de l'armée d'Angleterre, 10 thermidor, 145 à ses parens, 10 thermidor, 152 XXIII. Dupuis, général de division, et gouver XXIV. Le Roy, commissaire de marine, à XXV. Duval, commissaire des guerres, au ci- XXVI. Tallien, à sa femme,17 thermidor XXVIII. L'aide-de-camp Loyer, au général Kléber, 17 thermidor, 207 XXIX. J. Menou, général de division, au géné ral Kléber, 17 thermidor, 219 XXX. E. Poussielgue, contrôleur des dépenses de l'armée d'Orient, à sa femme, 17 thermi**258 dor, XXXI. Le contre-amiral Gantcaume, au général Bruix, ministre de la marine, etc. 5 fructidor, XXXII. Précis du combat du 1 août, par le même, au même, 18 thermidor Appendix ou supplément, er 230 255 DE L'ARMÉE D'ÉGYPTE, INTERCEPTÉE PAR L'ESCADRE DE NELSON. N°. I. Au Citoyen JOSEPH BUONAPARTE, Député au Conseil des Cinq-Cents, rue des SaintsPères, n°. 1219, fauxbourg Germain, à Paris. Alexandrie, le 18 messidor an 6. Nous sommes en cette ville depuis le 14, mon cher frère ; elle a été prise d'assaut je vais vous détailler nos opérations, non en commentateur, mais telles que j'ai pu les suivre. A Le 13, à la pointe du jour, nous découvrîmes les côtes d'Afrique, que l'avantgarde avoit signalées la veille; bientôt nous fûmės à la hauteur des îles des Arabes, à deux lieues d'Alexandrie; et la frégate la Junon, qui avoit été expédiée pour amener le consul de France de cette ville, nous joignit. Celui-ci nous apprit qu'une escadre anglaise de 14 vaisseaux de ligne, dont deux à trois ponts, avoit passé à vue d'Alexandrie, y avoit envoyé des lettres pour le consul anglais, et avoit appris la prise de Malte aux négocians. Elle a fait ensuite route sur Alexandrette, comptant sans doute que nous y avions été débarquer pour nous rendre aux Indes par Bassora. Cette escadre avoit été en effet signalée par la Justice après notre départ de Malte: elle a eu la gaucherie de ne pas nous trouver. Les Anglais doivent être furieux. Il faut être extrêmement hardi et heureux pour traverser une escadre nombreuse avec des forces moindres, un convoi de quatre cents petits bâtimens, et enlever en chemin une place telle que Malte, Malte, moitié par force et moitié par négociation. Jusqu'à présent j'ai cru que la fortune pouvoit abandonner mon frère; aujourd'hui je crois qu'il réussira toujours, si les troupes gardent un peu de l'esprit national qui les anime si bien. Les mamelouks savoient depuis trois semaines, par des bâtimens de commerce expédiés de Marseille, les détails de notre embarquement: voyant paroître les Anglais, ils crurent que c'étoit notre flotte; de manière que lorsque nous parûmes réellement le 13, ils étoient prêts à nous recevoir. La mer étoit grosse ce jour-là, les marins ne vouloient point que le débarquement eût lieu. Les vaisseaux mouillèrent à deux lieues au large. La journée se passa en préparatifs; et enfin, à onze heures du soir, nous débarquâmes sur de petits canots avec une mer et un vent très-orageux. |