A Primer of French Verse for Upper Forms

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Frederic Spencer
University Press, 1899 - 260 Seiten
 

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Seite 145 - C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit ; Ma mère Jézabel devant moi s'est montrée, Comme au jour de sa mort pompeusement parée ; Ses malheurs n'avaient point abattu sa fierté ; Même elle avait encor cet éclat emprunté Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage, Pour réparer des ans l'irréparable outrage* : " Tremble," m'at-elle dit, " fille digne de moi ; Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi. Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, Ma fille.
Seite 140 - Fille d'Agamemnon, c'est moi qui la première, Seigneur, vous appelai de ce doux nom de père ; C'est moi qui, si longtemps le plaisir de vos yeux, Vous ai fait de ce nom remercier les Dieux, Et pour qui tant de fois prodiguant vos caresses, Vous n'avez point du sang dédaigné les faiblesses.
Seite 139 - D'un œil aussi content, d'un cœur aussi soumis Que j'acceptais l'époux que vous m'aviez promis, Je saurai, s'il le faut, victime obéissante, Tendre au fer de Calchas une tête innocente; Et, respectant le coup par vous-même ordonné, Vous rendre tout le sang que vous m'avez donné.
Seite 145 - En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser ; Et moi, je lui tendais les mains pour l'embrasser ; Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chair meurtris, et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux, Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.
Seite 145 - Tremble, m'at-elle dit, fille digne de moi. Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi. Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, Ma fille." En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser, Et moi je lui tendais les mains pour l'embrasser ; Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de...
Seite 146 - J'ai vu ce même Enfant dont je suis menacée, Tel qu'un songe effrayant l'a peint à ma pensée. Je l'ai vu. Son même air, son même habit de lin, Sa démarche, ses yeux, et tous ses traits enfin.
Seite 169 - Je viens, pour commencer entre nous ce beau nœud, Vous montrer un sonnet que j'ai fait depuis peu , Et savoir s'il est bon qu'au public je l'expose. ALCESTE. Monsieur, je suis mal propre à décider la chose. Veuillez m'en dispenser. ORONTE. Pourquoi? ALCESTE. J'ai le défaut D'être un peu plus sincère en cela qu'il ne faut.
Seite 118 - ... bientôt, malgré nous, leurs princes les rallient, Leur courage renaît, et leurs terreurs s'oublient. La honte de mourir sans avoir combattu Arrête leur désordre et leur rend leur vertu.
Seite 64 - Et ne suffit-il pas, Seigneur, à vos souhaits Que le bonheur public soit un de vos bienfaits? C'est à vous à choisir, vous êtes encor maître. Vertueux jusqu'ici, vous pouvez toujours l'être: Le chemin est tracé, rien ne vous retient plus ; Vous n'avez qu'à marcher de vertus en vertus.
Seite 178 - S'acharne au vain honneur de demeurer près d'eux , Et s'y veut contenter de la fausse pensée Qu'ont tous les autres gens, que nous sommes heureux. Vers la retraite en vain la raison nous appelle , En vain notre dépit quelquefois y consent; Leur vue a sur notre zèle Un ascendant trop puissant , Et la moindre faveur d'un coup d'œil caressant Nous rengage de plus belle.

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