Histoire de France depuis 1799 jusqu'en 1812, Band 8

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Ve C. Bechet; Firmm Didot frères, 1838

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Seite 57 - J'ai aboli ce tribunal contre lequel le siècle et l'Europe réclamaient. Les prêtres doivent guider les consciences, mais ne doivent exercer aucune juridiction extérieure et corporelle sur les citoyens. J'ai satisfait à ce que je devais à moi et à ma nation : la part de la vengeance est faite ; elle est tombée sur dix des principaux coupables.
Seite 67 - SM l'Impératrice n'a point dit cela; elle connaît trop bien nos Constitutions; elle sait trop bien que le premier représentant de la nation, c'est l'Empereur; car tout pouvoir vient de Dieu et de la nation.
Seite 68 - Ce serait une prétention chimérique, et même criminelle, que de vouloir représenter la nation avant l'Empereur. Le Corps législatif, improprement appelé de ce nom, devrait être appelé Conseil législatif, puisqu'il n'a pas la faculté de faire des lois, n'en ayant pas la proposition. Le Conseil législatif est donc la réunion des mandataires des collèges électoraux.
Seite 57 - ... l'égoïsme , la richesse et la prospérité d'un petit nombre d'hommes nuisaient plus à votre agriculture que les chaleurs de la canicule. Comme il n'ya qu'un Dieu, il ne doit y avoir dans un état qu'une justice : toutes les justices particulières avaient été usurpées et étaient contraires aux droits de la nation : je les ai détruites.
Seite 60 - La génération présente pourra varier dans ses opinions; trop de passions ont été mises en jeu ; mais vos neveux me béniront comme votre régénérateur. Ils placeront au nombre des jours mémorables ceux où j'ai paru parmi vous, et de ces jours datera la prospérité de l'Espagne.
Seite 210 - Ses landwehrs , ses levées en masse , ses « remparts créés par la rage impuissante des « princes de la maison de Lorraine , n'ont point « soutenu vos regards. Les princes de cette « maison ont abandonné leur capitale, non comme « des soldats d'honneur qui cèdent aux circons« tances et aux revers de la guerre, mais comme « des parjures que poursuivent leurs propres re
Seite 278 - A ces causes, par l'autorité du Dieu tout-puissant, des saints apôtres Pierre et Paul, et par la nôtre, nous déclarons que tous ceux qui, après l'invasion de...
Seite 21 - J'ai été le maître de démembrer la monarchie de Votre Majesté ou du moins de la laisser moins puissante. Je ne l'ai pas voulu. Ce qu'elle est, elle l'est de mon vœu. C'est la plus évidente preuve que nos comptes sont soldés et que je ne veux rien d'elle. Je suis toujours prêt à garantir l'intégrité de sa monarchie. Je ne ferai jamais rien contre les principaux intérêts de ses Etats.
Seite 58 - Les Bourbons ne peuvent plus régner en Europe. Les divisions dans la famille royale avaient été tramées par les Anglais Ce n'était pas le roi Charles et le favori que le duc de l'Infantado, instrument de l'Angleterre, comme le prouvent les papiers récemment trouvés dans sa maison, voulait renverser du trône ; c'était la prépondérance de l'Angleterre qu'on voulait établir en Espagne , projet insensé, dont le résultat aurait été une guerre de terre sans fin et qui aurait fait couler...
Seite 59 - Cependant je ne refuse point à céder mes droits de conquête au Roi et à l'établir dans Madrid, lorsque les 30,000 citoyens que renferme cette capitale, ecclésiastiques, nobles, négociants, hommes de loi, auront manifesté leurs sentiments et leur fidélité, donné l'exemple aux provinces, éclairé le peuple et fait connaître à la nation que son existence et son bonheur dépendent d'un roi et d'une constitution libérale, favorable aux peuples et contraire seulement à l'égoïsme et aux...

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