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pouvait s'entendre des marchandises anglaises << ou provenant du commerce anglais. » Par l'accession de la Suède au système français, tout le continent, moins le Portugal, était fermé à l'Angleterre.

Article VII.

CHAPITRE IX.

FRANCE ET ÉTATS-UNIS. - ANGLETERRE ET ÉTATS-UNIS.

- FRANCE ET PRUSSE. - FRANCE ET DANEMARK.

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FRANCE ET HOLLANDE.

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Débats entre la France et les États-Unis, au sujet du système continental. Prétentions des États-Unis sur les Florides. Levée de l'embargo en France sur les bâtiments américains. Contrebande faite par les Américains au profit de l'Angleterre. — Variations de l'Angleterre envers les États-Unis. Mécompte des Américains. Désaveu du ministre d'Angleterre aux États-Unis par son gouvernement. Fausse joie des États-Unis. - Rappel du ministre d'Angleterre. Envoi d'un nouveau ministre. Insolence du nouveau ministre d'Angleterre, M. Jackson.

les États-Unis et cet agent.

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Rupture de tout rapport entre
Contradictions dans la conduite

du gouvernement anglais. Langage de Napoléon sur la neutralité maritime. - Empressement de l'Empereur à révoquer ses décrets. Nouvelles explications de l'Empereur.

Discussions entre la France et la Prusse. Bienveillance de Napoléon pour le Danemark. Discussions entre la France Opposition du roi Louis au système continental. — Idée de Napoléon de transplanter le roi Louis en

et la Hollande.

Espagne. Propositions d'un échange de territoire faite au

roi de Hollande.

aîné de Louis.

reur.

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Cession du grand-duché de Berg au fils Reproches adressés au roi Louis par l'Empe

- Paroles sévères de Napoléon sur le roi Louis. tation à ce prince de se rendre à Paris.

Invi

Jugement de Napoléon sur la position de la Hollande. - Longue lettre de Napoléon auroi. — Conditions imposées au roi par l'Empe

reur.

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DANS le compte que nous avons précédemment rendu des ordres du conseil britannique en date du 11 novembre 1807, et du décret impérial daté de Milan le 17 décembre de la même année, nous avons fait connaître les discussions que l'exécution de ces mesures avait élevées entre la France et les États-Unis. Ces débats avaient continué en 1808 et 1809. Le continent presque tout entier étant fermé à l'Angleterre il ne restait à cette puissance, pour y faire venir ses marchandises, que la voie de la fraude, et le pavillon américain en était le plus actif instrument. De là des captures fréquentes de bâtiments américains par les Français; de là des réclamations perpétuelles du ministre américain à Paris. En réponse aux plaintes de ce ministre,

par

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le gouvernement impérial ne cessait de répéter que, tous les États étant solidaires de leur souveraineté et de leur indépendance, celui qui en souffrait la violation par un gouvernement était mal fondé à prétendre qu'elles dussent être respectées par les autres.

En 1807, le ministre américain avait fait, relativement aux Florides, des insinuations qui furent assez mal accueillies par l'Empereur. Ce ministre les renouvela d'une manière plus explicite en 1808 il demandait si, dans le cas où les Florides seraient attaquées par l'Angleterre, l'Empereur trouverait mauvais que le gouvernement fédéral envoyât des troupes pour les défendre, et si, dans l'hypothèse d'une alliance, il ne consentirait pas à intervenir auprès de l'Espagne pour faire obtenir la cession des Florides aux États-Unis. Cette fois la proposition ne fut point rejetée. Sans prendre d'engagements précis, le ministère français autorisait les Américains à compter, selon la marche qu'ils suivraient eux-mêmes, sur des concessions proportionnelles. Cette espérance satisfaisait le président Jefferson, et il persistait à exprimer la pensée que l'Empereur agirait sagement, dans l'intérêt commun des deux pays, en déclarant qu'il rapporterait ses décrets, si l'embargo américain était révoqué à l'égard de la France. Ce. conseil

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sera suivi plus tard. Déjà les procédés de l'Empereur annonçaient des intentions marquées de rapprochement. Dans les premiers mois de 1808, il avait levé partiellement l'embargo sur un certain nombre de bâtiments américains; le 1 mars, il en prononça la levée générale; mais, dans ce même moment, ce même jour 1er mars, un acte du congrès ordonnait des mesures qui durent modifier l'exécution du décret français. Cet acte du congrès déclarait les ports et havres des États-Unis fermés à tout vaisseau armé appartenant à l'Angleterre ou à la France. Il ne pouvait être importé d'aucun port, anglais ou français, ou tout autre, aucune marchandise ou denrée, produit du sol ou de l'industrie, soit de la France, soit de l'Angleterre. Cette loi supplémentaire, qui renforçait l'embargo, ayant excité un vif mécontentement dans les États du nord, le congrès, pour calmer l'irritation, crut devoir non- seulement l'annuler sur-le-champ, mais aussi révoquer l'embargo même. En conséquence, à dater du 15 mars, l'embargo fut levé pour tous les pays, hors l'Angleterre et la France. La loi de non intercourse, adoptée alors, permit aux bâtiments américains d'aller dans tous les ports, excepté dans ceux de la France, de l'Angleterre et de leurs colonies. L'article xi de cette loi autorisait le Président, en cas que l'Angleterre ou

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