Relation complète de la campagne de Russie, en 1812

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Rey et Gravier, 1816 - 466 Seiten
 

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Seite 29 - Elle ne veut donner au»cune explication de son étrange conduite, que «les aigles françaises n'aient repassé le Rhin, lais«sant par là nos alliés à sa discrétion... La Russie » est entraînée par la fatalité ; ses destins doivent » s'accomplir. Nous croit-elle donc dégénérés ? Ne » serions-nous donc plus les soldats d'Austerlitz ? «Elle nous place entre le déshonneur et la guerre; » le choix ne saurait être douteux ! Marchons donc »en avant, passons le Niémen, portons la guerre...
Seite 29 - Russie a juré éternelle alliance à la France et guerre à l'Angleterre. Elle viole aujourd'hui ses serments ! Elle ne veut donner aucune explication de son étrange conduite que les aigles françaises n'aient repassé le Rhin, laissant par là nos alliés à sa discrétion. La Russie est entraînée par la fatalité ! ses destins
Seite 29 - Pologne sera glorieuse aux armées françaises comme la première ; mais la paix que nous conclurons portera avec elle sa garantie, et mettra un terme à la funeste influence que la Russie a exercée depuis cinquante ans sur les affaires de l'Europe.
Seite 426 - ... quelques charbons allumés ; bientôt, les charbons venant à s'éteindre, ces spectres livides, ne pouvant plus se relever, tombaient à côté de ceux sur lesquels ils s'étaient assis. On en voyait plusieurs, ayant l'esprit aliéné, qui, pour se réchauffer, venaient avec leurs pieds nus se placer au milieu de nos feux; les uns avec un rire convulsif, se jetaient à travers les flammes, et périssaient en poussant des cris affreux , et faisant d'horribles contorsions, pendant...
Seite 64 - y oublierez les mots de conscription , de levées , » de ban et d'arrière-ban , et toute cette tyrannie » militaire qui ne vous laisse pas un instant sortir
Seite 228 - Les vieillards, encore plus accablés par la douleur que par les années, rarement pouvaient suivre leur famille, et beaucoup pleurant sur la ruine de leur patrie, se laissaient mourir, auprès de la maison qui les avait vus naître. Les rues, les places publiques, et surtout les églises, étaient remplies de ces malheureux, qui, couchés sur le reste de leur mobilier, gémissaient sans donner le moindre signe de désespoir; on n'entendait aucun cri, aucune querelle : le vainqueur et le vaincu étaient...
Seite 29 - Soldats, dit-il, la seconde guerre de Pologne » est commencée. La première s'est terminée à » Friedland et à Tilsit; à Tilsit, la Russie a » juré une éternelle alliance à la France, et la » guerre à l'Angleterre. Elle viole aujourd'hui ses » sermens ; elle ne veut donner...
Seite 228 - Leurs superbes frontons, décorés de bas-reliefs et de statues , venant à manquer de supports, tombaient avec fracas sur les débris de leurs colonnes. Les églises , quoique couvertes en tôle et en plomb , tombaient aussi , et avec elles ces dômes superbes que nous avions vus la veille tout resplendissans d'or et d'argent. Les hôpitaux , où se trouvaient plus d...
Seite 227 - Alors s'offrit à mes yeux le spectacle le plus lamentable que mon imagination ait jamais pu se figurer , même à la lecture du morceau le plus affligeant de toutes les histoires anciennes et modernes. Une grande partie de la population de...
Seite 398 - Elle, qui deux mois auparavant, triomphante, couvrait la moitié de la surface du plus vaste des empires. Nos soldats, pâles, défaits, mourant de faim et de froid, n'ayant pour se préserver des rigueurs de la saison que des lambeaux de pelisses, ou des peaux de mouton toutes brûlées, se pressaient en gémissant le long de cette rive infortunée.

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