Revue contemporaine, Band 51;Band 76

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Bureaux de la Revue contemporaine., 1864
 

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Seite 397 - Mais, fussiez-vous issu d'Hercule en droite ligne, Si vous ne faites voir qu'une bassesse indigne, Ce long amas d'aïeux que vous diffamez tous Sont autant de témoins qui parlent contre vous ; Et tout ce grand éclat de leur gloire ternie Ne sert plus que de jour à votre ignominie.
Seite 454 - France, mais les idées, les institutions civilisantes, si je puis ainsi parler, qui ont pris naissance dans d'autres territoires, quand elles ont voulu se transplanter, devenir fécondes et générales, agir au profit commun de la civilisation européenne, on les a vues, en quelque sorte, obligées de subir en France une nouvelle préparation; et c'est de la France, comme d'une seconde patrie, qu'elles se sont élancées à la conquête de l'Europe. Il n'est presque aucune grande idée, aucun grand...
Seite 633 - Je ne saurais vous dire au juste le quantième. Dans ma tête, un beau jour, ce talent se trouva; Et j'avais cinquante ans quand cela m'arriva.
Seite 6 - Nos départements granitiques produisent, sur tous les usages de la vie humaine, d'autres effets que les calcaires : on ne se logera, on ne se nourrira, le peuple, on peut le dire, ne pensera jamais en Limousin ou en Basse -Bretagne, comme en Champagne ou en Normandie.
Seite 164 - ... pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l'autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de 15 l'Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l'inspection de deux ou trois censeurs.
Seite 632 - On tenait table encore. On se serre pour nous. La joie, en circulant, me gagne ainsi qu'eux tous. Je la sens : j'entre en verve ; et le feu prend aux poudres. Il part de moi des traits, des éclairs et des foudres); J'ai le vol si rapide et si prodigieux...
Seite 653 - ... vieillard continua jusqu'à la fin de copier, tant que ses yeux le lui permirent, ses vers salés, de lâcher ses épigrammes mordantes, et de lancer ses bons mots au nez d'un chacun. La dent qu'il avait eue toute sa vie contre Voltaire ne lui tomba jamais. Il avait faibli en tout, hormis en la riposte, qu'il eut jusqu'au bout aussi vive et aussi heureuse que par le passé ; on sait ce qu'il répondit à l'archevêque de Paris qui lui demandait s'il avait lu son Mandement : —
Seite 640 - Ah! les masques! Si vous voyiez comme les gens de votre robe ont l'air édifiant! comme les gens de Cour l'ont important! comme les autres l'ont altéré de crainte et d'espoir ! et surtout comme tous ces airs-là, pour la plupart, sont faux à des yeux clairvoyants! C'est une merveille. Je n'y vois rien de vrai que la physionomie des Suisses; ce sont les seuls philosophes de la Cour; avec leur hallebarde sur l'épaule, leur grosse moustache, et leur air tranquille, on dirait qu'ils regardent tous...
Seite 583 - Les champs jaunes et verts descendus aux rivages, Puis l'Océan qui brille et monte vers le ciel. Nulle rumeur humaine à ces hauteurs sauvages N'arrive. Et ce soupir, ce murmure immortel, Pareil au bruit lointain de la mer sur les côtes, Epand seul le respect et l'horreur à la fois Dans l'air religieux des solitudes hautes.
Seite 156 - Le bruit et les cris avaient causé une alarme terrible dans la troupe; les femmes croyaient être mortes, chacun cherchait à se sauver, surtout Hubert et sa femme, qui avaient fait un trou dans le mur du Palais-Royal. Le mari voulut passer le premier ; mais, parce que le trou n'était pas assez ouvert, il ne passa que la tête et les épaules ; jamais le reste ne put suivre.

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