ch' Bart, lith. Delpech. Le onzième est colorié; il mesure 0 m. 14; gravé par Sergent, en 1789.

Une autre série de trois portraits représente Jean Bart en habit de cour, avec flot de rubans sur l'épaule, selon la mode du temps. Le premier mesure 0 m. 10; gravé par A. MAURIN, en 1835. Le deuxième, même grandeur; du même graveur, sans date. Le troisième mesure 0 m. 13; gravé d'après le tableau du Conseil de Marine de Dunkerque, par RULMANN; texte : Jean Barth.

Une quatrième série de portraits nous montre le célèbre marin en pied, en habit de cour. Le premier mesure 0 m. 24; Jean Bart tient un sabre en main et un filin allumé entre les dents, avec texte Le sieur Jean Bart; éditeur N. ARNOULT. Le deuxième mesure Om. 25; Jean Bart tient un bâton de commandement; texte Jean Baert; éditeur DESHAYES. Le troisième mesure 0 m. 25; Jean Bart tient un sabre en main; texte M. le chevalier Jean Bart; éditeur J. MARIETTE.

Une cinquième série de quatre portraits représente Jean Bart avec chapeau à plumes et chemise ouverte. Sur le premier, qui mesure 0 m. 10, il porte trois pistolets à la ceinture; gravé par J. PÉLICIER. Le deuxième est une variante, mais moins énergique. Le troisième mesure 0 m. 11; gravé par J. CHAPMAN, en 1794. Le quatrième mesure 0m. 09; c'est une des plus belles gravures de la collection; au-dessous est représenté le combat du 29 juin 1694; éditeur ESNAUTS et RAPILLY.

Le trente-troisième portrait est un dessin de BouCHET, mesurant 0 m. 39 de hauteur; Jean Bart, retenu prisonnier, veut faire sauter le vaisseau.

Une série de trois portraits représente le buste qui

est actuellement au Musée de Dunkerque. Les deux premiers sont des eaux fortes, avec variante au fronton et gravés par SCHEIBLER en 1806, mesurant 0 m. 15; texte : « Aux braves marins de Dunkerque: » Jean Bart, fils de Neptune, indomptable héros, » La mort, pour s'en saisir, attendit son repos. » En marge M. POIRIER, de Dunkerque, avocat; déposé à la Bibliothèque Impériale le 12 octobre 1806. Le troisième nous montre l'inauguration du buste sur la place Dauphine; hauteur 0 m. 13.

Les trente-sept, trente-huit, trente-neuf et quarantième portraits représentent la statue. Le premier est une vue de face et mesure 0 m. 42, par J. Roze père et fils, arch. 1855. Le deuxième est une vue de derrière; même grandeur. Le troisième mesure 0 m. 27, sans le piédestal, par A. LEROUX, lith. de MARC. Le quatrième mesure 0 m. 18, vue de face; lith. de ROLLEZ et Cie, Dunkerque, BION, édit.

Le quarante-unième et dernier est le portrait attribué par erreur à Jean Bart, au musée de Versailles où il portait le numéro 1605; c'est une belle gravure de DANOIS, d'après L. MASSARD, mesurant 0 m. 11.

L'auteur de cette note possède cinq autres portraits de Jean Bart qui ne figurent pas dans les précédents.

1° Une belle gravure de NARGEOT, d'après E. BeranGER, mesurant 0 m. 22; Jean Bart est à bord, avec longue perruque, les jambes nues et tenant sa pipe de la main droite.

2o Une gravure de POLLET, d'après T. JOHANNOT, mesurant 0 m. 13; Jean Bart est en habit de cour avec épée, coiffé d'un chapeau avec plumes et tenant sa pipe de la main droite.

3o Une gravure de CLAUDIUS CIAPPORI, mesurant

0 m. 14; Jean Bart est à bord, avec un porte-voix dans la main droite, un pistolet dans la main gauche, et un deuxième pistolet à la ceinture.

4o Une gravure de LOCHARD, d'après JEANRON, mesurant 0 m. 15 sur 0 m. 23; Jean Bart, prisonnier à Bergen, approche sa mêche allumée du tonneau de poudre.

50 Une gravure coloriée d'Epinal, portant le numéro 22 et mesurant 0 m. 18 sur 0 m. 26; Jean Bart est à bord et fait attacher son fils au grand mât; le tout encadré par deux cent soixante lignes de texte résumant fidèlement l'histoire du héros.

Avec les quarante-un portraits de Jean Bart, la Bibliothèque Nationale possède :

1o Le portrait d'Hermannus de Bart, en manteau du XIIIe siècle, avec écu cartonné portant des lions et des croix.

2o Le portrait de Johannes Bart, rector in Spital †, 1592, avec barbe en pointe, toge et collerette.

LES VERRIÈRES

DU CLOITRE DE L'ÉGLISE SAINT-JEAN-BAPTISTE

PAR

M. JULES BECK

Trésorier

*

Le Conseil de Fabrique de l'église St-Jean-Baptiste s'est trouvé dans la nécessité de remplacer, en 1900, les quatorze verrières du cloître des Récollets.

Le mauvais état des plombs ne permettait pas de conserver plus longtemps ces verrières qui semblent dater de la construction du cloître, antérieur, on le sait, à l'église actuelle rebâtie au XVIIIe siècle.

Avant leur destruction, notre collègue, M. Cappelle, a bien voulu en reproduire les dessins pour l'Union Faulconnier qui avait le devoir de conserver ce souvenir des temps passés.

Ces verrières incolores datent, en effet, de l'époque où les vitraux peints, si goûtés du XIIIe au XVIe siècle, ont été complètement abandonnés par la mode.

« Dès lors, a dit, en 1860, l'érudit président du Comité Flamand (1), le talent du verrier ne consista plus qu'à ajuster, avec plus ou moins de goût, les dessins symétriques qu'on peut obtenir par le découpage du verre, en triangles ou en rectangles, simples ou combinés.

>> Nous aimons à constater, ajoute M. de Cousse

(1) Vitraux peints et incolores des églises de la Flandre Maritime, par E. de Coussemackar. (Annales du Comité Flamand, tome V).

maecker, que nos verriers flamands, par l'alliance des lignes courbes aux lignes droites, surent donner à leurs ouvrages une variété et une élégance qu'on ne rencontre pas toujours ailleurs. >>

Les vitraux incolores, aux formes géométriques, de la Flandre maritime, jouissent en effet d'une heureuse réputation dans le monde artistique. M. LatteuxBazin possède, dans sa magnifique collection, un grand nombre de ces modèles, et M. de Coussemacker a reproduit, dans le tome V des Annales du Comité Flamand, quelques-uns des nombreux dessins de vitraux recueillis par M. Alfred Dezitter, dans toutes les églises de notre région.

Les verrières du cloître de St-Jean-Baptiste n'y sont pas signalées. Les dessins que nous devons à l'obligeance de M. Cappelle combleront cette lacune, car les combinaisons des lignes sont aussi intéressantes que celles des vitraux d'Hondschoote, d'Esquelbecq, etc.

Nous sommes heureux d'ajouter que plusieurs panneaux ont été démontés avec soin pour être remis au Musée de Dunkerque qui possèdera ainsi quelques spécimens, devenus bien rares aujourd'hui, d'une des époques de l'art de nos verriers flamands.

Disons enfin que, par les soins du Conseil de Fabrique de Saint-Jean-Baptiste, huit des nouvelles verrières faites par M. Latteux-Bazin pour le cloître dunkerquois, reproduisent exactement les lignes géométriques de nos vieux plombs du XVIIe siècle.

Un seul changement a été opéré: Au lieu d'être en verre incolore, les nouvelles fenêtres sont faites, suivant le goût moderne, en verre « cathédrale », de ton verdâtre, avec liseré de couleur au pourtour.