Au foyer romand: étrennes littéraires

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A. Imer, 1902
 

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Seite 21 - Quoi! ne faut-il donc aucun spectacle dans une république? Au contraire, il en faut beaucoup. C'est dans les républiques qu'ils sont nés, c'est dans leur sein qu'on les voit briller avec un véritable air de fête. A quels peuples convient-il mieux de s'assembler souvent et de former entre eux les doux liens du plaisir et de la joie, qu'à ceux qui ont tant de raisons de s'aimer et de rester à jamais unis?
Seite 247 - ... prenez intérêt, je vous en conjure, à ces demeures sacrées que l'on désigne du nom expressif de laboratoires. Demandez qu'on les multiplie et qu'on les orne : ce sont les temples de l'avenir, de la richesse et du bien être.
Seite 355 - Il roule en approchant; Prends un abri, bergère, A ma droite en marchant; Je vois notre cabane... Et, tiens, voici venir Ma mère et ma sœur Anne Qui vont l'étable ouvrir. Bonsoir, bonsoir, ma mère; Ma sœur Anne, bonsoir; J'amène ma bergère, Près de vous pour ce soir. Va te sécher, ma mie, Auprès de nos tisons; Sœur, fais-lui compagnie, Entrez, petits moutons.
Seite 247 - Quelle idée vous faites-vous donc du progrès dans la science ? La science fait un pas, puis un autre, puis elle s'arrête et se recueille avant d'en faire un troisième. Est-ce que l'impossibilité de faire ce dernier pas supprime le succès acquis par les deux premiers?
Seite 248 - On ne demande pas à un malheureux : De quel pays ou de quelle religion es-tu? On lui dit : Tu souffres; cela suffit. Tu m'appartiens et je te soulagerai ! » II s'élevait ensuite contre les pessimistes et les gémissants.
Seite 355 - Soupons, prends cette chaise Tu seras près de moi, Ce flambeau de mélèze Brûlera devant toi... Goûte de ce laitage ; Mais tu ne manges pas.. Tu te sens de l'orage, II a lassé tes pas.
Seite 355 - Eh bien ! voilà ta couche, Dors-y jusques au jour; Laisse-moi sur ta bouche Prendre un baiser d'amour. Ne rougis pas, bergère; Ma mère et moi, demain, Nous irons chez ton père Lui demander ta main.
Seite 248 - ... deux lois contraires semblent aujourd'hui en lutte: une loi de sang et de mort qui, en imaginant chaque jour de nouveaux moyens de combat, oblige les peuples à être toujours prêts pour le champ de bataille, et une loi de paix, de travail, de salut, qui ne songe qu'à délivrer l'homme des fléaux qui l'assiègent. L'une ne cherche que les conquêtes violentes, l'autre que le soulagement de l'humanité. Celle-ci met une vie humaine au-dessus de toutes les victoires; celle-la sacrifierait des...
Seite 247 - C'est là que l'humanité grandit, se fortifie et devient meilleure. Elle y apprend à lire dans les œuvres de la nature, œuvres de progrès et d'harmonie universelle, tandis que ses œuvres à elle sont trop souvent celles de la barbarie, du fanatisme et de la destruction.
Seite 21 - Non, peuples heureux, ce ne sont pas là vos fêtes. C'est en plein air, c'est sous le ciel qu'il faut vous rassembler et vous livrer au doux sentiment de votre bonheur.

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