Abbildungen der Seite
PDF
EPUB

à Siegenbourg, poussant des postes, bourg, avec les Würtembergeois, sur le flanc droit de l'ennemi. En même temps, il envoie le duc de Dantzig, à la tête de deux autres divisions bavaroises, sur Rothenbourg, dans la di

jusqu'à Kloster-Rohr. Les troupes qui occupaient les positions de Siegenbourg, étaient celles qui composaient le cinquième corps autrichien; et ce corps avait derrière lui, à peu de dis-rection de Landshut, pour tàcher de tance, sur les hauteurs de Lutmannsdorf, le deuxième corps de réserve.

déborder le sixième corps autrichien posté à Mainbourg, et de l'envelopper dans la défaite du cinquième.

Après quelques heures de résistance, l'archiduc Louis est complètement battu. Il perd quatre mille hommes, plusieurs drapeaux, dix pièces de canon. Ce prince fait d'abord sa retraite sur le corps de grenadiers de réserve placé derrière lui. Mais bientôt il est obligé de reculer vers l'Iser, où il est recueilli par le général Hiller. Celui-ci, qui n'a pu réunir ses troupes à temps pour se mêler au combat de Siegenbourg, prend le commandement des trois. corps réunis, et se replie sur Landshut, vivement poursuivi et pressé par l'ar

C'est contre ces deux corps que Napoléon dirige son attaque. L'Empereur ôte au prince d'Eckmühl les première et troisième divisions d'infanterie et deux régiments de chasseurs, qu'il met sous les ordres du duc de Montebello. Il ordonne à ce maréchal de se porter, par Kloster-Rohr, sur Hausen, de refouler vers le Danube tous les postes de l'armée de l'archiduc Charles qu'il trouverait dans cet intervalle, d'intercepter la communication entre ces corps ennemis et ceux de l'aile gauche, et d'empêcher absolument le généralissime autrichien de porter des secours à son frère. Pour mieux contenir encore l'armée française qui, dans cette occasion, chiduc Charles, l'Empereur fait passer au prince d'Eckmühl l'ordre de l'inquiéter sur son front avec les divisions qui lui restaient.

Les instructions du prince d'Essling portaient de faire remonter le corps du duc de Reggio par Au, pour concerter ses opérations avec la gauche de l'armée; et, quant à lui-même, d'accélérer sa marche sur Freysing et Mosbourg.

Cependant Napoléon réunissant sous son commandement immédiat les troupes bavaroises et celles du Würtemberg, parle à ces soldats, les encourage, les échauffe, et fait passer dans leur âme cette confiance sans bornes qu'il inspirait aux Français. Il les mène immédiatement à l'ennemi, attaque de front les Autrichiens à Siegenbourg, avec la division bavaroise du comte de Wrede, et dirige le comte d'Uns

enlève à l'ennemi un assez grand nombre de prisonniers.

Les Autrichiens manifestaient l'intention de tenir à Landshut; mais ce point important ne devait pas rester longtemps entre leurs mains. Le prince d'Essling arrivait à Landshut depuis Freysing, par Mosbourg. Le duc de Reggio eut l'ordre d'abandonner la route de Neustadt, qu'il ne suivait que pour soutenir les efforts de la partie de l'armée qui attaquait les Autrichiens à Siegenbourg, et de marcher droit à Landshut, sa première direction n'ayant plus d'objet depuis le succès de la bataille d'Abensberg. Le duc de Dantzig continuait d'avancer sur Landshut par Pfaffenhausen et Neuhausen. Le duc de Montebello qui, pendant la journée du 20, avait sans cesse combattu les troupes du sixième corps autrichien, et les avait chassées de Rhor, Hausen et des

autres postes, tourna ensuite à droite, et prit la route de Landshut par Rothenbourg, ville que l'ennemi évacua aussi à son approche. Enfin la division bavaroise de Wrede, les troupes würtembergeoises, les cuirassiers de la réserve, l'état-major-général et l'Empereur lui-même, suivirent, à peu de distance, la même. route que le maréchal duc de Dantzig.

Le 21 avril on arriva, de grand matin, à la vue de Landshut. L'Empereur détacha aussitôt le maréchal duc d'Istrie à la tête de la division de cuirassiers du comte Nansouty, et de la cavalerie des septième et huitième corps, pour attaquer la cavalerie autrichienne qui était restée sur la rive gauche de l'Iser, pendant que l'infanterie gagnait la rive droite, en toute hâte. Le duc d'Istrie culbuta la cavalerie ennemie qui s'enfuit à travers le faubourg de Seligenthal, entraînant avec elle tout ce qui se trouvait encore sur la rive gauche de la rivière.

L'ennemi voulait mettre le feu au pont de l'Iser pour arrêter les Français; mais les grenadiers du 17 régiment de ligne, conduits par le général comte de Lobau, aide-de-camp de l'Empereur, atteignirent le pont et s'en emparèrent avant que l'incendie ne fût allumé. Ces braves entrèrent pêle-mêle dans la ville avec les Autrichiens. Ceux-ci se rallièrent à quelques divisions que le général Hiller avait formées sur la rive droite de l'Iser. L'armée française parut bientôt en bataille devant l'ennemi, qui fit mine de soutenir le combat pour avoir le temps de faire filer ses bagages, son artillerie et ses pontons.

Au moment d'essuyer sur son front

une vive attaque, le général Hiller vit paraître sur son flanc gauche les têtes des colonnes du prince d'Essling, dont le corps avait passé l'Iser au pont de Mosbourg, et qui s'avançait par la rive droite, menaçant de tourner Landshut. Dans cette perplexité, le général ne songea plus qu'à sauver ses troupes par une prompte retraite, et abandonna ses équipages aux Français qui firent un butin immense. Vingt-cinq pièces de canon, un train nombreux de pontons, plus de mille chariots de munitions et de bagages attelés, tombèrent au pouvoir du vainqueur. On trouva dans Landshut des magasins considérables, cette ville étant le premier dépôt des Autrichiens en Bavière. Indépendamment de la perte qu'on fit éprouver à l'ennemi, et qui monta à plus de 3,000 hommes, tués ou bléssés, on lui fit 5 à 6,000 prisonniers.

L'archiduc Louis et le général Hiller se retirèrent sur l'Inn par Neumark et Alt-OEtting. Napoléon envoya à leur poursuite le duc d'Istrie avec la division du comte de Wrede, celle du comte Molitor, qui fut détachée du corps du prince d'Essling, et une division de cavalerie légère commandée par le général comte Marulas. L'archiduc Louis étant rentré en Autriche, le général Hiller resta seul chef des débris des cinquième et sixième corps et de la réserve des grenadiers. Il prit position à Alt-OEtting, où il eut quelques jours de tranquillité, parce que la poursuite des Français fut un peu ralentie dans l'attente des grands événements qui devaient se passer dans le voisinage du Danube.

à Siegenbourg, poussant des postes, bourg, avec les Würtembergeois, sur le flanc droit de l'ennemi. En même temps, il envoie le duc de Dantzig, à la tête de deux autres divisions bavaroises, sur Rothenbourg, dans la di

jusqu'à Kloster-Rohr. Les troupes qui occupaient les positions de Siegenbourg, étaient celles qui composaient le cinquième corps autrichien; et ce corps avait derrière lui, à peu de dis-rection de Landshut, pour tâcher de tance, sur les hauteurs de Lutmannsdorf, le deuxième corps de réserve.

C'est contre ces deux corps que Na- | poléon dirige son attaque. L'Empereur ôte au prince d'Eckmühl les première et troisième divisions d'infanterie et deux régiments de chasseurs, qu'il met sous les ordres du duc de Montebello. Il ordonne à ce maréchal de se porter, par Kloster-Rohr, sur Hausen, de refouler vers le Danube tous les postes de l'armée de l'archiduc Charles qu'il trouverait dans cet intervalle, d'intercepter la communication entre ces corps ennemis et ceux de l'aile gauche, et d'empêcher absolument le généralissime autrichien de porter des secours à son frère. Pour mieux contenir encore l'archiduc Charles, l'Empereur fait passer au prince d'Eckmühl l'ordre de l'inquiéter sur son front avec les divisions qui lui restaient.

Les instructions du prince d'Essling portaient de faire remonter le corps du duc de Reggio par Au, pour concerter ses opérations avec la gauche de l'armée; et, quant à lui-même, d'accélérer sa marche sur Freysing et Mosbourg.

Cependant Napoléon réunissant sous son commandement immédiat les troupes bavaroises et celles du Würtemberg, parle à ces soldats, les encourage, les échauffe, et fait passer dans leur âme cette confiance sans bornes qu'il inspirait aux Français. Il les mène immédiatement à l'ennemi, attaque de front les Autrichiens à Siegenbourg, avec la division bavaroise du comte de Wrede, et dirige le comte d'Uns

déborder le sixième corps autrichien posté à Mainbourg, et de l'envelopper dans la défaite du cinquième.

Après quelques heures de résistance, l'archiduc Louis est complètement battu. Il perd quatre mille hommes, plusieurs drapeaux, dix pièces de canon. Ce prince fait d'abord sa retraite sur le corps de grenadiers de réserve placé derrière lui. Mais bientôt il est obligé de reculer vers l'Iser, où il est recueilli par le général Hiller. Celui-ci, qui n'a pu réunir ses troupes à temps pour se mêler au combat de Siegenbourg, prend le commandement des trois corps réunis, et se replie sur Landshut, vivement poursuivi et pressé par l'armée française qui, dans cette occasion, enlève à l'ennemi un assez grand nombre de prisonniers.

Les Autrichiens manifestaient l'intention de tenir à Landshut; mais ce point important ne devait pas rester longtemps entre leurs mains. Le prince d'Essling arrivait à Landshut depuis Freysing, par Mosbourg. Le duc de Reggio eut l'ordre d'abandonner la route de Neustadt, qu'il ne suivait que pour soutenir les efforts de la partie de l'armée qui attaquait les Autrichiens à Siegenbourg, et de marcher droit à Landshut, sa première direction n'ayant plus d'objet depuis le succès de la bataille d'Abensberg. Le duc de Dantzig continuait d'avancer sur Landshut par Pfaffenhausen et Neuhausen. Le duc de Montebello qui, pendant la journée du 20, avait sans cesse combattu les troupes du sixième corps autrichien, et les avait chassées de Rhor, Hausen et des

et prit la route de Landshut par Rothenbourg, ville que l'ennemi évacua aussi à son approche. Enfin la division bavaroise de Wrede, les troupes würtembergeoises, les cuirassiers de la réserve, l'état-major-général et l'Empereur lui-même, suivirent, à peu de distance, la même. route que le maréchal duc de Dantzig.

autres postes, tourna ensuite à droite, | une vive attaque, le général Hiller vit paraître sur son flanc gauche les têtes. des colonnes du prince d'Essling, dont le corps avait passé l'Iser au pont de Mosbourg, et qui s'avançait par la rive droite, menaçant de tourner Landshut. Dans cette perplexité, le général ne songea plus qu'à sauver ses troupes par une prompte retraite, et abandonna ses équipages aux Français qui firent un butin immense. Vingt-cinq pièces de canon, un train nombreux de pontons, plus de mille chariots de munitions et de bagages attelés, tombèrent au pouvoir du vainqueur. On trouva dans Landshut des magasins considérables, cette ville étant le premier dépôt des Autrichiens en Bavière. Indépendamment de la perte qu'on fit éprouver à l'ennemi, et qui monta à plus de 3,000 hommes, tués ou bléssés, on lui fit 5 à 6,000 prisonniers.

Le 21 avril on arriva, de grand matin, à la vue de Landshut. L'Empereur détacha aussitôt le maréchal duc d'Istrie à la tête de la division de cuirassiers du comte Nansouty, et de la cavalerie des septième et huitième corps, pour attaquer la cavalerie autrichienne qui était restée sur la rive gauche de l'Iser, pendant que l'infanterie gagnait la rive droite, en toute hâte. Le duc d'Istrie culbuta la cavalerie ennemie qui s'enfuit à travers le faubourg de Seligenthal, entraînant avec elle tout ce qui se trouvait encore sur la rive gauche de la rivière.

L'ennemi voulait mettre le feu au pont de l'Iser pour arrêter les Français; mais les grenadiers du 17 régiment de ligne, conduits par le général comte de Lobau, aide-de-camp de l'Empereur, atteignirent le pont et s'en emparèrent avant que l'incendie ne fût allumé. Ces braves entrèrent pêle-mêle dans la ville avec les Autrichiens. Ceux-ci se rallièrent à quelques divisions que le général Hiller avait formées sur la rive droite de l'Iser. L'armée française parut bientôt en bataille devant l'ennemi, qui fit mine de soutenir le combat pour avoir le temps de faire filer ses bagages, son artillerie et ses pontons.

Au moment d'essuyer sur son front

L'archiduc Louis et le général Hiller se retirèrent sur l'Inn par Neumark et Alt-OEtting. Napoléon envoya à leur poursuite le duc d'Istrie avec la division du comte de Wrede, celle du comte Molitor, qui fut détachée du corps du prince d'Essling, et une division de cavalerie légère commandée par le général comte Marulas. L'archiduc Louis étant rentré en Autriche, le général Hiller resta seul chef des débris. des cinquième et sixième corps et de la réserve des grenadiers. Il prit position à Alt-OEtting, où il eut quelques jours de tranquillité, parce que la poursuite des Français fut un peu ralentie dans l'attente des grands événements qui devaient se passer dans le voisinage du Danube.

Bataille d'Eckmühl. Mouvements et opérations des armées françaises et autrichiennes en Allemagne, en Italie, en Pologne......, depuis cette journée jusqu'à celle d'Essling.

La journée d'Abensberg et la prise de Landshut avaient réalisé les brillantes conceptions de l'Empereur. La principale armée autrichienne, celle sur laquelle reposaient toutes les espérances de l'ennemi, était coupée en deux parties, dont l'une venait d'être battue, et dont l'autre était tournée, ayant perdu sa ligne d'opérations et ses magasins. Les premières combinaisons de l'archiduc Charles avaient totalement échoué. Sa campagne était manquée dans son principe; et, pour la continuer, il fallait qu'il la refìt sur un nouveau plan, ce qui n'était pas facile devant un adversaire actif et redoutable.

La ressource du généralissime autrichien était dans les forces considérables dont il pouvait encore disposer. Indépendamment des troisième et quatrième corps de son armée, et du premier de réserve, qui étaient réunis autour de lui depuis le 19 avril, il fit approcher les premier et deuxième corps qui étaient sur la rive gauche du Danube et qui ne rencontraient plus d'obstacles à leur opération, depuis que l'armée française avait passé sur la rive droite de ce fleuve. La réunion des différents corps autrichiens s'effectua devant Ratisbonne le 20 avril. Le 65 régiment français d'infanterie de ligne était resté en garnison dans cette place, fermée par un mauvais mur et par un fossé. Il y fut investi et attaqué le 19 par le deuxième corps

d'armée autrichien sous les ordres du comte de Kollowrath.

Le commandant de Ratisbonne défendit d'abord Stadt-am-Hof, bourg situé en face de Ratisbonne, sur la rive gauche du Danube. Il fut cependant obligé, le 19 au soir, d'abandonner ce poste à des forces supérieures, et de se renfermer dans la place. Le lendemain matin, il fut sommé par le général ennemi de se rendre à discrétion. Le commandant français demanda un délai jusqu'à quatre heures après-midi, promettant de se rendre s'il n'était pas secouru avant cette heure. Mais il ne pouvait pas l'être par le prince d'Eckmühl; celui-ci, affaibli de deux divisions que l'Empereur avait détachées de son corps pour l'opération de Landshut, n'était pas en mesure d'arrêter l'archiduc Charles; il ne pouvait que l'observer et le tenir en échec. Au lieu de troupes françaises, le commandant de Ratisbonne vit encore approcher de ses murs le premier corps de réserve autrichien que l'Archiduc détacha sur cette place, ce qui détermina le commandant français à capituler avec le prince Jean de Lichtenstein, chef de ce corps.

Après la prise de Ratisbonne, l'archiduc Charles, qui n'était qu'imparfaitement instruit, le 21 avril, du désastre que son frère, l'archiduc Louis, avait éprouvé la veille, n'avait pas en

« ZurückWeiter »