GRAND PARC ET RÉSERVE D'ARTILLERIE. SAINT-LAURENT, gen. de brigade, directeur général. | Chavignot, Eostille, capitaines. | Aid.-de-camp OLLIER, chef de bataillon... . Brouet, Havart, Bouleau, idem. | Adjoints. (1) On n'a pas compris dans cette récapitulation les corps et détachements en marche, venant de France et d'Italie. Ces troupes se composaient de 8,642 hommes, dont 5,703 d'infanterie, 2,002 de cavalerie, et 937 d'artillerie. Dans ce nombre se trouvaient 4,693 Italiens et 277 Polonais. (2) Le total de l'armée active n'était réellement que de 243,219 hommes, en défalquant le corps polonais, le corps d'observation, et celui du siége de Graudentz. DE L'EMPEREUR NAPOLÉON EN 1809, DANS LA BAVIÈRE ET L'AUTRICHE. INTRODUCTION. Exposé des principaux événements qui se sont passés en Europe, depuis la paix de Tilsitt jusqu'à la guerre de 1809 entre la France et l'Autriche. - Situation des deux puissances à l'ouverture de la campagne. Si le traité de Presbourg avait pu donner aux esprits réfléchis de l'Europe l'espoir que les ennemis de Napoléon, las d'accroître toujours sa gloire à leurs dépens, eesseraient de provoquer le développement de sa puissance, et conserveraient le repos qu'il leur laissait, cet espoir dut être bien plus fort après la paix de Tilsitt, où l'on avait vu la seule puissance de l'Europe capable de lutter avec la France, non seulement consentir au rétablissement de la paix, mais rechercher l'alliance de Napoléon, et s'associer à ses vues pour la tranquillité du monde. Le jeune souverain de la Russie, frappé de la grandeur du génie de l'empereur Napoléon, autant que de l'éclat de ses victoires, avait adopté les principes d'une politique élevée, dont les secrets lui avaient été dévoilés dans les entretiens de Tilsitt. Alexandre avait préféré devenir le second protecteur de l'ordre social et le garant de la paix, au parti dangereux de rester rival d'une puissance dont |