Abbildungen der Seite
PDF
EPUB

Partie centrale.
1er étage.
Galerie
des Aquarelles.
No 140.

Partie centrale.
1er étage.
Galerie
des Aquarelles.
No 140.

827. INVESTISSEMENT DE LA CITADELLE DE PLAISANCE (6 juin 1800).

Aquarelle par Joseph-Pierre BAGETTI.

La division Boudet reçut immédiatement l'ordre d'investir la citadelle de Plaisance.

828. PRISE DU PONT DE LECCO (6 juin 1800).

Aquarelle par Joseph-Pierre BAGETTI.

Le général Lecchi (1), à la tête de la légion cisalpine, continuait sa marche dans la partie supérieure de la Lombardie: le 6 mai il se rendit maître du pont de Lecco et occupa la tête de la vallée de l'Adda.

Partie centrale. 829. BATAILLE DE MONTEBELLO (8 juin 1800).

1er étage. Galerie

des Aquarelles. No 140.

Aile du Midi. R.-de-chaussée. Salle

de Marengo. No 74.

PREMIÈRE ATTAQUE en vue de casTEGGIO.

Aquarelle par Joseph-Pierre BAGETTI.

830. BATAILLE DE MONTEBELLO (8 juin 1800).

PREMIÈRE ATTAQUE EN VUe de casteggIO.

Par MM. Jean ALAUX et Victor ADAM en 1835,

L'avant-garde française avait pris position au delà du Pó, et le reste de l'armée effectuait son passage lorsque le premier Consul (2) apprit la capitulation de Gènes. « Il lui << importait de livrer bataille avant la réunion de toutes « les forces qui devaient assurer à l'ennemi l'avantage du << nombre et dans une proportion presque double en ca<< valerie: aussi voyant que le général Ott (3), qui amenait de « Gênes le renfort le plus considérable et surtout l'ex«cellente infanterie qui avait combattu contre Masséna, <«<lui offrait l'occasion qu'il souhaitait le plus ardemment, « celle d'un engagement partiel, il se hâta d'en profiter. « Les corps des lieutenants généraux Lannes, Murat et « Victor, se trouvant déjà sur la rive droite, il n'attendit « pas que le reste de l'armée eût achevé de passer le Pô, « et décida le mouvement en avant. >>

<< Le7 juin le général Lannes (*) reçut l'ordre de marcher

(1) Voir la note p. 676. (2) Le général Bonaparte, voir la note p. 531. (3) Voir la note p. 661. (4) Idem p. 583.

« avec son corps sur Casteggio: il fit d'abord attaquer « l'aile droite du géneral Ott; l'attaque fut vive; les Au<< trichiens, d'abord repoussés de leur position, étaient par<< venus à les occuper de nouveau : attaqués cinq fois dans « le même ordre et avec le même succès, ils furent cul« butės; ils passèrent le torrent de Coppo, et se retirèrent << sur les hauteurs de Montebello.

<< Pendant ce combat contre l'aile droite du général Ott, << le général Lannes marchait à la tête de sa colonne du « centre par la grande route et directement sur Casteggio; « sa droite était aussi sérieusement engagée. Le général «Ott, voulant reprendre sa première position, fit des ef«forts extraordinaires pour soutenir son aile gauche. Il << ralliait l'infanterie derrière son artillerie, tirant à mi<< traille et à découvert avec une admirable fermeté; l'ar«tillerie de la garde des Consuls la suivait constamment, << recevait et rendait ce feu épouvantable à trente pas de « distance: Casteggio fut deux fois pris et repris. La cava«<lerie autrichienne, formée à gauche du bourg, couverte « par de fortes haies qu'on avait coupées par intervalles, << combattait avec avantage, pouvant se rallier et réitérer « ses charges, lorsqu'elle était vivement poussée par la «< cavalerie française.

« Après cinq heures de combat, le général Lannes resta
maitre de Casteggio (1). »

831. BATAILLE de montebello (8 juin 1800).

DEUXIÈME ATTAQUE, PASSAGE DU COPPO.

Aquarelle par Joseph-Pierre BAGETTI.

832. BATAILLE De montebello (8 juin 1800).

DEUXIÈME ATTAQUE, PASSAGE DU COPPO.

Partie centrale. 1er étage. Galerie

des Aquarelles. No 140.

Par MM. Jean ALAUX et Victor ADAM en 1835. Aile du Midi.
R.-de-chaussée.

Salle

No 74.

Repoussé à Casteggio, « le général Ott (2) tenait encore « dans sa seconde position à Montebello. Le premier Con- de Marengo. «sul (3) fit soutenir le corps d'avant-garde par une réserve « de six bataillons sous le commandement du général Victor (). La nouvelle attaque du centre fut extrêmement «vive; les Français, voulant forcer un pont garni d'artil

(1) Précis des événemens militaires, par le comte Mathieu Dumas, etc., t. III, p. 293-296. (2) Voir la note p. 680. (3) Le general Bonaparte, voir la note p. 531. (†) Voir la note p. 532.

[blocks in formation]

«<lerie et opiniâtrément défendu, s'élancèrent trois fois « sous le feu de mitraille pour enlever les pièces à la baïon«nette, et furent trois fois repoussés. Alors le général (1) << Gency, qui avait fait plier la gauche des Autrichiens, passa « le torrent au-dessous de Casteggio avec cinq bataillons et << un régiment de hussards, tourna cette batterie et se réunit « à l'attaque centrale. Le général Rivaud (2) ayant continué « de combattre et d'avancer par les hauteurs jusque dans « le village de Montebello, le corps d'armée autrichien al«lait être enveloppé, le sort de la bataille était enfin décidé. «Le général Ott ordonna la retraite, trop tard sans << doute, puisque, indépendamment des trois mille hom<< mes qu'il avait sacrifiés sur ces deux champs de bataille, << cinq mille prisonniers, six pièces de canon et plusieurs << drapeaux restèrent entre les mains des Français (3). »

Le général Ott ne put rallier que la moitié de son corps d'armée sous les murs de Tortone.

833. BATAILLE de marengo (14 juin 1800).

PREMIER ENGAGEMENT DES ARMÉES.

Aquarelle d'après BAGETTI, pàr MOREL.

Le premier Consul (*) conserva quelques jours la position de Montebello; il se portait ensuite sur Tortone, lorsqu'il fut rejoint par le général Desaix (5), qui avait quitté l'Egypte aussitôt après la capitulation conclue entre le général Kléber (6) et le grand vizir (Jussouf-Pacha).

Le 13 juin 1800 (24 prairial) l'armée était à Castel-Nuovo: on battit la plaine de Marengo où se trouvaient les avantpostes de l'ennemi. Le premier Consul fit attaquer le village de Marengo et s'en empara. « Cependant Mélas (7) avait

son quartier général à Alexandrie toute son armée y « était réunie depuis deux jours; sa position était cri«tique, parce qu'il avait perdu sa ligne d'opérations. Plus «il tardait à prendre un parti, plus sa position empirait, « parce que d'un côté le corps de Suchet arrivait sur ses « derrières, et que d'un autre côté l'armée du premier Con«sul se fortifiait et se retranchait chaque jour davantage « à sa position de la Stradella.»>

L'existence de l'armée de réserve en Italie était incon

(1) Claude-Ursule Gency, général de brigade, depuis baron et lieutenant general. (2 Olivier-Macoux Rivaud de La Raffinière, depuis lieu-tenant general, comte, etc (3) Précis des événemens militaires, par le comte Mathieu Dumas, etc., t. III, p. 296 297. 4) Le general Bonaparte, voir la note p. 531. (5) Voir la note p. 533. (6, Idem p. 541. (7) Idem p. 656.

nue à Vienne, lorsque Mélas avait pris le commandement. Ses instructions lui prescrivaient d'agir contre les troupes de Masséna et de Suchet, et depuis il n'avait reçu aucune nouvelle de sa cour. Il se trouvait placé dans la plus fausse position; « mais, ainsi que son conseil, il <<< pensait que dans cette circonstance imprévue, de braves << soldats devaient faire leur devoir; qu'il fallait donc « passer sur le ventre de l'armée du premier Consul, et << ouvrir ainsi les communications avec Vienne; que si «<l'on réussissait, tout était gagné, puisque l'on était maiatre de la place de Gènes, et qu'en retournant très-vite « sur Nice, on exécuterait le plan d'opérations arrêté à « Vienne (1). »

Le général Mélas ayant résolu de livrer la bataille, son premier effort dut se porter vers Marengo. « Le 14, dès «six heures du matin, l'armée autrichienne débouche <<< par ses ponts de la Bormida, et elle porte le gros de sa « cavalerie, sous les ordres du général Elnitz, sur sa gau«che son infanterie était composée de deux lignes aux « ordres des généraux Haddick (2) et Kaim (3), et d'un corps <<< de grenadiers commandé par le général Ott (4).

«L'armée française se trouvait en échelons par division, «la gauche en avant; la division Gardanne forinait l'èche<«<lon de gauche à la cassine Pedrabona, la division Cham<<barlach le second échelon à Marengo, et la division du « général Lannes formait le troisième, tenant la droite de « la ligne et en arrière de la droite de la division Cham<«<barlach; les divisions Carra-Saint-Cyr et Desaix en ré« serve, la dernière en marche venant de Rivalta, d'où elle « avait été rappelée aussitôt que le projet de l'ennemi avait « été connu.

«Le lieutenant général Murat ("), commandant la cava« lerie, avait placé la brigade Kellermann sur la gauche, « celle de Champeaux sur la droite, et le vingt-unième « régiment de chasseurs, ainsi que le douzième de hus«sards, à Salė, sous les ordres du général de brigade Ri«vaud (), pour surveiller les mouvements de l'ennemi sur « le flanc droit, et devenir au besoin le pivot de la ligne. »

« Les lignes autrichiennes, après quelques escarmouches « d'avant-postes, se mirent en mouvement à huit heures du

(1) Extrait des mémoires de Napoléon écrits à Sainte Hélène, par la général Gourgaud, t. I, p. 283-288.2 Voir la note p. 674. (3) N... Kaim, fieutenant-maréchal au service d'Autriche, Foir la note p. 680(5) Idem p. 612. 6) Idem p. 682.

<< matin. » Un combat vif et meurtrier s'engagea en avant de Marengo; ce village était devenu le centre de l'attaque. « Plusieurs fois les Autrichiens y entrent avec fureur, mais << ne peuvent s'y établir: nos troupes, par des prodiges de << valeur, conservent cet important appui du centre de la << ligne (1). >>

Aile du Midi. 834. BATAILLE DE MARENGO (14 juin 1800).

R.-de-chaussée.

Salle

de Marengo. No 74.

ARRIVÉE DE LA RÉSERVE CONDUITE PAR DESAIX.

Par Carle VERNET en 1806.

Aile du Midi. 835. BATAILLE DE MARENGO (14 juin 1800).
LE GÉNÉRAL DESAIX BLESSÉ MORTELLEMENT.

R.-de-chaussée.

Salle

de Marengo. No 74.

Partie centrale.
1er étage.
Galerie
des Aquarelles.
No 140.

Par Jean-Baptiste REGNAULT en 1804.

836. BATAILLE DE MARENGO (14 juin 1800).

LE GÉNÉRAL DESAIX BLESSÉ MORTELLEMENT.

Aquarelle d'après BAGETTI, par M. PARENT. Cependant la cavalerie ennemie, s'étant déployée sur toute la droite de l'armée française, menace de la prendre en arrière; c'est alors que le premier Consul (2) ordonne un mouvement de conversion et fait continuer cette manoeuvre par les grenadiers de la garde consulaire avec leurs canons;

isolés à plus de trois cents toises de la droite de notre « ligne, ils paraissent une redoute de granit au milieu << d'une plaine immense. >>

L'ennemi, cherchant toujours à tourner l'armée française sur la gauche et à lui couper le chemin de Tortone, forme << alors cette colonne de cinq mille grenadiers qui se por<< tent sur la grande route, afin de prévenir et d'empêcher «<le ralliement des corps de l'armée française qu'il suppose << en désordre.

« Cependant, pendant les quatre heures que notre armée << mit à faire ce mouvement de conversion, elle offrit le << spectacle le plus majestueux et le plus terrible.

«L'armée autrichienne dirigeait ses principales forces << sur notre centre et sur notre gauche ; elle suivait le mou«vement de retraite de la première ligne, laissant à sa ca« valerie le soin de déborder notre droite au delà de « Castel-Ceriolo.

(1) Relation de la bataille de Marengo, par le général Alex. Berthier, etc., p. 24-27. (2) Le général Bonaparte, voir la note p. 531.

« ZurückWeiter »