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812. PASSAGE DE LA CHIUSELLA (26 mai 1800).

Aquarelle par Joseph-Pierre BAGETTI.

813. PASSAGE DE LA CHIUSELLA (26 mai 1800).

Partie centrale.
1er étage.
Galerie
des Aquarelles,
No 140.

Par MM. Jean ALAUX et Hippolyte LECOMTE en 1835. Aile du Midi.
R.-de-chaussée.

Salle

No 74.

Le colonel du sixième léger (1), irrité des obstacles que son régiment éprouvait au passage du pont de la Chiusella, de Marengo. s'étant jeté dans la rivière, força l'ennemi à lui abandonner le poste. «Palfy (2), accouru des hauteurs de Romano pour le « reprendre, se précipite à la tête de quatre escadrons sur <«<les Français; mais il tombe frappé à mort, et ses trou«pes ébranlées reprennent le chemin de Romano (3). »

L'ennemi repoussé sur tous les points se retira en désordre sur Turin, « et l'avant-garde de l'armée française «<prit aussitôt la position de Chivasso, d'où elle intercepta « le cours du Pô, et s'empara d'un grand nombre de <<barques chargées de vivres, de blessés, et enfin de toute « l'évacuation de Turin (*). »

814. PASSAGE DE LA SESIA ET PRise de verceil (27 mai Partie centrale.

1800).

Aquarelle par Joseph-Pierre BAGETTI.

815. PASSAGE DE LA SESIA ET PRISE DE VERCEIL (27 mai

1800).

1er étage. Galerie des Aquarelles. No 140.

Salle

No 74.

Par MM. Jean ALAUX et Hippolyte LECOMTE en 1835. Aile du Midi. R.-de-chaussée. Cependant le général Mélas (5) ne pouvait plus douter de l'arrivée de l'armée française en Italie. Les Mémoires de de Marengo. Napoléon, écrits à Sainte-Hélène, racontent qu'un parlementaire autrichien, qui connaissait le premier Consul (6), avait été envoyé aux avant-postes par le général Mélas, et que son étonnement fut extrême en reconnaissant Bonaparte si près de l'armée autrichienne. Mėlas s'empressa alors de diriger des renforts sur tous les points, et réunit ses troupes pour marcher au-devant du premier Consul et s'opposer aux entreprises de l'armée française.

(1) Pierre Macon, depuis général de brigade. 2) N.... Palfy, lieutenantmaréchal au service d'Autriche. (3) Histoire des guerres de la révolution, par Jomini, t. XIII, p. 198. (4) Mémoires de Napoléon écrits à SainteHélène, t. VI, p. 211. (5) Voir la note p. 656. (6) Le général Bonaparte, voir la note p. 531.

Partie centrale.

1er étage. Galerie des Aquarelles. No 140.

Partie centrale.

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1er étage. Galerie

des Aquarelles, No 140.

« Le général Murat (1) reçut l'ordre de se porter à San<<<thia, avec une avant-garde de quinze cents chevaux ; il << y fut joint par les divisions Boudet et Loyson, et marcha << sur Verceil (2). »

Le pont sur la Sesia étant brûlé, il passa la rivière à gué, et n'éprouva qu'une faible résistance pour s'emparer de la ville.

816. PRISE DES HAUTEURS DE VARALLO (28 mai 1800).
Aquarelle par Joseph-Pierre BAGETTI.
Pendant ce temps le premier Consul (3) se dirigeait sur
Milan.

Après le combat de Châtillon, le général Lecchi (*), qui commandait un corps de deux mille Italiens, s'était porté le 21 mai sur la haute Sesia; il eut un engagement assez vif contre les troupes autrichiennes, et il s'empara des hauteurs de Varallo qui commandaient les débouchés du Simplon (5).

817. PASSAGE DU TÉSIN A TURBIGO (31 mai 1800).

Aquarelle par Joseph-Pierre BAGEtti.

« Le 31 mai le premier Consul (3) se porta rapidement sur « le Tésin; les corps d'observation que le général Mélas (6) << avait laissés contre les débouchés de la Suisse, et les di<< visions de cavalerie et d'artillerie qu'il n'avait pas menées << avec lui au siége de Gênes, se réunirent pour défendre << le passage du fleuve et couvrir Milan; le Tésin est extrê«mement large et rapide (7). »

<< Ils ne purent arrêter l'avant-garde du général Murat (1). « L'adjudant général Girard (8) se jette sur la rive gauche; << soutenu peu à peu par un bataillon de la soixante-dixième, « et protégé par les batteries qui foudroient les cinq « pièces autrichiennes placées pour défendre le passage, il << aborde audacieusement la cavalerie de Festenberg, dont << les escadrons, n'osant s'engager dans un terrain fourré, (1) Voir la note p. 612. (2) Précis des événemens militaires, par le comte Mathieu Dumas, etc., t. III, p. 190. (3) Le général Bonaparte, voir la note p. 531. (4) Joseph Lecchi, général de division, depuis gouverneur de Barcelone. (5) Extrait des mémoires de Napoléon écrits à Sainte-Hélene, par le général Gourgaud, t. I, p. 271. (6) Voir la note p. 656. (7) Extrait des mémoires de Napoléon écrits à Sainte-Hélène, par le général Gourgaud, t. I, p. 271. (8) Jean-Baptiste Girard, depuis baron et général de division.

<< où leur ruine serait certaine, repassent le canal et se re<< plient sur Turbigo (1). »

Le général Laudon (2) arriva de sa personne avec un << renfort de trois mille hommes, au moment où les Autri<«< chiens se renfermaient dans Turbigo. Ce secours rendit «<le combat plus sanglant, mais ne prolongea que de quel<«<ques heures la défense de la ligne du Tésin. Quoique << attaqué par des forces jusqu'à ce moment inférieures aux « siennes, Laudon fut contraint d'évacuer Turbigo, et se << retira pendant la nuit après avoir eu quatre cents hom«<mes hors de combat, et laissé douze cents prison<<niers au pouvoir de l'ennemi (3). »

818. ATTAQUE DU FORT D ́ARONA (1er juin 1800).

Aquarelle par Joseph-Pierre BAGETTI.

819. ATTAQUE DU FORT D'ARONA (1er juin 1800).

Par MM. Jean ALAUX et Hippolyte LECOMTE en 1835.

<«< La marche et l'attaque du général Murat (*) sur Turbigo << favorisaient celles de la colonne du général Lecchi (5) sur « le fort d'Arona, où il força l'ennemi de se renfermer et << de lui livrer le passage du Tésin à Sesto-Calende (6). » 820. PRISE DE CASTELLETTO (1er juin 1800).

Aquarelle par Joseph-Pierre BAGETTI.

Le général Lecchi (3) s'empara de Castelletto et poursuivit les Autrichiens qui traversèrent la Sesia près de SestoCalende.

« L'ordre donné à ce général de suivre ainsi avec ses << troupes italiennes le pied des montagnes, par les com<«<munications courtes, mais difficiles, d'une vallée à << l'autre, du Val d'Aoste au Val Sesia, du Val Sesia au << lac Majeur, avait le double motif de flanquer la route de « l'armée, en menaçant le flanc droit de l'ennemi sur le « Tésin, et de se lier le plus tôt possible avec le corps du « général Moncey. Celui-ci avait dépassé le Saint-Gothard, « et se trouvait déjà à Bellinzona, à la tête du lac Majeur, (1) Histoire des guerres de la révolution, par Jomini, tome XIII, p. 209. (2) Voir la note p. 617. (3) Précis des événemens militaires, par le comte Mathieu Dumas, etc, t. III, p. 266. (4) Voir la note p. 612. (5) Idem p. 676. (6) Précis des événemens militaires, par le comte Mathieu Dumas, etc., t. III, p. 266.

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Partie centrale.

1er étage. Galerie des Aquarelles. N° 140.

<< tandis que le général Béthancourt, descendu par le Sim« plon, s'avançait par Domo-d'Ossola, sans rencontrer au«< cun obstacle (1). »

821. ENTRÉE DE L'ARMÉE FRANÇAISE A MILAN (2 juin 1800).

INVESTISSEMENT DU CHATEAU..

Aquarelle par Joseph-Pierre Bagetti. «Ayant assuré son premier pont par la prise de Turbigo, « le général Murat (2) se hâta d'exécuter un second passage à << Buffalora, sur la grande route, espérant atteindre le gé<< néral Laudon (3), ou du moins son arrière-garde. Il la joi<< gnit à peine aux portes de Milan, le 2 juin, et n'enleva << que quelques traîneurs. La ville avait été évacuée la « veille par les Autrichiens, qui conservèrent le château « où ils laissèrent une garnison de deux mille hommes « sous les ordres du général Nicoletti. Le général français « Monnier (*) fut chargé de l'investissement, et il fut con« venn qu'aucun acte d'hostilité ne serait commis de part a ni d'autre du côté de la ville.

« Le même jour, Bonaparte (5), avec son état-major, entra « dans la capitale de la Lombardie, et le commandement « de la ville fut confié au général Vignolles (6). »

Partie centrale. 822. ATTAQUE ET PRISE DU PONT DE PLAISANCE (6 juin

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1800).

Aquarelle par Joseph-Pierre BAGETTI.

823. ATTAQUE ET PRISE DU PONT DE PLAISANCE (6 juin 1800).

Par MM. Jean ALAUX et Victor ADAM en 1835.

Dans le temps où le général Lecchi (7) se portait sur Lecco, les quinze mille hommes que conduisait le général Moncey (8) arrivèrent: le premier Consul (9) en passa la revue le 6 et le 7; le9 il s'était dirigé sur Pavie dans le dessein d'agir au delà du Pò. Le 6 juin le général Murat (2) s'était porté devant Plaisance, l'ennemi y avait un pont et une (1) Précis des événemens militaires, par le comte Mathieu Dumas, etc., t. III, p. 266. (2) Voir la note p. 612. (8) Idem p. 617. (4) Jean-Charles Monnier, general de division. (5) Voir la note p. 531. (6) Idem p. 607. (7) Idem p. 676. (8) Idem p. 544. (9) Le général Bonaparte, voir la note

p. 531.

tête de pont; Murat eut le bonheur de surprendre la tête de pont et de s'emparer de la presque totalité des bateaux (1).

824. Passage du pô a noceto (6 juin 1800).

Aquarelle par Joseph-Pierre BAGETTI. Partie centrale.

1er elage.

Galerie

No 140.

Cependant les Autrichiens, dans la nuit du 5 au 6 juin, avaient coupé le pont sur le Pô vis-à-vis Plaisance; les des Aquarelles. armées française et autrichienne se canonnèrent quelque temps sur les deux rives. Alors le général Murat (2), ayant rassemblé à Noceto, au-dessous de la ville, une vingtaine de barques, effectua le passage du fleuve, et fit aussitôt attaquer Plaisance.

825. PASSAGE DU PÅ EN FACE BELGIOJOSO (6 juin 1800).

1er étage. Galerie

Aquarelle par Joseph-Pierre BAGETTI. Partie centrale. « De son côté le général Lannes (3), après avoir réuni << toutes les barques disponibles, venait aussi de passer le des Aquarelles. « fleuve du Pô, en face de Belgiojoso (*). »

826. ENTRÉE DE L'ARMÉE FRANÇAISE A PLAISANCE (6 juin 1800).

No 140.

Aquarelle par Joseph-Pierre BAGETTI. Partie centrale.

1er étage. Galerie

No 140.

La ville de Plaisance fut aussitôt attaquée par les coJonnes réunies devant ses murs. Les Français venaient des Aquarelles. de s'emparer des faubourgs. « Un combat très-vif s'enga«gea à la porte de Parme; Musnier (5), soutenu par des dé<<barquements successifs, en demeura maitre; le régiment << de Klebeck fut dispersé, partie sur la route de Bobbio, << partie sur celle de Stradella; la moitié fut refoulée dans << la ville, et y tomba au pouvoir du vainqueur. Les débris « de ce régiment ayant rejoint le reste de la brigade dans « la vallée de Bobbio, errèrent avec elle, sans ordre, du«rant plusieurs jours. La garnison, laissée par le général <<< Mosel à son départ pour Parme, se jeta en partie dans le « château (6). »

(1) Extrait des mémoires de Napoléon écrits à Sainte-Hélène, par le général Gourgaud, t. I, p. 277. (2) Voir la note p. 612. (3) Idem p. 583. (4) Histoire des guerres de la révolution, par Jomini, t. XIII, p. 248. (5) Louis-François-Félix Musnier La Converserie, général de brigade, depuis comte et lieutenant-général. (6) Histoire des guerres de la révo lution, par Jomini, t. XIII, p. 252.

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