TOUT CE QUI REGARDE LES FABRIQUES, LES BUREAUX DE BIENFAISANCE En un mot Tout ce qui concerne les lois dans leurs rapports avec la religion PAR Monseigneur ANDRÉ PROTONOTAIRE APOSTOLIQUE AD INSTAR PARTICIPANTIUM, ANCIEN VICAIRE GÉNÉRAL, ANCIEN DÉDIÉ A MONSEIGNEUR SIBOUR, ARCHEVÊQUE DE PARIS « L'administration régulière du temporel des églises... (Mgr PARISIS, Évêque de Langres.) с COURS ALPHABÉTIQUE; THÉORIQUE ET PRATIQUE DE LA LÉGISLATION CIVILE ECCLÉSIASTIQUE. N NAPPES D'AUTEL. Les nappes d'autel sont des linges qui recouvrent l'autel et la pierre sacrée pour l'offrande du saint sacrifice. On conçoit que dès les premiers temps on a dû étendre un linge sur l'autel pour célébrer la messe, qui est une commémoration de la sainte cène. Cette précaution de propreté était surtout nécessaire dans les siècles où il y avait plus de fragments d'hostie à recueillir qu'à présent. Avant letroisième on ne mettait qu'une nappe sur l'autel. D'après Bocquillot, l'usage d'en mettre trois remonterait au neuvième siècle. Quoiqu'il en soit, depuis le quinzième cet usage fut généralement prescrit par les conciles, les missels, les cérémoniaux. Il est aujourd'hui universellement adopté dans l'Eglise. Les fabriques sont obligées de les fournir et de les entretenir dans un grand état de propreté. Il doit y en avoir sur tous les autels de l'église. On ne peut se servir de nappes d'autel qui ne seraient point en toile de chanvre ou de lin. (Voyez AUBE, LINGE D'ÉGLISE.) NAPPES DE COMMUNION. On donne ce nom à la large bande de toile attachée à la table de communion, et que les fidèles qui viennent recevoir la sainte Eucharistie étendent sur leurs mains. Pour être d'un bon effet elle doit descendre jusqu'au bas de la balustrade ou table de communion, et être placée à l'intérieur du sanctuaire, de façon que les dessins de la TOM. IV. 1 |