Récit historique sur la restauration de la royauté en France, le 31 mars 1814Rosa, 1816 - 103 Seiten |
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... Russie abattue , qui eût osé résister ? Mais ce grand désastre ouvrait un nouvel univers . Il créait en Europe une opposition formidable , en remplacement de cette soumission chez les faibles , de cette hésitation chez ce qui restait de ...
... Russie abattue , qui eût osé résister ? Mais ce grand désastre ouvrait un nouvel univers . Il créait en Europe une opposition formidable , en remplacement de cette soumission chez les faibles , de cette hésitation chez ce qui restait de ...
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... Russie . La force , la patience des Français comblèrent toutes ses exigences : mieux administrées , elles les auraient dépassées . La vaillance , la confiance encore inébranlée des soldats français réparèrent tous les défi- cits qui ...
... Russie . La force , la patience des Français comblèrent toutes ses exigences : mieux administrées , elles les auraient dépassées . La vaillance , la confiance encore inébranlée des soldats français réparèrent tous les défi- cits qui ...
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... Ceux qui étaient venus de Russie en France , pouvaient craindre de s'y trouver , ( 1 ) Plus d'une fois les alliés entrés en France , ont pensé à repasser le Rhin . comme ceux qui avaient été de France en Rus sie ( 29 )
... Ceux qui étaient venus de Russie en France , pouvaient craindre de s'y trouver , ( 1 ) Plus d'une fois les alliés entrés en France , ont pensé à repasser le Rhin . comme ceux qui avaient été de France en Rus sie ( 29 )
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... Russie , aux que- relles avec le pape , avaient complété l'éloigne- ment entre M. de Talleyrand et Napoléon ( 1 ) . ( 1 ) A son retour de Moskow , Napoléon tint un conseil pour délibérer sur la paix . Il déclara qu'elle tenait à la ...
... Russie , aux que- relles avec le pape , avaient complété l'éloigne- ment entre M. de Talleyrand et Napoléon ( 1 ) . ( 1 ) A son retour de Moskow , Napoléon tint un conseil pour délibérer sur la paix . Il déclara qu'elle tenait à la ...
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... Russie donna la lettre à un général d'artillerie qui le suivait , en lui disant : « lisez ; que me veut - il ? Il est bien tems , lorsqu'il m'a perdu . » Il allait continuer quand son at- tention fut attirée par une charge de cavalerie ...
... Russie donna la lettre à un général d'artillerie qui le suivait , en lui disant : « lisez ; que me veut - il ? Il est bien tems , lorsqu'il m'a perdu . » Il allait continuer quand son at- tention fut attirée par une charge de cavalerie ...
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31 mars à-peu-près affaires armées arrivant avaient avril baron Louis bataille bataille de Dresde bataille de Lutzen Belgique boulevard c'était Châtillon-sur-Seine chef chose cocardes blanches cœur comte DE NESSELRODE congrès de Châtillon conseil conseil-général contre-projet corps législatif cours alliées décisif déclaration de Francfort dès-lors desiré devait dignité Dresde duc de Dalberg ennemi esprits eût fallait forces garde nationale général gouvernement provisoire guerre heures hommes jours l'Angleterre l'armée l'empereur Alexandre l'Europe en armes LIBERTE ET PATRIE longtems Louis et moi Lutzen maison de Bourbon maux membres ment ministre Moniteur Moskow mouvemens n'avait n'était Napo Napoléon Bonaparte nation négociations Nesselrode paix passer pendant personnes peuple plénipotentiaire position pouvait présenta prince de Schwartzenberg prince vice-grand-électeur principes Prusse puissances alliées restait restauration rétablissement révolution Rhin rien royalistes royauté Russie S. M. l'empereur s'était sance sénat sénatus-consulte sentimens serait servi Buonaparte seul souverains alliés Talleyrand tems terme tion trône troupes trouvait victoire vœu Wurtchen
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Seite 88 - C'est à la ville de Paris qu'il appartient, dans les circonstances actuelles, d'accélérer la paix du monde. Son vœu est attendu avec l'intérêt que doit inspirer un si immense résultat. Qu'elle se...
Seite 84 - ... liberté, de l'indépendance nationale et de la paix. Il ne dépendait que de son gouvernement de mettre, par un seul mot , un terme aux souffrances de la nation , de lui rendre, avec la paix, ses colonies, son commerce et le libre exercice de son industrie. Voulait-il plus! Les puissances s'étaient offertes à discuter, dans un esprit de conciliation, ses \œux sur des objets de possession d'une mutuelle convenance qui dépassaient les limites de la France avant les guerres de la révolution.
Seite 97 - Il n'est pas un d'entre nous qui, dans le secret de son cœur, ne le déteste comme un ennemi public; pas un qui, dans ses plus intimes communications, n'ait formé le vœu de voir arriver un terme à tant d'inutiles cruautés. Ce vœu de nos cœurs et des vôtres, nous serions des déserteurs de la cause publique si nous tardions à l'exprimer.
Seite 81 - ... et de chercher à rejeter sur les alliés l'odieux des malheurs inséparables d'une guerre d'invasion. La marche des événemens avait donné à cette époque aux grandes cours le sentiment de toute la force de la ligue européenne.
Seite 88 - Bordeaux, l'occupation amicale de Lyon, les maux attirés sur la France, et les dispositions véritables de vos concitoyens. Vous trouverez dans ces exemples le terme de la guerre étrangère et de la discorde civile ; vous ne sauriez plus le chercher ailleurs. « La conservation et la tranquillité de votre ville seront l'objet des soins et des mesures que les alliés s'offrent de prendre avec les autorités et les notables qui jouissent le plus de l'estime publique. Aucun logement militaire ne...
Seite 99 - Elle vous donne les moyens de laisser prendre un généreux essor aux sentiments dont l'âme de chacun de vous est remplie, la volonté de sauver votre pays et la résolution d'accourir au secours d'un peuple délaissé. » Sénateurs, les circonstances, quelque graves qu'elles soient...
Seite 85 - Europe ; elle devait garder les positions et les points offensifs au moyen desquels son gouvernement avait , pour le malheur de...
Seite 86 - Il est temps enfin que les princes puissent, sans influence étrangère, veiller au bien-être de leurs peuples ; que les nations respectent leur indépendance réciproque ; que les institutions sociales soient à l'abri de bouleversemens journaliers, les propriétés assurées et le commerce libre.
Seite 92 - Qu'ils ne traiteront plus avec Napoléon Bonaparte, ni avec aucun de sa famille ; « Qu'ils respectent l'intégrité de l'ancienne France, telle qu'elle a existé sous ses rois légitimes.
Seite 95 - C'est lui qui nous a fermé les mers des Deux Mondes, qui a tari toutes les sources de l'industrie nationale, arraché à nos champs les cultivateurs, les ouvriers à nos manufactures. A lui nous devons la haine de tous les peuples, sans l'avoir méritée, puisque, comme eux, nous fûmes les malheureuses victimes, bien plus que les tristes instruments de sa rage. N'est-ce pas lui aussi...