Mémoires tirés des papiers d'un homme d'état sur les causes secrètes qui ont déterminé la politique des cabinets dans la guerre de la révolution ; depuis 1792 jusqu'en 1815: 6

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Ponthieu, 1832 - 497 Seiten
 

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Seite 264 - ... quant sur votre frégate, un homme de mar» que qui eût sa confiance ; que me reposant » sur les services qu'il a rendus aux Français, » sur sa bravoure et sur son courage , s'il me » montre de la confiance et qu'il veuille me se» conder, je peux accroître de beaucoup sa des
Seite 265 - Ali-pacha , et vous recueil» lerez aussi des renseignemens sur la situation » politique et militaire des différens états de ces » contrées. Vous vous rembarquerez ensuite sur » la frégate pour venir me rejoindre et me rendre » compte de tout ce que vous aurez fait. En » passant à Corfou , vous verrez le général Cha...
Seite 446 - L'ostentation de sa science militaire porta jusqu'au délire l'enthousiasme de cette cour de femmes. Le roi, la reine, lady Hamilton, le ministre Acton, le ministre Gallo et la plupart des courtisans ne se lassèrent pas d'abord d'écouter avec admiration le récit pompeux des opérations que le général autrichien allait entreprendre, à la tête de la nombreuse armée dont on lui confiait le commandement. Toutefois l'impression qu'il fit à la cour ne lui fut pas généralement favorable. Le coup...
Seite 174 - Nous vous avons donné la liberté, sachez la conserver. Vous êtes , après la France , la république la plus populeuse , la plus riche. Votre position vous appelle à jouer un grand rôle dans les affaires de l'Europe.
Seite 81 - Le 25 , au moment où elle reconnaissait la côte de Candie , elle fut jointe par la frégate la Justice qui venait de croiser devant Naples , et qui donna l'avis positif qu'une escadre anglaise était dans ces parages. Alors Bonaparte ordonna qu'au lieu de se diriger directement sur Alexandrie on manœuvrât pour attaquer l'Afrique au cap d'Azé, à vingt-cinq lieues d'Alexandrie , et qu'on ne se présentât devant cette ville que lorsqu'on aurait reçu d'autres avis. On sait que ce fut cette direction...
Seite 371 - T3onaparte lui avait formellement promis Mantoue à Léoben, et elle n'avait pas abandonné un moment l'espoir d'étendre ses limites jusqu'au Mincio. Ce fut par ce côté faible que le directoire, dans sa position critique, tenta d'attaquer l'énergie de la cour impériale. S'il eût voulu sacrifier la république romaine, et souscrire à quelques arrangemens relatifs à la Suisse, cette cour se serait maintenue en paix.
Seite 67 - Irlandais unis qui n'étaient plus un mystère, avaient encore fortifié le ministère anglais dans cetle opinion. Par conséquent, l'amirauté se borna à équiper en toute hâte une nouvelle escadre de renfort. Brest et Cadix restèrent bloqués par de puissantes flottes; on organisa la défense du pays, et l'on se crut à l'abri de toutes les entreprises de la France. D'après ce système, la Méditerranée resta presque entièrement libre pour les Français.
Seite 21 - ... même; il protesta que l'unique moyen de se » procurer quelque bienveillance, c'était l'em» ploi judicieux de quelque argent; qu'ils de» valent donc considérer si la situation de leur » pays n'exigeait pas qu'ils eussent recours à ce » moyen irrésistible. •» Les ministres américains observèrent que la » conduite du gouvernement français était telle, » qu'elle leur donnait fort lieu de craindre que, » quand même ils donneraient de l'argent, ils » n'en retireraient aucun fruit...
Seite 116 - ... gloire de la Prusse résident dans son union avec la France. Former cette union, la consolider, la fortifier, voilà quel doit être tout son système politique. Tout le changement à faire à son ancien système, c'est qu'elle se prononce et qu'elle se prononce franchement et promptement. Si, suivant la politique du grand Frédéric, elle hésite, ou paraît hésiter entre deux puissances, afin de faire payer plus cher son amitié par celle qu'elle préférera, elle est dans l'erreur ; elle...
Seite 342 - Une grande intimité s'établit entre lareine et lady Hamilton. Toutes les deux aimaient à se montrer avec la même parure, et causaient ensemble très familièrement. La reine donnait des soupers secrets où elle recevait le ministre Acton son favori, et l'ambassadrice d'Angleterre. Celle-ci couchait parfois dans la chambre de son auguste amie et elle exigeait des dames d'honneur presque les mêmes services que la fille de Marie-Thérèse. C'est dans cette position qu'en...

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