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Testament from Malagasy converts, who sought therein fuel for lust; a precaution not unknown in home penitentiaries. Many read Petronius and Martial without hurt, who yet give no quarter to a fantastic aestheticism, claiming dispensation from vulgar moral law on the score of devotion to beauty,-a faded beauty, little akin to the Tò Kaλóv, honestum, of a healthier, involuntary paganism. Nay, there are who cannot stomach modern novels, which, in lip-service decorous to prudery, but rotten at heart, fret against the inexorable law (Mark 9 41) quisquis scandalizaverit unum ex his pusillis (in Platonic garb, maxima debetur puero reverentia). Militant virtue often has to face the alternative presented to St Paul', and may be forgiven if sometimes falling short of the apostle's tact. The early church fought and overcame the grossest pollutions of the stage and the home, but the language of Clement, Tertullian, Jerome, is often as broad as that of satire. Every candid critic will eye with a generous

1 Chrys. hom. v (vulgo iv) in ep. ad Rom. p. 455a äğıov dè lavμáoai kai ἐνταῦθα τοῦ Παύλου τὴν σύνεσιν, πῶς εἰς δύο πράγματα ἐμπεσὼν ἐναντία, ἀμφότερα ἤνυσε μετὰ πάσης ἀκριβείας. ἐβούλετο γὰρ καὶ σεμνῶς εἰπεῖν, καὶ δακεῖν τὸν ἀκροατήν· ταῦτα δὲ ἀμφότερα οὐκ ἐνῆν, ἀλλὰ θάτερον ἐμποδίζει θατέρῳ. ἂν μὲν γὰρ σεμνῶς εἴπῃς, οὐ δυνήσῃ καθικέσθαι τοῦ ἀκούοντος· ἐὰν δὲ βουληθῇς καθάψασθαι σφοδρῶς, ἀνάγκην ἔχεις ἀπογυμνῶσαι σαφέστερον τὸ λεγόμενον. ἀλλ ̓ ἡ συνετὴ καὶ ἁγία ψυχὴ μετὰ ἀκριβείας αμφότερα ἴσχυσε, τῷ τῆς φύσεως ὀνόματι καὶ τὴν κατηγορίαν αὐξήσας, καὶ ὥσπερ παραπετάσματί τινι χρησάμενος εἰς τὸ σεμνὸν τῆς διηγήσεως. It augurs well for the White Cross Army that among its leaders are women-συνεταὶ καὶ ἅγιαι ψυχαί who, knowing debauchery by life-long ministry to its dupes, instinctively season plainness with purity of speech.

2 Several pages of this excellent writer are veiled in Latin in Clark's Ante-nicene Fathers. Yet that miracle of learning, Johannes v. Müller, one of the best of men, writes to his brother (Werke, vi 39, Vienna 27 Dec. 1794) Gelesen habe ich seit meinem letzten...den Pädagogen des Clemens Alexandrinus. Lies ihn auch du; die Sitten seiner Zeit sind vortrefflich daraus zu entnehmen, und seine Art ist seelenvoll; ich habe ihm das Gebet am Ende laut nachgesprochen.'

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charity weapons wielded by Christianity in its life and death struggle with decaying heathenism.

Adam Sedgwick was the survivor of a Cambridge which 'laughed and shook in Rabelais' easy chair,' but his conversation was bracing to the moral fibre, fresh and keen as the breezes on Ingleborough or Whernside.

A critic, admired beyond his own country', passes, in two widely read books, a judgement on Juvenal, which, if just, would leave to us barely a pathological interest in the man or his work.

M. Boissier assumes that Juvenal's estimate of his age differs from that of all (1) his contemporaries'.'

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Qui donc trompe la postérité, qui nous a menti, de l'histoire, qui dit tant de bien de cette époque, ou du poëte, qui en a laissé des tableaux si repoussants? Ce problème est le plus important de ceux que soulève la lecture du satirique latin. Certes l'écrivain et le poëte sont intéressants à étudier chez lui, mais il importe bien plus de connaître ce que valent l'homme et le moraliste..........

Il est rare que la personnalité d'un satirique, quand elle se fait trop voir, n'enlève pas quelque poids à ses leçons...Juvénal, en se cachant3, a su échapper à tous ces reproches. Comme on connaît très-mal sa vie, rien n'empêche ses admirateurs de lui en imaginer une qui soit tout à fait en rapport avec les sentiments qu'il exprime, de se le figurer, non pas tel qu'il était, mais comme il devait être. C'est ainsi que l'obscurité l'a grandi. Cette main qui sort des ténèbres pour frapper une société

Paris 1875 p. 321.
Every page of my

1 One of his books at least has been translated into German. 2 Gaston Boissier l'opposition sous les Césars. La religion Romaine d'Auguste aux Antonins II 170. book disproves this assumption. Tacitus and Pliny both were engaged in the prosecution of Marius Priscus, and Juvenal, where he records the oppression of the provinces, is careful to note the damnatio, the fulmen iustum, which avenged it. Nowhere does he rail at the government of Trajan or Hadrian. The opening of s. vii accords perfectly with Tac. Agr. 3 beatissimi saeculi ortu.

3 Our ignorance of Juvenal's life is not due to concealment on his part; had he been a contemporary of Persius, Suetonius would have recorded his, history. He has less autobiography than Horace, simply because his aim is different. His mind is revealed with perfect frankness.

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coupable a pris quelque chose d'étrange et d'effrayant. Ce n'est plus un satirique ordinaire, un homme dont l'autorité est limitée par les faiblesses de sa vie, c'est la satire elle-même qui venge la morale et la vertu outragées.

Il faut pourtant le faire sortir de ces ombres et jeter, s'il est possible, un rayon de lumière sur cette figure qui nous fuit. Quelque soin qu'il ait eu de parler le moins possible de lui, ses ouvrages laissent échapper de temps en temps des confidences discrètes qu'il importe de recueillir1.

The question, stated with an emphase and cri de l'école appropriate to the subject, is thus answered. Juvenal had a moderate income2.

Dans un passage curieux où il s'élève contre ceux qui sont insatiables, il essaie de fixer la limite où l'on doit raisonnablement s'arrêter dans la recherche de la fortune. Cette limite est pour lui le revenu de trois. chevaliers réunis, c'est-à-dire 12,000 livres de rente3. C'était mettre assez. haut son idéal....Il est donc permis de penser que si Juvénal n'était pas aussi riche qu'il aurait voulu, s'il ne possédait pas tout à fait les 12,000 francs de rente qui lui semblaient nécessaires pour bien vivre...

By the same canons of interpretation I could demonstrate that Molière sets forth Harpagon as a model of virtuous prudence.

Hear Juvenal himself in the immediate context:

mensura tamen quae

sufficiat census, si quis me consulat, edam.

in quantum sitis atque fames et frigora poscunt, quantum, Epicure, tibi parvis suffecit in hortis,

quantum Socratici ceperunt ante penates.

The standard is that of the gospels and of St Paul.
M. Boissier continues his revelations:

lorsqu'il vint d'Aquinum à Rome il ne se mit pas en peine de choisir un métier qui pût le nourrir. Il suivit uniquement ses préférences et se décida pour cette éloquence d'apparat et d'école qu'on appelait la décla

1 L'opposition pp. 321, 323.

2 ibid. 324-5, citing sat. xi 64, 150. xii 11.

3 xiv 322.

5 L'opposition pp. 326-8.

4 xiv 316-320.

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mation. Voilà un goût bien étrange chez un esprit qui nous semble de loin si sérieux1. ..Il voulut évidemment se faire connaître; il espérait arriver à la réputation et faire parler de lui dans Rome. Y est-il parvenu? a-t-il acquis, dans ces exercices d'école, un nom qui répondit à son talent? Cela paraît douteux 2...... On a remarqué aussi qu'en général il est mal disposé pour ceux qui suivaient la même carrière que lui et qui y avaient mieux réussi. Il ne manque pas une occasion de se moquer de Quintilien; il plaisante en passant Isée, ce déclamateur grec qui fit courir Rome entière, et auquel Pline a consacré une de ses lettres.

M. Boissier should avoid detail, for the reader may verify his quotations. Quintilian is mentioned four times (vi 75. 280. vii 186. 189), always with great respect, as the recognised head of his profession.

Nor is Isaeus named with scorn, but simply as proverbial for fluency (iii 73 74 sermo promptus et Isaeo torrentior), a character confirmed by Pliny.

But Juvenal was a parasite3! Martial (XII 18), escaped from the client's bondage to his native Spain, commiserates Juvenal, sweating under the cumbrous toga, as he climbs Mt. Caelius to pay court to his patrons.

Juvénal ne connut pas ces bonnes fortunes; rien n'indique qu'il ait pénétré dans l'intimité des grands seigneurs; probablement (!) il ne dépassa jamais leurs antechambres. Il faut voir aussi comme il envie (!) le sort de ce Virgile un petit propriétaire de Mantoue...... Ce n'est pas que Juvénal eût besoin de tendre la main comme les autres; sa fortune lui permettait de se passer de l'aumône de 10 sesterces, mais il voulait sans doute (!) se faire des protecteurs puissants, il tenait peut-être (!) de se mêler de quelque manière à ce monde qui n'avait pas d'autre accès pour lui, et ce désir lui faisait braver l'ennui de ces visites matinales.......Sa huitième satire semble n'être d'abord que le développement d'une thèse morale à la façon de Senèque; mais on sent bientôt que d'anciennes blessures se réveillent, et un accent personnel et passionné remplace ces généralités philosophiques...... Que de rancunes accumulées laissent entrevoir ces paroles, et comme on y sent la colère que le poëte a dû

1 What does M. Boissier say to Quintilian?

2 So? What then is the meaning of Mart. vII 91 1 facunde... Iuvenalis ?

3 L'opposition pp. 328-333.

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ressentir des mépris de ce grand monde, où son talent semblait devoir lui donner une place, et qui ne voulut pas s'ouvrir pour lui!

Hitherto we have heard in the 8th satire the most spirit-stirring noblesse oblige in all literature. It seems it breathes merely the spite of an upstart, blackballed by exclusive circles, for whose society he would cheerfully surrender freedom and a good conscience.

Repoussé par la bonne (!) compagnie, Juvénal se retira dans la mauvaise. Il a pris soin de nous faire connaître lui-même quelques-unes des personnes qu'il fréquentait; société en vérité fort étrange pour un homme qui faisait profession de faire prêcher la vertu. Je ne dis rien de Martial, quoiqu'il fût loin d'être exemplaire; son amitié, s'il était seul, ne témoignerait pas trop contre Juvénal; (who is made responsible for the character of Naevolus and all the others addressed in his satires.)

From an ordinary writer in the Revue des deux mondes no one would expect an acquaintance with the gospels; but the author of a history of Roman religion during the first two centuries, might remember Who was blamed as 'the friend of publicans and sinners' and how the early Christians offended Celsus by seeking the lost. It is the crowning glory of Juvenal, as of Lord Shaftesbury and Gen. Gordon, that he had compassion on the oppressed, the provincial and the slave, nor disdained the makings of human dignity even in a parasite or a Naevolus; sympathising, as we are only now beginning to do, with the victims of purse-proud ßpis, insolence or lust2.

1 L'opposition 333-337.

2 The one count which seems to me just in M. Boissier's long indictment, is when he says (p. 335) of xi 186-189: "Voilà des railleries singulières, et il faut avouer que ce n'était pas un monde délicat et distingué que celui où l'on pouvait se permettre de plaisanter ainsi son ami sans craindre de le fâcher." There are passages far grosser in expression, which cause me no pain at all; I can imagine a virtuous motive for them; but I cannot see how to acquit these verses of flippancy. The wonder is that a friend of Martial's, so little tied by convention, has not oftener committed himself.

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