Histoire de Provence, Band 4

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Lecointe, 1837

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Seite 387 - ... qu'ils ont frappé, avides qu'ils étaient d'inspirer la terreur par le choix de la victime. Ainsi périt le dernier des Gracques de la main des patriciens; mais, atteint du coup mortel, il lança de la poussière vers le ciel, en attestant les dieux vengeurs; et de cette poussière naquit Marius, Marius, moins grand pour avoir exterminé les Cimbres que pour avoir abattu dans Rome l'aristocratie de la noblesse.
Seite 387 - Dans tous les pays, dans tous les âges, les aristocrates ont implacablement poursuivi les amis du peuple; et si, par je ne sais quelle combinaison de la fortune, il s'en est élevé quelqu'un dans leur sein, c'est celui-là surtout qu'ils ont frappé, avides qu'ils étaient d'inspirer la terreur par le choix de la victime. Ainsi périt le dernier des Gracques de la main des patriciens; mais, atteint du coup mortel, il lança de la poussière vers le ciel, en attestant les dieux vengeurs; et de cette...
Seite 387 - ... au respect dû à l'autorité royale ou aux droits de la nation. Nobles provençaux, l'Europe est attentive, pesez votre réponse. Hommes de Dieu, prenez garde : Dieu vous écoute. Que si vous gardez le silence, si vous vous renfermez dans les vagues déclamations que vous avez lancées contre moi, souffrez que j'ajoute un mot : Dans tous les pays, dans tous les âges, les aristocrates ont implacablement...
Seite 353 - ... régime que j'attaque fut toujours à peu près « le même ; les lois que je crois devoir déférer « à votre censure, sont presque aussi anciennes
Seite 2 - France, a bien marqué que ce n'était pas comme un accessoire à un principal, mais comme un principal à un autre principal ». «Nous étions allés nous asseoir au petit café de la place que connaissent tous les pèlerins de Maillane.
Seite 388 - Non ! les outrages ne lasseront pas ma constance : j'ai été, je suis, je serai jusqu'au tombeau l'homme de la liberté publique, l'homme de la constitution. Malheur aux ordres privilégiés, si c'est là plutôt être l'homme du peuple que celui des nobles ! car les privilèges finiront ; mais le peuple est éternel.
Seite 388 - Pour moi qui dans ma carrière publique n'ai jamais craint que d'avoir tort; moi qui, enveloppé de ma conscience et armé de principes, braverais l'univers : soit que mes travaux et ma voix vous soutiennent dans l'assemblée nationale, soit que mes vœux seuls vous y accompagnent, de vaines clameurs, des protestations injurieuses, des menaces ardentes, toutes les convulsions, en un mot, des préjugés expirants , ne m'en imposeront pas. Eh ! comment...
Seite 45 - Le lion jeune le vieux surmontera ; En champ bellique, par singulier duel, Dans cage d'or les yeux lui crèvera... Deux plaies une ; puis mourir, mort cruelle...
Seite 433 - ... plus spécialement au maintien de la constitution et au soulagement du peuple, et qui, décidé à s'ensevelir avec la magistrature, veut vivre et mourir citoyen provençal, bon et fidèle sujet du comte de Provence, roi de France.
Seite 432 - d'un peuple jaloux de sa constitution et de sa « liberté , idolâtre des vertus de son Roi. « Dans des circonstances plus désastreuses , je « viens remplir un ministère non moins irnpo...

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