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L'EMPIRE LIBÉRAL

ÉTUDES, RÉCITS, SOUVENIRS

TOME QUINZIÈME

COMMENTAIRE DE LA LOI SUR LES ORDRES (1859).
COMMENTAIRE DE LA LOI DES COALITIONS (1864).
DÉMOCRATIE ET LIBERTÉ (1867).

LE 19 JANVIER (1869).

UNE VISITE A LA CHAPELLE
LAMARTINE (1874).

DES MÉDICIS (1872).

PRINCIPES ET CONDUITES (1875).

LE MINISTÈRE DU 2 JANVIER, MES DISCOURS (1875).

CONCILE DU VATICAN (1877).

THIERS A L'ACADÉMIE (1879).
LIBERTÉ DES SOCIÉTÉS (1880).

LE PAPE EST-IL LIBRE A ROME? (1882).
LE CONCORDAT EST-IL RESPECTÉ? (1883).
LE CONCORDAT ET LA

L'ÉTAT (1885).

SÉPARATION

DE

L'ÉGLISE ET

DE

LE CONCORDAT ET LE GALLICANISME (1885). MANUEL DE DROIT ECCLÉSIASTIQUE (1885). 1789 ET 1889 (1889).

MICHEL-ANGE (1892).

DISCOURS POUR LE PRIX DE VERTU (1892).
SOLUTIONS POLITIQUES ET SOCIALES (1894).
MARIE-MAGDELEINE, récit de jeunesse (1896).
LE FEMINISME. Conférence (1902).

LA FEMME DANS LES LUTTES RELIGIEUSES (1903). Conférence. MANUEL DE DROIT ECCLÉSIASTIQUE, tome II (1907).

Tome Ier.
Tome II.

Tome III.

Tome IV.

Tome V.

Tome VI.

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L'EMPIRE LIBÉRAL

Du Principe des Nationalités (1895).
Louis-Napoléon et le coup d'État (1897).
Napoléon III (1898).

Napoléon III et Cavour (1899).

L'Inauguration de l'Empire libéral. Le Roi Guil

laume (1900).

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coalitions (1901).

Tome VII.
Tome VIII.
Tome IX.

Tome X.

Tome XI. Tome XII. Tome XIII.

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Le Démembrement du Danemark (1903).

L'Année fatale.

Le Désarroi (1905).

Sadowa (1904).

L'Agonie de l'Empire autoritaire (1906).
- La Veillée des Armes (1907).

-

Le Ministère du 2 janvier (1908).
Le Guet-Apens.

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Hohenzollern.

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œcuménique. Le Plébiscite (1908).

Tome XIV. La Guerre (1909).

Tome XV.

Étions-nous prêts? (1911),

L'EMPIRE LIBÉRAL

ÉTUDES, RÉCITS, SOUVENIRS

« A aucune époque l'armée n'a reçu une édu-
cation plus complète au point de vue de la guerre...
Nous ne pouvons jamais être surpris. Nous
avons une armée excellente, instruite, pleine
d'ardeur, parfaitement organisée... il ne lui man-
que rien.
Nous sommes tellement prêts qu'il
faut être trois fois sage pour ne pas déclarer la
guerre. Vous avez, sire, la plus belle armée
du monde.

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GARNIER FRÈRES, LIBRAIRES-ÉDITEURS

6, RUE DES SAINTS-PÈRES, 6

1911

Hi

326824

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L'illustre Michelet, qui fut mon maître et mon ami, a dit : « Tuer un homme, c'est un crime. Mais qu'est-ce, tuer une nation? Eh bien! il y a quelque chose de plus fort que de la tuer, c'est de l'avilir, la livrer à l'outrage de l'étranger, c'est de la faire violer et de lui ôter l'honneur. Il y a pour une nation, comme il y a pour une femme, une chose qu'elle doit défendre, ou plutôt mourir. » Ce sentiment a été le seul qui ait inspiré en 1870 le cabinet du 2 janvier et qui l'a obligé, malgré son horreur de la guerre, à appeler le peuple français aux armes. Il ne rêvait pas d'accroître notre territoire qu'il estimait suffisamment étendu; il ne poursuivait pas la revanche

T. XV.

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