le prince-primat, et au Collège des princes de la confédération du Rhin. Journal officiel. - Le prince souverain de Wurtzbourg, frère de l'Empereur d'Autriche, a positivement accédé à la nouvelle confédération qui a été formée par les princes du midi de l'Allemagne. Ainsi, on doit regarder l'Etat de Wurtzbourg comme faisant partie de la confédération du Rhin. Journal officiel. - Le mardi, 23 de ce mois, LL. MM. l'EMPEREUR et l'Impératrice ont daigné honorer de leurs signatures le contrat de mariage de M. Paul-Philippe de Ségur, maréchal-des-logis de S. M. l'EMPEREUR, c ef d'escadron de chasseurs, fils de S. Exc. M. le grand-maître des cérémonies, avec mademoiselle de Luçay, dame du palais, adjointe de madame sa mère, et fille de M. de Luçay, premier préfet du palais. - L'envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de Prusse, M. le général de Knobelsdorff, est parti le 1 octobre pour aller rejoindre l'EMPEREUR à Mayence. On croit que c'est en conséquence d'un courrier qu'il a reçu de Berlin, le surlendemain du départ de S. M. I. et R. - On écrit de Brunswick, en date du 20 septembre, que le prince héréditaire Charles-Georges-Auguste de Brunswick est mort, le 19, des suites d'une colique affreuse. Celte perte inattendue a causé la plus vive douleur aux habitans de ce duché. Le prince Charles étoit né à Londres, le 8 février 1766, et avoit épousé en 1790, la princesse Frédérique-LouiseGuillelmine d'Orange. Un décret impérial, du 20 septembre, contient les dispositions suivantes : NAPOLÉON, Empereur des Français et Roi d'Italie, Quoique l'organisation de tous les pouvoirs publics assure à tous nos sujets les moyens de présenter leurs demandes, et d'obtenir justice, nous avons considéré qu'ils peuvent desirer dans certains cas étrangers à la marche ordinaire de l'administration, de faire arriver leurs réclamations jusqu'à nous; la sollicitude pour le bien-être de nos sujets, et l'exacte distribution de la justice, qui nous ont porté à établir un moyen de recevoir les pétitions qui auroient pour objet un juste recours à notre autorité, nous ont déterminé à donner à cette institution une organisation définitive et plus étendue; à quoi voulant pourvoir, de l'avis de notre conseil d'Etat, nous avons décrété et décrétons ce qui suit : Art. I. Il y aura une commission des pétitions, composie de deux conseillers en notre conseil d'Etat, quatre maitres des requêtes et quatre auditeurs. II. Cette commission sera renouvelée tous les trois mois. III. Son service sera réglé de manière qu'il y ait trois fois par semaine, depuis dix heures du matin jusqu'à midi, en notre palais impérial des Tuileries, l'un desdits conseillers d'Etat, deux maîtres des requêtes et deux auditeurs, lesquels seront chargés de recevoir les pétitions et d'entendre les péti tionnaires. . IV. Une fois par semaine, la commission se réunira dans la salle des séances de notre conseil d'Etat, pour procéder à l'examen des petitions. V. Une fois par semaine, un des deux conseillers d'Etat nous apportera les pétitions qui seront dans le cas d'être mises sous nos yeux, et pour lesquelles la commission pensera qu'il seroit besoin d'une décision spéciale de nous. Pendant la durée de nos voyages, ces pétitions seront adressées, avec l'avis de la commission, à notre ministre secrétaire d'Etat. -La commission des pétitions, composée de MM. BigotPréameneu, et Maret, conseillers d'Etat; Molé, Pasquier, Portalis, Wischer de Celles, maîtres des requêtes; Canouville, Lafond, Redon, Tournon, auditeurs, recevra les pétitions et entendra les pétitionnaires, les lundi, mercredi et vendredi de chaque semaine, de dix heures à midi, au palais des Tuileries. FONDS PUBLICS DU MOIS DE SEPTEMBRE. DU SAMEDI 27. C p. 0/0 c. J. du 22 mars 1806, fermée. oof ooc. ecc. noc. ooc ooc ooc oc. oof oof coc. cof. Idem. Jouiss. du 22 septembre 18c6 63f. 9oc. Soc 75c Scc 7 c. 75c of G Act. de la Banque de Fr. oooof ooc 000sf ooc nonof. oooof roc DU LUNDI 29. C p. olo c. J. du 22 mars 1806, fermée. coc oof cof. ooc. ouf occ o cooc ooc. ooc. occ ooc Item. Jouiss. du 22 septembre 1806 64f. 63f 8oc 6oc òcc Act. de la Banque de Fr. 1127f. 5oc. 1126f 25c j. du 23 sept. oooof. DU MARDI 30. C pour o/o c. J. du 22 sept. 1806. 64f 631. gʊe 700 6 c. 631 5oc ooc. oof oof roc oof. Idem. Jouiss. du 22 mars 1807. 61f. 00c or c. ooc. ooc Act. de la Banque de Fr. ocoof ooc oooof. j. du 23 sept. occ. oooof ooc. DU MERCREDI 1. octobre. C p. oo c. J. du 22 sept. 1806, 63f. Soc. 85c8cc 75c 64f. 63f gec ooc. ooc. ooc of. Idem. Jouiss. du 22 mars 1805. 61f oof. ooc. ooc ooc ooc onc Act. de la Banque de Fr. 1131f 5oc 1134fj. du 23 sept. ooc oof ooc. oof DU JEUDI 2. ́—C p. 0/0 c. J. du 22 sept. 1806, 64f 15c 20c 25c 20c co€ Idem. Jouiss. du 22 mars 1807. oof coc oof ooc ooc onc oof ooc Act. de la Banque de Fr. 1136f. 5oc. 35c. 25c jouiss. du 23 sept. 000of DU VENDREDI 3. -C p. ojo c. J. du 22 sept. 1806, 64f 10c 25c 200 3.c. onc. coc goc 6oc oor oof Idem. Jouiss. du 22 mars 1807. 61 fooc ooc. ooc ooc coc Act. de la Banque de Fr. oooof jouiss. du 23 sept. oooof ooc.00€. (No. CCLXXIII.) MERCURE DE FRANCE. POÉSIE. LE TRIOMPHE DE NOS PAYSAGES, ODE (1). Quot! de Tibur, de Lucrétile Horace a vanté les douceurs; Et nous, dans un oubli stérile Nous laissons nos bords enchanteurs : Nous taisons ces frais Elysées, Ces retraites favorisées De Zéphyr, du calme et des eaux, Seroit-ce l'onde de Pénée Tivoli, Blanduse, Albunée, Vous n'êtes plus que de vains noms ! Orion suit le daim timide Sur les hauts chênes de Sennar; Et Céphale, toujours fidèle, Y voit d'une aurore plus belle (1) Cette ode a déjà été imprimée; mais l'auteur y a fait des changemens; et elle paroft aujourd'hui, pour la première fois, telle qu'elle est avouée par lui. (Note du rédacteur.) D La Seine et l'Aurore descendent Leurs ondes, leurs rayons s'étendent Rougir les nuages du soir. Jardin pompeux qui nous étales (2) La colline qui vers le pôle (4) Je sais que l'amant d'Erigone Dans ses labyrinthes nouveaux : (1) Beau pavillon des Tuileries, au bord de la Seine, à l'aspect du midi et du couchant. (2) Les Tuileries. (3) Village consacré par les maisons de campague de Molière et de Boileau. (4) Montmartre. Ici les bois de Romainville Mais le dieu léger d'Idalie M'offre un antique monument (2). Est-ce l'art magique d'Armide Hébé plus fraîche et moins ornée Tu me présentes des richesses, (1) Les Prés Saint-Gervais. (2) Le château de Madrid, actuellement détruit. (3) Saint-Cloud. |