Abbildungen der Seite
PDF
EPUB

་་་་་་་

ན་་་་་བའ་པ་-་་་་་་་

or, serait offerte à M. de Caumont, en témoignage des mémorables services rendus par lui aux sciences, à l'agriculture, à la glorification des monuments nationaux; en un mot, à l'œuvre de la décentralisation intellectuelle, par l'union active et féconde des académies de province.

« Nous vous prions, en conséquence, de vouloir bien prendre part à la souscription que nous avons été chargés d'organiser pour arriver à la réalisation de ce vœu du Congrès.

« Le chiffre de la souscription sera fixé ultérieurement d'après le nombre des souscripteurs. Ce chiffre ne pourra, dans aucun cas, dépasser 10 francs. Un exemplaire en bronze de la médaille sera mis à la disposition de chacun des souscripteurs.

« Les adhésions devront être adressées à M. Leroyer, directeur de l'École professionnelle à Vincennes, spécialement chargé de les réunir, ou à chacun des autres membres soussignés, de la Commission d'exécution de la médaille.

« Nous vous prions de vouloir bien provoquer des adhésions à notre projet parmi les membres des académies dont vous faites. partie.

«En attendant, Monsieur et cher Collègue, nous vous renouvelons ici l'expression de nos sentiments de bonne confraternité et d'entier dévouement. »

Les membres de la commission:

D. DE LA CHAUVINIÈRE, membre de l'Institut des Provinces, président
de la Commission, 40, r. des Saints-Pères, à Paris.
D'ALBIGNY DE VILLENEUVE, de l'Inst. des Prov., à St-Étienne (Loire).
R. BORDEAUX, de l'Inst. des Prov., à Évreux (Eure).

CHALLE, Sous directeur de l'Inst. des Prov., à Auxerre (Yonne).
Vicomte DE Cussy, de l'Inst. des Prov., 26, r. Caumartin, à Paris.
GOMART, de l'Inst. des Prov., à Saint-Quentin (Aisne).
Comte A. D'HÉRICOURT, de l'Inst. des Prov., à Arras (Pas-de-Calais).
LEHARIVEL-DUROCHER, de l'Inst.des Prov., 55, r. Cherche-Midi, à Paris.
G. A. LEROYER, de l'Inst. des Prov., 62, r. de Fontenay, à Vincennes.
Comte DE MELLET, de l'Inst. des Prov, à Chaltrait, près Épernay.
Marquis DE FOURNES, de l'Inst., des Prov., secrétaire de la Com-
mission à Vaussieux, par Saint-Léger (Calvados).

[subsumed][subsumed][merged small][graphic][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][merged small][merged small][merged small]

XIII Siècle 10, Châsse de St Taurin à Evreux.-XIV: Siècle 11, St Louis d'Anjou, d'après Simon de Crémone.12, Evêque anglais, d'après Pugin.-XV Siécle 13, St Zénon, d'après Masaccio. 14, Evêque d'après Crivelli -15, Evêque, d'après un tableau du Musée d'Amiens (1496). XVI Siècle 16, Mitre Archevêque de Reims (1545-1574). XVII Ciécle 17, Mitre simple d'apres Bonanni d'après Leber

du

Cardinal Charles de Lorraine, XVIII Siècle 18, Mitre précieuse,

PONTIFICALIA DE ST LOUIS D'ANJOU

ÉVÊQUE DE TOULOUSE

Conservés à Brignoles (Var)

CINQUIÈME ARTICLE

CHAPITRE V.

LA MITRE.

? IV.

Formes de la Mitre à partir du XIe siècle.

Ainsi que je crois l'avoir démontré dans le paragraphe précédent, la coiffure épiscopale, d'abord simple couronne, changea en mitre par l'adjonction d'un voile ou écharpe. Participant à la fois du costume sacerdotal païen, du keffieh et conséquemment de la tiare juive, cette mitre devait être identique à la cidaris posée sur la tête de saint Grégoire de Nazianze, lors de son élévation à l'épiscopat' (IVe siècle). Elle est mentionnée dans ce vers de Théodulfe:

[ocr errors]

1

Voir le numéro de juin, page, 281.

Atque curarum simul et coronarum (oteçάvwv) socium asciscis. Id«< circo me pontificem ungis, ac podere cingis capitique cidarim (xíôaptv) im« ponis. » S. GREG. NAZ., Orat. V. La coiffure liturgique des prêtres cophtes, mouchoir retenu à l'aide d'une longue écharpe nouée derrière la tête, et dont les bouts frangés descendent très-bas, peut donner, selon moi, vu ses nombreux rapports avec la corona de saint Amand, une idée de la cidaris épiscopale au IVe siècle. V. La Gerarchia eccl., pl. 90 et 91.

TOME V. Septembre 1861.

33

Illius ergo caput resplendens mitra tegebat '.

Et l'infula remise par Hérard, archevêque de Tours, à Electramn, évêque de Rennes, lors du sacre de ce dernier (866)2, n'était pas autre chose. Il est inutile d'expliquer comment, en face d'une pareille coiffure aussi difficile à mettre qu'à ôter, Alcuin a pu dire qu'on célébrait les saints Mystères non pileatus; cela va de soi: mais il est bon de constater que la mitre primitive dura plus longtemps qu'on ne le pense et qu'un souvenir en est resté parmi les Pontificalia du Pape. A la levée du corps de saint Goslin, abbé d'un monastère de Turin (1061), son chef portait une couronne 3. Lorsque le Pape officie pontificalement, après s'être revêtu de l'aube, il lie autour de son cou en manière de capuchon et place sur sa tête jusqu'à ce qu'il ait passé la chasuble, un voile de soie trèsfin, nommé fanon. Ce voile, que Paris de Grassis définit ainsi dans son Cérémonial manuscrit, « phanon dicitur superhumerale, est velum olim trium colorum variegatum, nunc et lineum filis aureis contextum », est aussi appelé orale. Innocent III est le premier écrivain qui le mentionne 3. Je n'ai point à m'occuper ici des diverses opinions émises à l'endroit du fanon; je me bornerai à dire que Ciampini croit en avoir reconnu un spécimen sur une figurine des portes de bronze de l'oratoire des SS. Jean-Baptiste et l'Évangéliste au baptistère

2

Loc. cit. v. 720.

་ Pontificali enim infula adornantes. » SIRMOND, Append., t. 11, Conc. Gall., Form. ant. promotionum episc., no 15.

3 Invent. corp. S. Goslini Abb. (1472); Act. SS. Feb., t. 11, p. 632, no 4. Corpusque pallio, corona quam mitram dicimus... more majorum decenter

«< contectum. »

--

4 De Lit. Rom. Pont., lib. I, C. 18. Hierolex FANON.- La Gerarchia eccl., c. 66.

De Myst. Missæ, lib. 1, c. 53. Orale.

« ZurückWeiter »