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Ordre de l'amiral Nelson, à bord de la Méduse, en rade des Dunes. Le 18 août 1801..

LE vice-amiral Nelson éprouve la plus vive satisfaction en envoyant aux capitaines, officiers et soldats qui sont sous son commandement, et qui ont été employés dans la dernière attaque de la flotille ennemie à Boulogne un extrait de la lettre qu'il a reçue du premier lord de l'amirauté, qui, nonseulement approuve leur zèle constant, mais qui leur donne les plus grands éloges.

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Le vice-amiral les assure que l'ennemi n'aura pas long-temps lieu de se vanter de sa sécurité : ils peuvent compter que sous peu de temps ils les conduira lui-même à l'ennemi, et les mettra à même d'anéantir sa flotte.

Lord Nelson est convaincu que s'il avait été possible à des hommes d'enlever la flotille ennemie ceux qu'il a employés l'auront enlevée. Le moment où les Français auront l'audace de renoncer aux chaînes qui fixent leurs vaisseaux au rivage, lord Nelson est bien persuadé que ce moment sera celui où ses braves compagnons conduiront la flotte dans un de nos ports d'Angleterre, ou qu'elle sera coulée à fond.

ports. Les officiers de l'artillerie ont dirigé leurs bombes avec beaucoup d'habileté. Je suis fàché d'être obligé de mander que le capitaine Fyers, de l'artillerie royale , a été légèrement blessé par l'éclat d'une bombe ennemie. Il y a eu aussi deux matelots blessés.

En ce moment une barque canonnière à platfond vient de couler bas encore.

Extrait d'une lettre du lord Saint-Vincent au lord

Nelson , datée du 17 août 1801.

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Il ne nous est pas donné de commander les succès ; votre seigneurie et les braves officiers sous votre commandement méritaient de les obtenir, et je ne puis suffisamment exprimer mon admiration pour le zèle et le courage avec lesquels cette courageuse expédition a été suivie. Il était impossible de prévoir que la flotille ennemie fût attachée au rivage, et que les vaisseaux fussent attachés les uns aux autres. Les plus grands éloges sont dus à votre seigneurie, et à tous ceux sous votre commandement qui ont participé à cette brave entreprise.

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Ordre de l'amiral Nelson, à bord de la Méduse,

en rade des Dunes. Le 18 août 1801.

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Le vice-amiral Nelson éprouve la plus vive satisfaction en envoyant aux capitaines, officiers et soldats qui sont sous son commandement, et qui ont été employés dans la dernière attaque de la flotille ennemie à Boulogne un extrait de la lettre qu'il a reçue du premier lord de l'amirauté, qui , nonseulement approuve leur zèle constant, mais qui leur donne les plus grands éloges. Le vice-amiral les assure que

l'ennemi n'aura pas long-temps lieu de se vanter de sa sécurité : ils

peuvent compter que sous peu de temps ils les conduira lui-même à l'ennemi , et les mettra à même d'anéantir sa flotte. Lord Nelson est convaincu

que sible à des hommes d'enlever la flotille ennemie , ceux qu'il a employés l'auront enlevée. Le moment où les Français auront l'audace de renoncer aux chaines qui fixent leurs vaisseaux au rivage, lord Nelson est bien persuadé que ce moment sera celui où ses braves compagnons conduiront la flotte dans un de nos ports d'Angleterre , ou qu'elle sera coulée à fond.

s'il avait été pos

Lettre du premier Consul au roi d'Angleterre.

Paris , le 5 nivose an 8. (26 décembre 1799.)

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« APPELÉ, par le voeu de la nation française , à occuper la première magistrature de la République, je crois convenable, en entrant en charge , d'en faire directement part à V. M. La guerre qui, depuis huit ans, ravage les quatre parties du monde doit-elle être éternelle ? n'est-il aucun moyen

de s'entendre?

» Comment les deux nations les plus éclairées de l'Europe, puissantes et fortes plus que ne l'exigent leur sûreté et leur indépendance, peuvent-elles sacrifier à des idées de vaine grandeur, le bien du commerce, la prospérité intérieure, le bonheur des familles ? comment ne sentent-elles pas que la paix est le premier des besoins, comme la première des gloires ?

» Ces sentimens ne peuvent pas être étrangers au coeur de V.M., qui gouverne une nation libre, dans le seul but de la rendre heureuse.

» V.M. neverra dans cette ouverture que mon désir sincère de contribuer efficacement, pour la seconde fois, à la pacification générale, par une démarche prompte, toute de confiance, et dégagée de ces formes qui, nécessaires peut-être pour déguiser la dépen

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De six lieutenans ou sous-lieutenans.

De quatre cent trente sous-officiers, soldats et tambours.

ART. IV.

Chaque chef de bataillon se concertera avec l'officier de marine commandant la division et s'embarquera sur le même bord: chaque capitaine s'embarquera sur la chaloupe canonnière de l'enseigne de vaisseau qui commande la section.

ART. V.

Le ministre de la guerre nommera un adjudantcommandant et un chef de bataillon d'artillerie, pour être chargés du détail du service de l'infanterie et de l'artillerie de terre, et fera exécuter les ordres du contre-amiral Latouche.

ART. VI.

Tous les officiers de terre et de mer seront sous les ordres immédiats du contre-amiral Latouche.

ART. VII.

Les ministres de la guerre et de la marine sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui ne sera pas imprimé.

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