Il nous reste à dire quelques mots sur le duché de Bouillon, longtemps possédé par les princes de Sedan. Robert 1er de la Marck est le premier seigneur de Sedan qui ait porté le titre de duc de Bouillon (1485). Après avoir souvent changé de maître, le duché fut ressaisi, en 1552, par Robert IV de la Marck sur l'évêque de Liège. Ce prince en prit possession au nom du roi Henri II, qui lui avait prêté aide pour cette entreprise. De là, pour les rois de France, une sorte de protection entraînant respect et déférence de la part des habitants du duché. (Il est fait allusion à cet état de dépendance du duché de Bouillon vis-à-vis de la couronne de France dans une lettre de Mazarin à Fabert, du 26 septembre 1643 (Cop., Bibliothèque Mazarine, H, 1719 A, t. Ier). Le traité de CâteauCambresis, en 1559, replaça les terres de Bouillon sous la domination de l'évêque de Liège. Henri de la Tour, en succédant à Guillaume-Robert de la Marck, réclama vainement auprès des États de Liège l'examen de ses droits sur le duché, réservés par une clause du traité de 1559, d'après laquelle un jugement arbitral devait régler les prétentions réciproques de la maison de la Marck et des évêques de Liège. Devant la mauvaise volonté des États et du chapitre de Liège, qui continuèrent à éluder une solution définitive, Frédéric-Maurice renonça à ses droits moyennant une somme de 150 000 florins, que les États s'engagèrent à lui payer, et le privilège de porter seul le titre de duc de Bouillon (1641). FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE. Naissance d'Abraham de Fabert (11 octobre 1599); origine de sa - - - - 438 TABLE DES MATIÈRES. - de s'éclairer de l'avis de Fabert. Tentative criminelle contre la - Fabert fait prisonnier par les Espagnols devant Thionville (1634); mée. - - Composition de l'ar- - la retraite du comte Galas. --- Au siège de Saint-Avold. - Éloge que de Noyers fait de Fabert. Reçoit du roi trois capitaineries 42 Se distingue comme ingenieur devant Landrecies. Prend part à la reconnaissance d'Avesnes: → Au siège de la Capelle, fait faire uh premier pas à l'art de l'attaque Eolif. Retourne en Italie. Défait, à Pömäru, l'avant-garde de don Francisco de Melos. Se rend à Metz à l'occasion de la mort de son père. Succession du maître-échevin Fabert. Riche- lieu prend ombrage de Fabert; le rappelle à la cour. Fabert décline l'offre qu'on lui fait de servir en Languedoc; revient à - - (Mars 1639-13 janvier 1642.) Richelieu consulte Fabert sur la direction à donner, au delà des Alpes, |