4. -Les Idées et les Livres. Annales de bibliographie critique. Revue mensuelle, Paris, 83, rue des Saints-Pères.

Nous avons déjà beaucoup de revues et de revues bibliographiques. Celle-ci se recommande par quelques mérites propres, qui ont chance d'être appriéciés. Son bon marché d'abord, sa bonne tenue typographique et son bon ordre, qui ne sont pas des avantages négligeables. La compétence, ensuite, des écrivains qui la rédigent; parmi eux, je relève les noms de MM. Aubray, F. Fonsegrive, FunckBrentano, Klein, de Ribier, Turmann; j'en pourrais citer d'autres. Il n'a guère paru jusqu'à ce jour d'articles, où, si brièvement que ce fût, on n'ait tenté le départ du bon, du faible, du mauvais. Toute œuvre analysée paraît lue, le mérite n'est pas si mince -; elle est jugée sérieusement, sans courbettes ni raideur. Cette attitude nous plaît et nous engage. Je signale enfin une innovation fort utile dans chaque numéro, on trouve plusieurs listes complètes des ouvrages parus dans le mois, qu'on en doive, ou non, rendre compte; et, comme ces listes sont rangées par ordre sous les différents chefs qui constituent l'ensemble de la revue (histoire, études sociales, littérature, arts et sciences), le lecteur va droit à son but, et se trouve immédiatement averti de toute nouveauté propre à l'intéresser. Ces mérites divers seront certainement appréciés; et je ne serais pas surpris que cette petite revue, qui tient déjà les promesses de son titre, fît son chemin et réussît. Je le souhaite sincèrement.

G. LE BIDOIS.

5. L'Éducation de la pureté (conseils aux parents et aux maîtres), par M. l'abbé Fonssagrives, aumônier du Cercle catholique des Étudiants. Paris, Poussielgue, libraire-éditeur.

La lecture attentive révèle chez l'auteur l'anxiété profonde éprouvée par un directeur d'âmes à la vue de nombreux naufrages que nos mœurs ont causés et qu'il faut éviter. C'est le cœur du prêtre qui a tenu la plume, et nous l'en remercions vivement. Pères de famille, maîtres qui les remplacez trop souvent, lisez ce petit volume. Pénétrez-vous bien de votre devoir, accomplissez-le avec tact, et vous aurez sauvé les âmes de vos fils.

ne

Nous aurions voulu signaler plus tôt ce livre, salué dès son apparition par des plumes épiscopales. Après de tels éloges, nous pouvons nous permettre de complimenter l'auteur. Mais un père de famille a le droit de lui dire merci, et nous le disons de tout cœur. Сн. В.

Le Gérant: CH. BAULES.

MACON, PROTAT FRÈRES, IMPRIMEURS

SEPTIÈME ANNÉE.

Mai-Juin 1902.

N' 3

«REVUE DE L'INSTITUT CATHOLIQUE »

paraît le des mois de février, avril, juin, août, décembre,

SOUS LA DIRECTION DE

MM. Charles Chobert, professeur de Code civil; de Lapparent, professeur de Géographie physique; Rousselot, professeur de Phonétique expérimentale; Vigouroux, professeur d'Écriture sainte, et G. Le Bidois, maître de conférences de Littérature française, secrétaire de la rédaction.

Chaque numéro contient 96 pages, dont 80 d'articles et 16 de "Notes et Nouvelles », chronique de l'enseignement supérieur en France et à l'étranger et de comptes rendus d'ouvrages.

Il sera rendu compte de tout ouvrage envoyé en double exemplaire.)

LE PRIX D'ABONNEMENT EST DE :

Paris et Départements, 5 francs.- Étranger, 6 francs. Le prix du numéro, de 1 fr. 25.

Tout ce qui concerne la rédaction doit être adressé à M. G. LE BIDOIS, et tout ce qui concerne l'administration à M. JOSEPH CHOBERT, secrétaire général de l'Institut catholique, 74, rue de Vaugirard.

Les six premières années de la Revue sont en vente au Secrétariat.

Chaque volume broché, 5 francs, franco.

RÉPONSE

DE LA S. CONGREGATION DES ÉTUDES

AU RECTEUR DE L'INSTITUT CATHOLIQUE DE PARIS

à la suite de son rapport triennal.

SEGRETARIA

della

S. CONGREGAZIONE DEGLI STUDI

Illme ac Rme Domine,

Quod a te de istius catholicae studiorum Universitatis optimo statu accepimus haud poterat non iucundissimum accidere. De Instituto enim agitur saluberrimo ac temporibus, in quae incidimus, maxime opportuno, in quo et errores circa Fidem et praeiudicatae opiniones et quidquid bonis moribus adversatur a praeclarissimis Doctoribus refellitur, adeo ut idem Athenaeum antiquae illi Sorbonicae Universitati, unde tot viri omni doctrinae vitaeque laude insignes prodierunt, quodammodo successerit magna cum spe eorumdem colligendorum fructuum. Quamobrem facere non possumus quin variarum disciplinarum Doctoribus gratulemur ex animo, quorum ingenii virtutisque fama latissime pervagatur.

Munificentiam autem summopere commendamus eorum, qui, ut plane novimus, eiusdem Instituti incremento ac splendori prospexerunt ac prospicere pergunt, quo

REVUE DE L'INSTITUT CATHOLIQUE, 1902.

No 3.

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rum spectata virtus longe maius a Deo praemium latura est, quam quantum testimonia hominum afferre possint. Neque enim de Religione Fideque catholica merentur minus qui operam, quam qui opes ad eam dilatandam tuendamque conferunt.

Verum haec ipsa laudis opinio, qua iure gaudet domicilium istud sapientiae ac bonarum artium, efficit ut Sacra Studiorum Congregatio frequentiorem ibi numerum auditorum desideret, qualem el sedula tua cura et tot Antistitum praestantia et clarissimorum hominum tam nobilis liberalitas optabilem faciunt. Quapropter, quum ipsi Universitati tum singulis Dioecesibus, maxime in rem fore ducimus, si Episcopi, quos nequeunt praestantioris ingenii adolescentes Parisios ad Universitatem catholicam mittere instituendos ex integro, eosdem expleto Theologiae cursu in suis Seminariis, mittant saltem ad biennium, ut in Athenaeo isto magno pleniorem hauriant doctrinae ecclesiasticae copiam.

Illud etiam in votis est ut baccalaurei in S. Theologia renuncientur in Seminariis quamplures; ad quod facile allici possunt si semel aut iterum eximantur a lege faciendi quotannis periculum per quinquennium a suscepto sacerdotio.

Item optandum ut excitentur iuvenes ad lauream doctoris assequendam cauto ab Episcopis et a Praelatis Regularibus, ne cui aditus fiat ad docendum sive in Seminariis sive in scholis religiosarum Congregationum nisi laurea doctoris fuerit ornatus in ea disciplina, quam tradere cupiat.

Cum vero, tum in Seminariis tum in catholico maiore Instituto Parisiensi non desint qui breve Theologiae curriculum absolvant, quo citius aut facilius augeantur Sacerdolio, optime consultum erit sacri cœtus dignitati si lege caveatur ne quis inungatur Sacerdos, nisi saltem per solidum triennium sacris studiis operam dederit.