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aucun succès, il la retira dès la première représentation, et ne l'a jamais fait imprimer.

ALIPANDRE, historien, né à Syracuse, a écrit une Histoire romaine en six livres, qui s'est perdue. On ignore le temps où il a

vécu.

I. ALIPE, évêque de Tagaste, ami de saint Augustin, se distingua dans la conférence de Carthage contre les donatistes en 411.

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II. ALIPE, d'Antioche, géographe dans le 4° siècle, dédia à l'empereur Julien une Géographie; mais il n'est pas sûr que ce soit celle que Jacques Godefroi a publiée en grec et en latin, Genève, 1628, in-4°.

femme, demanda Alix et l'obtint. II s'unit même, par un triple mariage, au comte de Champagne, car il accorda les deux princesses qu'il avoit eues du premier lit aux deux fils ainés du comte. Alix accoucha, le 22 août 1165, d'uu fils qui fut Philippe-Auguste, surnommé d'abord Dieu-donné, parce qu'il étoit désiré de toute la France. A la mort de Louis-le-Jeune, Alix réclama la régence. Elle lui appartenoit de droit, et par le testament du roi ; mais Philippe son fils, qui venoit d'épouser Isabelle de Hainaut, fille du comte de Flandre, se réunit à son beaupère pour la lui disputer. Henri II, roi d'Angleterre, prit parti pour la reine-mère, et, par une transaction, il fut arrêté qu'on lui restitueroit sa dot, et que son fils lui paieroit en sus 7 liv. parisis par

III. ALIPE (saint). Voy. ALYPE.jour pour son entretien. Depuis, la

architecte romain,

confiance se rétablit tellement entre

Philippe et sa mère, qu'ayant ré– solu, en 1190, de faire le voyage de la Terre-Sainte, il assembla les barons du royaume, et, de leur avis, tier du trône et régente de France. fit nommer Alix tutrice de l'hériAlix fit bénir son autorité au peu

* ALIPIUS, qui fut chargé par l'empereur Julien de rebatir le temple de Jérusalem en 363. On sait, par les historiens sacrés, que cette tentative fut infructueuse, les ouvriers ayant été dévorés par les flammes que la terre vomissoit par-tout où on l'ou-ple, et respecter ses droits au de

vroit.

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ALISSANT DE LA TOUR, née à Paris dans le 18° siècle, y épousa un payeur des rentes de l'hôtel-deville de Paris. Elle a fait imprimer, dans les recueils périodiques, des Epitres au chanteur Jéliotte et à la célèbre actrice Dumesnil. On y trouve du feu et de l'esprit.

I. ALIX DE CHAMPAGNE, fille de Thibaud IV, comte de Champagne, embellit la cour de son père par ses graces, ses talens et la douceur de son caractère. Plusieurs princes avoient sollicité leur union avec elle, lorsque Louis VII, roi de France, ayant perdu, en 1160, Constance de Castille, sa seconde

en

hors. L'évèque de Dôle ayant prétendu ne point dépendre de l'archevêque de Tours, écrivit au pape, qui parut d'abord soutenir sa prétention; mas Alix s'y opposa, observant avec fermeté au pontife que c'étoit au roi son fils, lorsqu'il seroit de retour, à décider de la contestation entre les deux prélats, sans qu'ils eussent recours pour cet objet à une puissance étrangère. La lettre d'Alix portoit qu'abuser de l'absence d'un monarque à qui la piété avoit fait abandonner ses états pour y répandre le trouble, c'étoit violer l'obéissance qui lui étoit due. «Chargée du soin du royaume, je dois, ajouta-t-elle, pourvoir à sa tranquillité, et j'em

pêcherai toute innovation. » Cette fermeté en imposa à la cour de Rome, qui crut plus prudent d'attendre le retour de Philippe, et de lui renvoyer le jugement de l'affaire. Alix | mourut à Paris, le 4 juin 1206, avec la réputation d'une reine éclairée, | bienfaisante et vertueuse. Elle avoit son tombeau dans l'abbaye de Pontigny, fondée par son père. Cette reine eut de Louis VII deux filles, Alix de France, qui fut fiancée à Richard d'Angleterre, comte de Poitou; mais le 20 août 1195, elle épousa Guillaume II, comte de Ponthieu. La seconde, appelée aussi Alix de France, fut mariée à Thibaud, comte de Blois. L'histoire fait mention de plusieurs autres princesses sous le nom d'ALIX. L'une, fille de Henri-le-Jeune, comte de Champagne, devint reine de Chypre. Ayant épousé Hugues de Lusignan, et ensuite Bohémond IV, prince d'Antioche, elle mourut en 1246. Une autre épousa Bertrand, comte de Toulouse. Une autre fit le voyage de la Terre-Sainte avec Jean de Châtillon, comte de Blois, son époux. - Une autre encore, héritière de Bretagne, mariée à Pierre de Dreux, dit Mauclerc.

-

transmissi contra jura capituli, etc. L'auteur y relève quelques entreprises de la cour de Rome, ce qui lui attira une censure de la part du P. Simard, inquisiteur de Besançon; mais elle lui répondit, par un petit traité intitulé L'éponge pour effacer la censure du père Simard. Alix est mort en 1676.

IV. ALIX. Voyez ALLIX.

V. ALIX DE SAVOIE. Voy. ADELAÏDE, no IV.

VI. ALIX VERGI. V. VERGI, n° I.

* ALI-ZERIAB, fameux musicien arabe, florissoit dans le 9e siècle, et forma à Cordoue une célèbre école de musique, dont les élèves ont fait les délices de toute l'Asie. Moussali, que son talent rendit le favori d'Haroun al-Raschid, se distingua dans

ce nombre.

* ALKENDI ou ALKINDI, dont lé véritable nom est Abu Joseph Ibn Ishack Alkendi; il étoit juif, né à Basra en Arabie, et vécut sous le calife Almamun, au 9° siècle, dans la ville de Bagdad. Il étoit savant médecin et versé dans l'astrologie. Ses deux ouvrages, Theoria magicarum artium et de radiis stellicis, lui valurent la réputation de sorcier. Il prétendoit pouvoir déterminer les vertus des remèdes par les règles de l'arithmétique et par celles de la musique. Son ouvrage, De medicamentorum compositorum gradibus

* II. ALIX (Jean), graveur, né à Paris en 1615, élève de Champagne. H ne gravoit que pour son amusement. On a de lui une Sainte famille d'après Raphaël. *II.ALIX (Pierre), chanoine à Be-investigandis, se trouve dans les

sançon, abbé de Saint-Paul en 1652,

soutint avec fermeté les droits du chapitre métropolitain de cette ville. On lui doit à ce sujet un traité intitulé Pro capitulo imperiali Bisuntino, super jure eligendi suos archiepiscopos ac decanos commentarius, Vesont., 1672, in-4o, de 143 p.; à la suite de cet écrit en est un autre de 20 p., sous le titre : Refutatio scripti Roma nuper

opp. lat. de Mesne, édit. Argent. 1531, in-fol., et Venet,1562, in-fol.

+ ALKMAAR (Henri d'), poëte du 15° siècle, est le traducteur de la Fable du Renard, poëme composé en vieux français, en 1290, par Jaquemars Giclée, de Lille en Flandre. C'est une satire où les gens d'église, entre autres, ne sont pas épargnés.. La plupart des défauts des hommes y sont représentés sous l'image des

animaux, et sur-tout sous celle du | renard. Cet ouvrage, écrit avec naïveté, a été traduit dans presque toutes les langues de l'Europe. Le savant Gottsched en a donné une belle édition en allemand, enrichie de figures et de quelques dissertations préliminaires.

Il composa un Traité contre les Voyages; un ouvrage très-ingénieux sur les mœurs des nations, intitulé Mundus alter, et d'autres œuvres qui lui méritèrent le nom de Sénèque anglais. La plus grande partie de ses ouvrages out été traduits en français, et quelques-uns en italien.

ALLADE, roi des Latins, fut surnommé le Sacrilège, à cause de ses impiétés. On dit qu'il contrefaisoit le tonnerre avec des machines de son invention, et qu'il périt par la foudre du ciel vers l'an 885 avant J. C.

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† ALLAINVAL (l'abbé Léonor-, Jean-Christine Soulas d'), né à Chartres, mort à Paris le 2 mai 1755, donna au théatre français la Fausse comtesse, le Mari curieux quelques autres comédies qui eurent un succès médiocre. Il fut plus heureux au théâtre italien, où il fit jouer. le Tour de Carnaval, l'Hiver, et l'Embarras des richesses. Cette dernière pièce se joué encore quelquefois; elle est en trois actes, et a été,

*ALKMADE (Corneille Van), antiquaire hollandais, a laissé, dans sa langue maternelle, un grand nombre d'ouvrages qui font foi de ses connoissances et de son assiduité au travail; il est mort à Rotterdam en 1737, âgé de 85 ans. Voici la note de ses principaux ouvrages. I. Traité sur les anciens tournois. (Overhet Kamprecht) 1699, in-8°, la 3e édition, enrichie par son gendre, P. Van-der Schelling, est de 1740. II. Une édition de la Chronique rimée de Melis Stoke. (V. Mélis, 1699, in-fol.) III. Monnoies des comtes de Hollande, etc. 1700 in-fol. IV. Des cérémonies pratiquées dans les inhumations et du blason, 1713, in8°. V. Des cérémonies pratiquées dans les repas, 3 vol. in-8°; l'exécution en est principalement due à Van-imprimée à Paris, chez Briassou, en der Schelling. VI. Un Journal contemporain de ce qui s'est passé à Rotterdam dans la guerre intestine des Hoëck et des Cabilliaux, en 1488 et 1489, avec des pièces relatives, 1 vol. in-8°. VII. Description de la ville de la Brille et du pays de Voorn, publiée par Van der Schelling, 2 vol. in-fol., 1729.

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1725. Son Ecole des bourgeois rappelle souvent ce bon comique qui, caractérise les pièces de Molière. D'Allainval est aussi auteur de la Fée Marotte, donnée à l'opéra - co- ́ mique, et où l'on applaudit quelques couplets naturels et ingénieux. Le vaudeville de la fin, sur la Sagesse d'aujourd'hui, réussit sur-tout, et a été inséré dans le Dictionnaire des théatres. On a encore de lui, I.: Ana, ou les Bigarrures calotines, Paris, 1732 et 1733. II. Lettres à Milord***, au sujet de Baron et de la demoiselle Le Couvreur. III. Anecdotes de Russie sous Pierre I, 1745, in-12. IV. Lettres du cardinal Mazarin, nouvelle édition, Amsterdam, 1745, 2 vol. in-12. V. Eloge de Car, Paris, 1731, in-12. VI. Connoissance de la mythologie,

par ses vertus, sobre, modéré et d'une modestie exemplaire. Il possédoit parfaitement les matières de controverse ; il connoissoit le monde et les livres, et il ne lui manqua que

1762, in-12. Ce dernier ouvrage est assez bon; mais il n'en fat que l'éditeur. Il est d'un jésuite. L'auteur de Embarras des Richesses l'éprouva très-peu pendant sa vie, et nullement vers la fin, qui fut l'effet d'une para-quelques années de vie et d'expélysie, pour laquelle il fut porté à l'Hôtel-Dieu, où il mourut.

+I. ALLAIS (Denis Vairasse d'),

ainsi nommé de la ville d'Alais en Languedoc, où il naquit, passa en Angleterre dans sa jeunesse. Il se trouva, en 1665, sur la flotte com-. mandée par le duc d'Yorck. Il revint en France, où il enseigua l'anglais et le français. Ses ouvrages sout, I. Une Grammaire française méthodique, 1681, in-12. II. Un Abrégé de cette grammaire en anglais, 1683, in-12. III. L'Histoire des Sévarambes, ouvrage divisé en deux parties générales: la première imprimée en 1677, en 2 vol. in-12; la seconde en 1678 et 79, en 3 vol. in-12. Il fut réimprimé en 1716 à Amsterdam, en 2 vol. in-12, petit caractère. C'est un roman politique qu'on a cru dangereux, et qui, en beaucoup d'endroits, n'est que ridicule. On a encore d'Allais d'autres ouvrages peu estimés. Cet écrivain avoit un esprit inquiet et frondeur.

rience pour être un savant consommé. Il mourut de la petite vérole le 17 suivans: I. La Savante préface à la juin 1685. Il est auteur des ouvrages tète de la pièce intitulée The Epistle congratulatory of Lysimachus Nicanor, etc. to the convenanter of Scotland, etc. Oxon, 1648. II. Une Préface à la tète de l'ouvrage du docteur Cosin, qui a pour titre : Ecclesiæ anglican politica in tabulas digesta, Oxon, 1684, in-fol. III. Traduction en anglais de la Vie d'Iphicrate, in-8°. IV. Ilaida Wood dans la composition de son ouvrage intitulé Athenæ Oxonienses, ou Histoire des savans d'Oxford. II composa encore plusieurs ouvrages polémiques, et fit des additions et des corrections à ceux de plusieurs auteurs de son temps.

* ALLAN, ALLEN ou ALLEYN (Williams), né à Rossal, dans le comté de Lancastre, en 1532, élevé au collège d'Oriel, à Oxford, dans lequel il devint professeur en 1550. II. ALLAIS DE BEAULIEU. Voy. En 1556, il fut nommé principal à BEAULIEU, no III. Sainte-Marie-Hall; en 1558, chanoine d'Yorck. Mais à l'avènement * ALLALEONA ( Joseph), de Ma-d'Elisabeth, il se rendit à Louvain, cérata, naquit le 20 mai 1670. Il a Jaissé des Lettres sur la manière de

bien parler; un Discours mêlé de poésie, sur la princesse Violante de Toscane; un ouvrage intitulé Prælectio ad tit. de hæredit. que ab intestat; quelques Dissertations, des poésies, et des écrits de diffé rens genres. On trouve son éloge dans l'Histoire littéraire d'Italie, t. I, liv. III, pag. 385.

où il fut mis à la tête du collège anglais. Là, il composa divers ouvrages en faveur de l'église romaine; sa réputation s'éleva très-haut, comme bénéfices, tandis que dans son pays, controversiste, et il y obtint divers il étoit regardé comme un traître, et qu'un homme fut pendu pour avoir introduit quelques-uns de ses ouvrages. En 1586, il publia Une défense de la bulle d'excommunication du

* ALLAM (André), né à Gar-pape contre Elisabeth, auquel il singdon, dans le comté d'Oxford, en 1655. C'étoit un hoinine distingué

ajouta Une exhortation au peuple anglais de secouer le joug de l'obéis

sance envers elle, et de se donner au roi d'Espagne. Cette pièce lui obtint l'archevêché de Malines et la dignité de cardinal. Il mourut à Rome en 1594.

* ALLAN (de Lynn), ainsi appelé du lieu de sa naissance; il vécut au 15° siècle, et sa réputation est encore célèbre pour les ouvrages théologiques.

ALLANUS, Anglais, fit imprimer à Anvers, en 1611, un livre intitulé De officio viri boni; c'est un poëme en mauvais vers latins. Un autre ouvrage du même auteur, qui est devenu très-rare, a pour titre, De planctu naturæ contra sodomitas.

IV. ALLARD. Voyez ALARD.

† ALLATIUS ( Léo ), né dans l'île de Chio en 1586, d'une famille de grecs schismatiques, vint à Rome choisi pour enseigner au collége des en 1600, et dans la suite il y fut Grecs. Grégoire XV l'envoya en Allemagne, en 1622, pour faire transporter la bibliothèque d'Heidelberg, que l'électeur de Bavière avoit donnée à ce pontife. Il fut ensuite bibliothécaire du cardinal François Barberin, et enfin du Vatican sous Alexandre VII. II mourut à Rome, en janvier 1669, à l'âge de 83 ans, après avoir fondé divers colleges dans l'ile de Chio. Allatius cultivoit aussi la poésie grecque, voyez son poëme intitulé Stellas in natales chez Mascardi, en 1642, petit in-4° Delphici Gallici, imprimé à Rome, de 47 pages. A côté de l'original est

une traduction latine en vers indéBlois. Il existe encore d'Allatius un casyllabes, , par Guy de Sauvigny de autre poëme grec, imprimé à Rome eu 1640, mais sans traduction, sous le titre de Ouplavs To Trofonse Ακρο Αρχιερεως Ανδριας. Ces deux pièces sont à la bibliothèque de l'institut national. On a de lui plusieurs ouvrages, dans lesquels on trouve beaucoup d'érudition, peu de

I. ALLARD (Gui), auteur de plusieurs ouvrages sur l'Histoire géné rale et particulière du Dauphiné, mourut en 1715, âgé d'environ 70 ans. Ses ouvrages sont estimés par les familles de cette province, qui hui ont fourni des généalogies; et les curieux recherchent son Nobiliaire du Dauphiné, avec les armoiries, Grenoble, 1714, in-12. Ce livre n'est pas commun, non plus que son Histoire des maisons dauphinoises, 1672, 1682, 4 vol. in-4°. Voyez CALIGNON et HUGUES, no I. * II. ALLARD (Marcellin), natif du Forez. On a de cet auteur, qui vivoit au commencement du 17 siècle, 1 vol. in-8°, intitulé la Gazette française, imprimé en 1605, dans lequel se trouve un Ballet en langage forésien, de trois bergers et trois bergères se gaussant des amoureux qui nomment leurs mai-1651, in-fol. Cet ouvrage fait partie tresses leur doux souvenir, leur belle pensée, leur lys, leur œillet, etc. à six personnages.

* III. ALLARD (Antoine), graveur, vivoit en 1696. Il a laissé plusieurs paysages d'après nature, et des vues de plusieurs villes de la Frise.

mais

ria Byzantina, ab anno 1204 ad critique. I. Georg. acropolita Histo1261; Joelis Chronographia Comtio de bello Constantinop. græcè et pendiaria; et Joa. Canani narralatinè, interprete Leone Allatio, cum ejusdem notis, etc. Parisiis,

de la Byzantine. II. Apes urbana, sive de viris illust., qui ab anno 1630 ad 1632, Romæ adfuerunt et typis aliquid evulgárunt, Romæ, 1633, in-8°, réimprimé à Hamb. 1711, in-8°, par les soins de J. A. Fabricius. III. De Ecclesiæ Occidentalis et Orientalis perpetua consensione, Cologne, 1648, in-4°

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