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était chargée de brûler les ponts, partit à champ de bataille. Nous avions à choisir sept heures du soir; elle arriva entre dix entre deux routes: celle de Minsk et celle et onze heures; elle chercha sa première de Wilna. La route de Minsk passe au mibrigade et son général de division, qui lieu d'une forêt et de marais incultes, et il étaient partis deux heures avant, et qu'elle eût été impossible à l'armée de s'y nourrir. n'avait pas rencontrés en route. Ses re- La route de Wilna, au contraire, passe cherches furent vaines on conçut alors dans de très bons pays. L'armée, sans cades inquiétudes. Tout ce qu'on a pu con- valerie, faible en munitions, horriblement naître depuis, c'est que cette première bri-fatiguée de cinquante jours de marche, gade, partie à cinq heures, s'est égarée à traînant à sa suite ses malades et les blessix; a pris à droite au lieu de prendre à sés de tant de combats, avait besoin d'argauche, et a fait deux ou trois lieues dans river à ses magasins. Le 30, le quartiercette direction; que dans la nuit et tran- général fut à Plechnitsi; le 1er décembre, sie de froid, elle s'est ralliée aux feux de à Slaiki; et le 3, à Molodetchno, où l'arl'ennemi, qu'elle a pris pour ceux de l'armée a reçu ses premiers convois de mée française; entourée ainsi, elle aura Wilna. été enlevée. Cette cruelle méprise doit nous avoir fait perdre deux mille hommes d'infanterie, trois cents chevaux et trois pièces d'artillerie. Des bruits couraient que le général de division n'était pas avec sa colonne et avait marché isolément.

Toute l'armée ayant passé le 28 au matin, le duc de Bellune gardait la tête de pont sur la rive gauche; le duc de Reggio, et derrière lui toute l'armée, était sur la rive droite.

Borisow ayant été évacué, les armées de la Dwina et de Volhynie communiquèrent; elle concertèrent une attaque. Le 28, à la pointe du jour, le duc de Reggio fit prévenir l'Empereur qu'il était attaqué; une demi-heure après, le duc de Bellune le fut sur la rive gauche, l'armée prit les armes. Le duc d'Elchingen se portà à la suite du duc de Reggio, et le duc de Trévise derrière le duc d'Elchingen. Le combat devint vif: l'ennemi voulut déborder notre droite. Le général Doumerc, commandant la cinquième division de cuirassiers, et qui faisait partie du deuxième corps resté sur la Dwina, ordonna une charge de cavalerie aux 4 et 5 régiments de cuirassiers, au moment où la légion de la Vistule s'engageait dans des bois pour percer le centre de l'ennemi, qui fut culbuté et mis en déroute. Ces braves cuirassiers enfoncèrent successivement six carrés d'infanterie, et mirent en déroute la cavalerie ennemie qui venait au secours de son infanterie: six mille prisonniers, deux drapeaux et six pièces de canon tombèrent en notre pouvoir.

De son côté, le duc de Bellune fit charger vigoureusement l'ennemi, le battit, lui fit cinq à six cents prisonniers, et le tint hors la portée du canon du pont. Le général Fournier fit une belle charge de cavalerie.

Dans le combat de la Bérésina, l'armée de Volhynie a beaucoup souffert. Le duc de Reggio a été blessé; sa blessure n'est pas dangereuse: c'est une balle qu'il a reçue dans le côté.

Le lendemain 29, nous restâmes sur le

Tous les officiers et soldats blessés, et tout ce qui est embarras, bagages, etc., ont été dirigés sur Wilna.

Dire que l'armée a besoin de rétablir sa discipline, de se refaire, de remonter sa cavalerie, son artillerie et son matériel; c'est le résultat de l'exposé qui vient d'être fait. Le repos est son premier besoin. Le matériel et les chevaux arrivent. Le général Bourcier a déjà plus de vingt mille chevaux de remonte dans différents dépôts. L'artillerie a déjà réparé ses pertes. Les généraux, les officiers et les soldats ont beaucoup souffert de la fatigue et de la disette. Beaucoup ont perdu leurs bagages par suite de la perte de leurs chevaux; quelques-uns par le fait des embuscades des Cosaques. Les Cosaques ont pris nombre d'hommes isolés, d'ingénieurs-géographes qui levaient des positions, et d'officiers blessés qui marchaient sans précaution, préférant courir des risques plutôt que de marcher posément et dans les convois.

Les rapports des officiers généraux commandant les corps, feront connaître les officiers et soldats qui se sont le plus distingués, et les détails de tous ces mémorables événements.

Dans tous ces mouvements, l'Empereur a toujours marché au milieu de sa garde, la cavalerie commandée par le maréchal duc d'Istrie, et l'infanterie commandée par le duc de Dantzig. Sa Majesté a été satisfaite du bon esprit que sa garde a montré : elle a toujours été prête à se porter partout où les circonstances l'auraient exigé; mais les circonstances ont toujours été telles que sa simple présence a suffi, et qu'elle n'a pas été dans le cas de donner.

Le prince de Neuchâtel, le grand-maréchal, le grand-écuyer, et tous les aides-decamp et les officiers militaires de la maison de l'Empereur, ont toujours accompagné Sa Majesté.

Notre cavalerie était tellement démontée que l'on a dû réunir les officiers auxquels il restait un cheval pour en former quatre compagnies de cent cinquante hommes

chacune. Les généraux y faisaient les fonctions de capitaines, et les colonels celles de sous-officiers. Cet escadron sacré, commandé par le général Grouchy, et sous les ordres du roi de Naples, ne perdait pas de vue l'Empereur dans tous les mouvements.

La santé de Sa Majesté n'a jamais été meilleure.

Paris, le 18 décembre.

Le 5 décembre, l'Empereur réunit au quartier-général de Smorgony, le roi de Naples, le Vice-Roi, le prince de Neuchâtel, et les maréchaux ducs d'Elchingen, de Dantzig, de Trévise, le prince d'Eckmühl, le duc d'Istrie, et leur fit connaître

qu'il avait nommé le roi de Naples son lieutenant-général pour commander l'armée pendant la rigoureuse saison.

Sa Majesté passant à Wilna, accorda un travail de plusieurs heures à M. le duc de Bassano.

Sa Majesté voyagea incognito dans un seul traîneau, avec et sous le nom de duc de Vicence. Elle visita les fortifications de Praga, parcourut Varsovie, et y passa plusieurs heures inconnue. Deux heures avant son départ, elle fit chercher le comte Potocki et le ministre des finances du grand-duché, qu'elle entretint longtemps.

Sa Majesté arriva le 14, à une heure après minuit, à Dresde, et descendit chez le comte Serra, son ministre. Elle s'entretint longtemps avec le roi de Saxe, et repartit immédiatement, prenant la route de Leipsig et de Mayence.

CAMPAGNE DE SAXE.

Extrait du Moniteur du 4 avril 1813 (1). Į gardes nationales. Du 15 au 20, différen

A S. M. L'IMPÉRATRICE-REINE ET RÉGENTE.

Situation des armées françaises dans le Nord, au 50 mařs.

La garnison de Dantzig avait délogé l'ennemi de toutes les hauteurs d'Oliva, dans les premiers jours de mars.

Les garnisons de Thorn et de Modlin étaient dans le meilleur état. Le corps qui bloquait Zamosc s'en était éloigne.

Sur l'Oder, les places de Stettin, Custrin et Glogau n'étaient pas assiégées. L'ennemi se tenait hors de la portée du canon de ces forteresses. La garnison de Stettin avait brûlé tous les faubourgs et préparé tout le terrain autour de la place. La garnison de Spandau avait également brûlé tout ce qui pouvait gêner la défense de la place.

Sur l'Elbe, le 17, on avait fait sauter une arche du pont de Dresde, et le général Durutte avait pris position sur la rive gauche. Les Saxons s'étaient portés autour de Torgau.

Le Vice-Roi était parti de Leipsig, et avait porté le 21, son quartier-général à Magdebourg.

Le géneral Lapoype commandait à Wittenberg le pont et la place, qui étaient armés et approvisionnés pour plusieurs mois. On l'avait remise en bon état.

Arrivé à Magdebourg, le Vice-Roi avait envoyé, le 22, le général Lauriston sur la rive droite de l'Elbe. Le général Maison s'était porté à Mockern et avait poussé des postes sur Burg et sur Ziczar; il n'a trouvé que quelques pulks de troupes légères, qu'il a culbutés et sur lesquels il a pris ou tué une soixantaine d'hommes.

Le 12, le général Carra Saint-Cyr, commandant la trente-deuxième division militaire, avait jugé convenable de repasser sur la rive gauche de l'Elbe, et de laisser Hambourg à la garde des autorités et des

(1) Dans cette campagne et dans la suivante, les bulletins cessent d'être numérotés. Les nouvelles de l'armée étaient adressées à l'impératrice.

tes insurrections se manifestèrent dans les départements des Bouches-de-l'Elbe et de l'Ems.

Le général Morand, qui occupait la Poméranie suédoise, ayant appris l'évacuation de Berlin, faisait sa retraite sur Hambourg. Il passa l'Elbe à Zollenspischer, et le 17, il fit sa jonction avec le général Carra Saint-Cyr. Deux cents hommes de troupes légères ennemies ayant atteint son arrière-garde, il les fit charger et leur tua quelques hommes. Le général Morand se posta sur la rive gauche, et le général Saint-Cyr se dirigea sur Brême.

Le 24, le général Saint-Cyr fit partir deux colonnes mobiles, pour se porter sur les batteries de Calsbourg et de Blexen,

que

des contrebandiers aidés des paysans et de quelques débarquements anglais avaient enlevées. Ces colonnes ont mis les insurgés en déroute et repris les batteries. Les chefs ont été pris et fusillés. Les Anglais débarqués n'étaient qu'une centaine; on n'a pu leur faire que quarante prisonniers.

Le Vice-Roi avait réuni toute son armée, forte de cent mille hommes et de trois cents pièces de canon, autour de Magdebourg, manœuvrant sur les deux rives.

Le général de brigade. Montbrun, qui, avec une brigade de cavalerie, occupait Steindal, ayant appris que l'ennemi avait passé le Bas-Elbe dans des bateaux près de Werden, s'y porta le 28, chassa les troupes légères de l'ennemi, et entra dans Werden au galop. Le 4o de lanciers exécuta une chargé à fond dans laquelle il tua une cinquantaine de Cosaques et en prit douze. L'ennemi se hâta de regagner la rive droite de l'Elbe. Trois gros bateaux furent coulés bas, et quelques barques chavirèrent; elles pouvaient être chargées de soixante chevaux et d'un pareil nombre d'hommes. On a pu sauver dix-sept cavaliers, parmi lesquels se sont trouvés deux officiers dont un aide-de-camp du général Dornberg, qui commandait cette colonne.

Il paraît qu'un corps de troupes légères, d'un millier de chevaux, de deux mille hommes d'infanterie et de six pièces de canon, est parvenu à se diriger du côté de Brunswick, pour exciter à la révolte le

Hanovre et le royaume de Westphalie. Le roi de Westphalie s'est mis à la poursuite de ce corps, et d'autres colonnes envoyées par le Vice-Roi arrivent sur ses derrières. Quinze cents hommes de troupes légères ennemies ont passé l'Elbe le 27, près de Dresde, sur des batelets. Le général Durutte marche sur eux. Les Saxons avaient laissé ce pont dégarni, en se groupant autour de Torgau.

Le prince de la Moskowa était arrive le 26, avec son quartier-général et son corps d'armée à Würtzbourg; son avantgarde débouchait des montagnes de la Thuringe.

Le duc de Raguse a porté le 22 mars son quartier-général à Hanau; ses divisions s'y réunissaient.

Au 50 mars, l'avant-garde du corps d'observation d'Italie était arrivée à Augsbourg. Tout le corps traversait le Tyrol.

Le 27, le général Vandamme arrivait de sa personne à Brême. Les divisions Dumonceau et Dufour avaient déjà dépassé Wesel.

Indépendamment de l'armée du ViceRoi, des armées du Mein et du corps du roi de Westphalie, il y aura dans la première quinzaine d'avril, près de cinquante mille hommes dans la trente-deuxième division militaire, afin de faire un exemple sévère des insurrections qui ont troublé celte division. Le comte de Bentink, maire de Vareil, a eu l'infamie de se mettre à la tête des révoltés. Ses propriétés seront confisquées, et il aura, par sa trahison, consommé à jamais la ruine de sa famille. Pendant tout le mois de mars, il n'y a eu aucune affaire. Dans toutes ces escarmouches, dont celle du 28 (à Werden) est, , de beaucoup, la plus considérable, l'armée française a toujours eu le dessus.

Extrait du Moniteur du 15 avril 1813.

S. M. l'Empereur est parti aujourd'hui à une heure du matin pour Mayence.

A S. M. L'IMPERATRICE-REINE et régente.

1

On y avait mis le temps à profit pour améliorer les fortifications.

L'ennemi n'avait que très peu de forces devant Modlin le général Daendels en a profité pour faire une sortie, a repoussé le corps ennemi, et s'est emparé d'un gros convoi, où il y avait entre autres cinq cents bœufs.

La garnison de Zamosc est maîtresse du pays à six lieues à la ronde, l'ennemi n'observant cette place qu'avec quelque cavalerie légère.

Le général Frimont et le prince Poniatowski étaient toujours dans la même position sur la Pilica.

Stettin, Custrin et Glogau étaient dans le même état. L'ennemi paraissait avoir des projets sur Glogau, dont le blocus était resserré.

Le corps ennemi qui, le 27 mars, a passé l'Elbe à Werden, et dont l'arrière-garde a été défaite le 28 par le général Montbrun, et jetée dans la rivière, s'était dirigé sur Lunebourg.

Le 26, le général Morand partit de Brême, et se porta sur Lunebourg, où il arriva lé avril. Les habitants, soutenus par quelques troupes légères de l'ennemi, voulurent faire résistance; les portes furent enfoncées à coups de canon, une trentaine de ces rebelles passés par les armes, et la ville fut soumise.

Le 2, le corps ennemi qu'on supposait de trois à quatre mille hommes, cavalerie, infanterie et artillerie, se présenta devant Lunebourg. Le général Morand marcha à sa rencontre avec sa colonne, composée de huit cents Saxons et deux cents Français, avec une trentaine de cavaliers et quatre pièces de canon. La canonnade s'engagea l'ennemi avait été forcé de quitter plusieurs positions, lorsque le général Morand fut tué par un boulet. Le commandement passa à un colonel saxon. Les troupes, étonnées de la perte de leur chef, sc replièrent dans la ville, et après s'y être défendues pendant une demi-journée, elles capitulèrent le soir. L'ennemi fit ainsi prisonniers sept cents Saxons et deux cents Français. Une partie des prisonniers ont été repris.

Le lendemain, le général Montbrun, commandant l'avant-garde du corps du prince d'Eckmühl, arriva à Lunebourg. L'ennemi, Situation des armées françaises dans instruit de son approche, avait évacué la

le Nord, au 5 avril.

Les nouvelles de Dantzig étaient satisfaisantes. La nombreuse garnison a formé des camps en dehors. L'ennemi se tenait éloigné de la place, et ne paraissait pas en disposition de rien tenter. Deux frégates anglaises s'étaient fait voir devant la place.

A Thorn, il n'y avait rien de nouveau.

ville en toute hate et repassé l'Elbe. Le prince d'Eckmühl, arrivé le 4, a forcé l'ennemi à retirer tous ses partis de la rive gauche de l'Elbe et a fait occuper Stade.

Le 5, le général Vandamme, avait réuni à Brême les divisions Saint-Cyr et Dufour. Le général Dumonceau, avec sa division, était à Minden.

Le Vice-Roi a rencontré, le 2 avril, une division prussienne en avant de Magde

bourg sur la rive droite de l'Elbe, l'a culbutée, l'a poursuivie l'espace de plusieurs lieues, et lui a fait quelques centaines de prisonniers.

le 29

La brigade bavaroise, qui fait partie de la division du général Durutte, a eu, mars, une affaire à Coldiz avec la cavale

Le prince de Neuchâtel était attendu à Mayence.

Une partie de l'état-major de l'Empereur y était arrivée, ce qui faisait présumer l'arrivée prochaine de ce souverain.

A S. M. L'IMPÉRATRICE-REINE ET RÉGENTE.

rie ennemie. Cette infanterie a repoussé Extrait du Moniteur du 26 avril 1813. toutes les charges que l'ennemi a tentées sur elle, et lui a tué plus de cent hommes, parmi lesquels on a reconnn un colonel et plusieurs officiers. La perte des Bavarois n'a été que de seize hommes blessés. Depuis lors, le général Durutte a continué son mouvement sans être inquiété, pour se porter sur la Saale à Bernbourg.

Un détachement de cavalerie ennemie était entré le 3 dans Leipzig.

Le duc de Bellune était en observation à Calbe et Bernbourg sur la Saale.

Extrait du Moniteur du 16 avril 1813.
A S. M. L'IMPÉRatrice-reine et régente.

Situation des Armées françaises dans
le nord, au 10 avril.

Situation des armées françaises dans le nord, au 20 avril.

Dantzig, Thorn, Modlin, Zamosc, étaient dans le même état.

Stettin, Custrin, Glogau, Spandau, n'étaient que faiblement bloqués.

Magdebourg était le point de réserve du Vice-Roi.

Vittemberg et Torgau étaient en bon état. La garnison de Wittemberg avait repoussé l'attaque de vive force.

Le général Vandamme était en avant de Brême; le général Sébastiani entre Celle et tion; la gauche sur l'Elbe, à l'embouchure le Wezer; le Vice-Roi dans la même poside la Saale; et la droite au Hartz, occupant Bernbourg, sa réserve à Magdebourg.

Le prince de la Moskowa était à Erfurt; Le duc de Raguse à Gotha, occupant Langen-Saltza: le duc d'Istrie à Eisenach; le comte Bertrand à Cobourg.

ville avait été occupée par trois cents husLe général Souham était à Weymar. La sards prussiens, qui furent éparpillés dans

Le 5, la trente-cinquième division, commandée par le général Grenier, a eu une affaire d'avant-poste sur la rive droite de l'Elbe, à quatre lieues de Magdebourg. Quatre bataillons de cette division seulement ont été engagés. L'infanterie a montre son intrépidité ordinaire, et l'ennemi a été repoussé. Le 7, le Vice-Roi, étant instruit que l'en-la journée du 19 par un escadron du 10o nemi avait passé l'Élbe à Dessau, à envoyé les ordres du général Laboissière. On leur de hussards, et un escadron badois, sous le cinquième corps et une partie du onzième a pris soixante hussards et quatre officiers, pour appuyer le deuxième corps, commandé par le duc de Bellune. Lui-même il parmi lesquels se trouve un aide-de-camp s'est porté à Stassfurt, où son quartier-gédu général Blücher. néral était le 9, et il a réuni son armée sur la Saale, la gauche à l'Elbe, la droite appuyée aux montagnes du Hartz, et la | réserve à Magdebourg.

Le prince d'Eckmühl, qui, le 8, avait son quartier-général à Lunebourg, se mettait en marche pour se rapprocher de Magdebourg.

L'artillerie des divisions du général Vandamme arrivait à Brême et à Minden.

La tête d'un corps composé de deux divisions, qui doit prendre position à Wezel sous les ordres du général Lemarrois, commençait à arriver.

Le 10, le général Souham avait envoyé un régiment à Erfurt, où on n'avait pas encore de nouvelles des troupes légères de l'ennemi.

Le duc de Raguse prenait position sur les hauteurs d'Eisenach.

L'armée française du Mein paraissait en mouvement dans différentes directions.

Extrait du Moniteur du 3 mai 1813.

S. M. l'Impératrice-Reine et Régente a reçu les nouvelles suivantes de la situation de l'armée au 25 avril.

La place de Thorn a capitulé la garnison retourne en Bavière; elle était composée de six cents Français et de deux mille sept cents Bavarois; dans ce nombre de trois mille trois cents hommes, douze cents étaient aux hôpitaux. Aucun préparatif n'annonçait encore le commencement du siége de Dantzig; la garnison était en bon état et maîtresse des dehors. Modlin et Zamosc n'étaient point sérieusement inquiétés. A Stettin, un combat très vif avait eu lieu. L'ennemi, ayant voulu s'introduire entre Stettin et Dam, avait été culbuté dans les marais, et quinze cents Prussiens y avaient été tués ou pris.

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