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les affûts ne supporteraient pas deux coups de canon. Les deux tours du Bogaz sont armées et en assez bon état. Le fort et les tours sont occupés par une garnison de deux cents hommes tirés du pachalic de Damiette.

Les tours de Dibé et d'Oumfarège sont détruites. La province de Damiette est occupée par six cents hommes.

Kathie. Ce fort n'existe plus : les Arabes y sont revenus et y reconstruisent leur village.

El-Arich. Le pacha a fait réparer ce fort et en a commis la garde aux habitans du village; j'en ai vu le cheik à Damiette, qui y était venu chercher dix pièces de canon pour l'armer.

Suez est occupée par cent osmanlis; il n'y a point d'Anglais.

Récapitulation et répartition des troupes turques en

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TOTAL........ 16,140 hommes.

Il est inutile d'ajouter que ce n'est pas là une armée ce sont des hommes mal armés, sans discipline, sans confiance dans leurs chefs, et énervés par des excès de débauche. Les chefs ressemblent en tout à leurs soldats : ignorant jusqu'aux premiers élémens de l'art militaire, et conduits uniquement par l'appât des richesses, ils ne songent qu'à s'enrichir et à trouver des moyens de se retirer avec sûreté. Six mille Français suffiraient aujourd'hui pour conquérir l'Égypte.

'ARMÉE DES MAMELUCKS.

L'armée des beys est composée de trois mille mamelucks, de trois mille cinq cents Arabes de la tribu Ababdé de Chark, et de trois mille cinq cents de la

tribu Binialy. Muhammed-Bey-Elfy a épousé la fille du cheik de la première, et Maarzouk-Bey, fils d'Ibrahim-Bey, la fille du cheik de la tribu Binialy. Le pouvoir, dans cette armée, se partage entre Ibrahim-Bey (qui est le chef), Elfy-Bey et Osman-Bey, qui a succédé à Murad-Bey. Leur quartier-général est à Djergé. Ils ont quatre-vingts déserteurs français, qui forment un petit corps d'artillerie. Jusqu'à présent ils ont battu les Turcs dans toutes les rencontres, et les Égyptiens les préfèrent aux osmanlis. Toute la Haute-Égypte leur est soumise.

SYRIE.

Acre. L'enceinte de cette place a été réparée : la porte en a été couverte par un petit ouvrage à cornes, et la tour de l'angle de l'enceinte par une demilune. On a fait également une petite flèche en avant du palais du pacha. Tous les ouvrages sont bien entretenus. La partie la plus faible est celle qui regarde la mer, et particulièrement le point qui défend l'entrée du port.

Les forces de Djezar se montent dans ce moment à environ treize ou quatorze mille hommes, dont neuf mille employés au siége de Jaffu; Jérusalem et Nazareth sont occupés par les troupes du pacha d'Acre. Les Naplousins servent contre Aboumarak. Jaffa. Le visir, après la prise de l'Égypte, en a

fait reconstruire l'enceinte qui, dans ce moment, est dans le plus mauvais état. Aboumarak, pacha de la Palestine, qui défend cette place, y a quatre mille hommes de garnison.

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Gaza est occupé par quatre cents hommes des troud'Aboumarak.

L'émir des Druses a refusé à Djezar sa contribution annuelle, et a fait des armemens imposans. Le pacha attend la prise de Jaffa pour l'attaquer. Les Anglais ont voulu intervenir comme médiateurs entre l'émir et Djezar, mais ce dernier a refusé leur médiation.

La Porte a, dans ce moment, peu de rapports avec la Syrie.

Signé HORACE SÉBASTIANI.

Première proclamation du roi d'Angleterre, électeur de Hanovre.

GEORGES III,

Dans l'incertitude actuelle des relations entre notre couronne et le gouvernement français, nous voulons en tout cas, comme électeur et état de l'empire germanique, faire observer scrupuleusement la plus stricte neutralité, et croyons ainsi être fondé en justice à attendre avec confiance que nos fidèles états et sujets allemands ne seront inquiétés en aucune manière, quelque issue qu'aient les négociations en

tamées. Comme cependant, eu égard surtout aux mouvemens notoires de troupes en Hollande, nous ne pouvons nous cacher la possibilité, qu'en cas que lesdites négociations se terminent, contre nos voeux, d'une manière non pacifique, nos états et sujets allemands pourront être exposés à un danger qui, s'il arrivait réellement, entraînerait les suites les plus funestes pour le pays en général, et pour chaque sujet en particulier, par cette raison. nous regardons comme un de nos devoirs les plus sacrés de prendre les mesures de précaution les plus efficaces possibles, pour préserver d'un danger pareil, sous la bénédiction de Dieu que la justice de la cause donne droit d'espérer, les états allemands confiés à nos soins par la Providence divine.

Nous nous adressons donc à tous les fidèles sujets de nos états allemands avec cette confiance à laquelle notre attachement personnel pour eux, et l'expérience de leur parfait et constant dévouement nous autorisent, pour les appeler à remplir, en cas d'une telle nécessité, tout ce que d'ailleurs leur commanderaient d'eux-mêmes la foi jurée à leur seigneur qui les aime en père, l'amour qu'ils portent à leur heureuse patrie, leurs relations de famille et tout ce qui est cher et sacré à leurs coeurs. Nous le faisons avec d'autant plus d'assurance, que même notre cher prince le duc de Cambridge, notre dilection, d'a

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