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nes ou plus anciennes que la France elle-même. Les départements, substitués, à tort ou à raison,

à nos vieilles provinces, datent de la grande rénovation de 1789.

Leur existence si récente s'est affermie et accrue d'une manière inespérée. Elle doit être sauvegardée. Je le répète, il ne se fait point à volonté des monarchies, des aristocraties, des œuvres d'art, des langues, des divisions du sol.

Elles se produisent spontanément et d'ellesmèmes, au milieu des grandes et nationales commotions. De propos délibéré, ce sont œuvres factices et périssables.

Ma seconde réponse, c'est qu'à la triple existence de la commune, du département, de la nation, correspond une triple organisation de services publics, de recettes et de dépenses, de budgets. Ces budgets se suffisent difficilement à eux-mêmes. Il n'y a rien à en obtenir pour les mécanismes financiers des régions ou des

cantons. Veut-on constituer ces derniers par des impositions nouvelles? Les impossibilités éclatent

de toutes parts.

J'estime qu'il y a lieu de s'en tenir à la division actuelle de notre territoire, à sa représentation actuelle par les conseils communaux et départementaux. Toutefois ce que j'admets facilement, c'est qu'il est peu rationnel que nos différentes administrations n'aient point les mêmes et identiques chefs-lieux. Il convient évidemment que les cours d'appel, les divisions militaires, les académies soient réunies et centralisées. On pourrait dès lors y adjoindre quelques directions supérieures en matière de finances, de travaux publics, et réaliser ainsi dans environ vingt grandes villes, vingt chefs-lieux de régions administratives.

Je ne me fais point d'illusion. Il y a au sein des civilisations modernes trois ressorts : le premier est le capital et le travail; le second,

l'élection; le troisième l'État proprement dit et l'administration publique.

Sans disparaître jamais, l'État de plus en plus, la vie administrative, céderont en présence de la double vie sociale et économique, politique et électorale. Je consens donc, dans les termes restreints que je viens d'exposer, à l'érection d'une vingtaine de régions. Je les crois à la fois utiles et subalternes.

Octobre 1871.

ANNEXE

Je considère qu'il y a pour tout département un droit commun à la représentation nationale, et, l'exprimant par un chiffre, je fixe ce chiffre, qui peut d'ailleurs être discuté, à quatre députés. Il convient toutefois d'y adjoindre un ou plusieurs députés supplémentaires pour les départements les plus peuplés, et voici ce que je propose, procédant successivement à des divisions par moitié :

45 départ. auraient 4 députés, soit 180 députés.

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Ce qui donne, pour les 89 départ.... 438 députés

ou 344 si l'on prenait le chiffre de 3 députés pour point de départ et pour base.

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