Les adversaires naturels de l'Allemagne: Russie & France

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A. Ghio, 1887 - 260 Seiten

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Seite 157 - Qu'ils respectent l'intégrité de l'ancienne France, telle qu'elle a existé sous ses rois légitimes; ils peuvent même faire plus, parce qu'ils professent toujours le principe que, pour le bonheur de l'Europe, il faut que la France soit Grande et Forte.
Seite 153 - L'univers, pour notre malheur, l'a su, de manière à ne jamais l'oublier; mais il faut, pour son instruction, lui apprendre par le détail môme des événements, ce qu'il n'a su que par le bruit d'une chute épouvantable. Nous allons nous engager dans ce douloureux et héroïque récit : la gloire, nous la trouverons à chaque pas; le bonheur, hélas! il y faut renoncer au delà du Niémen.
Seite 140 - Avril <soi. ^e comte pahien reste en arrière avec sa réserve de conjurés. Cet homme, qui avait organisé le complot, ne daignait pas cependant assister à son exécution. Il était là , prêt à pourvoir seulement aux accidents imprévus. Benningsen pénètre jusqu'à l'appartement du monarque endormi. Deux heiduques le gardaient. Ces braves serviteurs , restés fidèles , veulent défendre leur souverain. L'un d'eux est renversé d'un coup de sabre , l'autre s'enfuit en criant au secours : cris...
Seite 183 - L'Empereur était beaucoup plus contenu ; il me disait : « Je ne ferai pas la guerre pour vous; mais soyez convaincu que je vous aiderai de toute mon influence.
Seite 256 - Commune. 11 m'avait été dénoncé, dès le commencement du siège, comme un agent prussien, par des rapports qui signalaient ses allées et venues entre Paris et les avant-postes de l'ennemi. Je l'avais fait arrêter. Il fut relâché sur les instances d'un général polonais attaché à l'ambassade Ottomane , un...
Seite 143 - Revenue un instant de sa première affliction, elle sentit s'élever dans son cœur, avec les mouvements de la douleur, ceux de l'ambition. Elle se rappela Catherine, et voulut régner. Elle envoya plusieurs personnes auprès d'Alexandre, qu'on allait proclamer, en disant que le trône lui appartenait; que c'était elle, et non pas lui, dont il fallait annoncer le règne. Nouvel embarras, nouvelles angoisses, pour le cœur déchiré de ce fils, qui, prêt à monter les marches du trône, avait à...
Seite 39 - Brutus, il t'allait pardonner. Mes pleurs, en te parlant, inondent ton visage: Va, porte à ton supplice un plus mâle courage; Va, ne t'attendris point, sois plus Romain que moi, Et que Rome t'admire en se vengeant de toi.
Seite 180 - Or, nous croyons savoir, n'en déplaise au général Fleury, que la Russie persévère dans son alliance avec la Prusse, au point que dans certaines éventualités l'intervention des armées moscovites doit être envisagée, non pas comme probable, mais comme certaine. Parmi ces éventualités, celle qui nous concerne nous préoccupe nécessairement le plus. Mais si nous admettons cette préoccupation avec toute la franchise qu'on se doit entre bons alliés, nous pensons que l'empereur Napoléon...
Seite 182 - J'arrivai en Angleterre; j'y trouvai, en effet, de l'intérêt pour la France, mais aussi la plus grande circonspection; et je vis, par une certaine inquiétude que causait dans la sphère gouvernementale mon projet de voyage en Russie, que, si je parvenais à exciter à Saint-Pétersbourg un intérêt un peu plus actif, je parviendrais peut-être à faire sortir l'Angleterre de son impassibilité.
Seite 161 - ... pas combattre les Français comme des adversaires ordinaires, mais les traiter comme des chiens enragés, dont on se débarrasse en les assommant. Il fallait faire la guerre à Napoléon, sans doute, mais au peuple français plus encore qu'à Napoléon, car ce peuple par son orgueil et son ambition tourmentait l'Europe depuis vingt-cinq ans; il fallait le briser comme corps de nation, le partager en Bourguignons, en Champenois, en Auvergnats, en Bretons, en Aquitains, qui auraient leurs rois...

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