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Qu'aucune corporation ne puisse opprimer les autres sous les rapports civils ou sous les rapports religieux; que tous les chefs de famille jouissent des mêmes droits et soient soumis aux mêmes devoirs; que la loi manifeste la volonté générale exprimée par le peuple ou par ses représentans; qu'elle gouverne despotiquement les hommes et les choses, cette heureuse administration sera la république, la chose de tous, res publica. Il importe peu que son suprême magistrat porte le nom d'archonte, de suffète de consul, d'empereur ou de roi. La France ne saurait être gouvernée démocratiquement, c'est un fait démontré par l'expérience; elle peut former un gouvernement mixte, dans lequel les avantages de la monarchie se join→ dront à ceux de la république. Sous ce mode d'administration elle parviendra au plus haut degré de gloire et de prospérité. Voilà ce qu'on ne pouvait dire en termes précis sous le régime conventionnel sans signer soi-même son arrêt de mort, et ce qui résulte de toutes les pages de mon livre.

Fin du Tome VI et dernier.

TABLE

DES MATIERES

Contenues dans cet Ouvrage.

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TOME PREMIER.

A.

ADRESSES présentées par un grand nombre de proprié-
taires de Paris, au roi et à l'assemblée nationale contre
la formation du camp sous Paris, page 170. Les An-
glais soufflent le feu de la discorde au sein des colo-
nies françaises, p. 118. Armée autour de Paris; évène-
mens du 14 juillet 1780; ils sont attribués aux Orléa-
nistes ou Cordeliers, p. 67. Les électeurs de Paris
s'emparent des fonctions municipales, p. 70. Les Pari-
siens s'emparent des canons et des fusils enfermés aux
Invalides, ibid. Assemblée nationale constituante; les
états-généraux se proclament assemblée nationale, p. 62.
Séance du jeu de paume; séance de l'église de Saint-
Louis, p. 63 et suivantes. Séance royale, p. 64. Réu-
nion des trois ordres, p. 67. Ils supplient le roi de
renvoyer dans leurs garnisons les troupes rassemblées
autour de Paris, p. 72. La marche de la révolution se
prononce; il fallait éviter d'en faire trop et de n'en pas
faire assez, p. 74. Séance du 4 août. Louis XVI est
proclamé restaurateur de la liberté française, p. 85 et
suivantes. L'assemblée transfere ses séances à Paris, les

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tient d'abord à l'Archevêché, ensuite au Manège des Tuileries, p. 95 et suivantes. Elle ordonne aux officiers de terre et de mer de prêter le serment de n'exécuter aucun ordre contraire aux principes de la constitution, p. 105. Elle décrète qu'il n'y avait pas lieu à accusation contre le duc d'Orléans et Mirabeau l'aîné, impliqués dans la procédure du Châtelet contre les auteurs des attentats commis le 6 octob., p. 111 et suiv. Elle accorde les droits politiques aux mulâtres de Saint-Domingue, propriétaires de terres, nés de père et de mère libres, p. 121. Ayant fini l'acte constitutif elle en fait la révision, p. 149. Clôture de ses séances, ibid. On la nomme constituante pour la distinguer des autres assemblées nationales, p. 150. Assemblée nationale législative, p. 152 et suiv. Composition de cette assemblée, ibid. Elle se divise en deux partis, p. 153. Nouveau cérémonial introduit par elle à l'égard du roi, ibid. Ce décret est rapporté, p. 154. Des émissaires répandent des idées républicaines, p. 169 et suivantes. Une multiplication de décrets d'accusation envoient dans les prisons d'Orléans les individus auxquels le roi témoignait de l'attachement, p. 171. Elle détermine les journées du 20 juin et du 10 août, p. 170 et suivantes. Un décret supprime le costume des prêtres hors des églises. Un autre décret condamne à la déportation les prêtres insermentés, p. 191. Création d'un tribunal spécial pour juger les prévenus de conspiration; jugemens rendus par ce tribunal, ibid. Un décret ordonne la convocation de la convention nationale, ibid. Les comités cherchent dans une armoire des Tuileries les preuves sur lesquelles serait dressé l'acte d'accusation projeté contre le roi, ibid. La législative termine ses séances, p. 225. Assemblée nationale con

ventionnelle, ou convention nationale; elle ouvre ses séances, p. 223. Composition de cette assemblée, p. 224. Sa division en quatre partis au milieu desquels se plaça un cinquième parti auquel fut donné le nom de faction du Ventre, remarquable par sa constante apathie, p. 225 et suivantes. Assignats; création des assignats, p. 103. Avignon; cette ville est réunie à la France, P. 160.

B.

BAILLI (Jean-Silvain), président de l'assemblée constituante, conduit les députés des communes sur la place d'Armes de Versailles, p. 63. Maire de Paris, p. 73. Donne sa démission de cette charge, p. 159. Bastille; sa démolition, p. 85. Bataille de Jemmapes; le duc de Chartres se distingue dans cette occasion, p. 252. Belges; ils reçoivent les Français comme leurs amis, et offrent à la convention un subside de cinquante millions en numéraire et quarante mille hommes, p. 262 et suivantes. Cambon pille ces belles provinces, p. 263. Moyens employés par les Jacobins pour forcer les Belges à demander leur réunion à la France, p. 265. La convention, trompée par ces apparences, regardait la Belgique, devenue française, comme une barrière inexpugnable, quand les Belges appelaient par leurs vœux les Autrichiens et les Prussiens, p. 266. Bonnet de la liberté ; différent chez les Romains, les Suisses et les Jacobins, 220. Bonnet rouge, ibid. Bordier; son supplice, p. 84. Bourdon établit un comité révolutionnaire dans Orléans; pillages dans cette ville, p. 215. Le cardinal de Brienne devient principal mínistre, p. 54. Présente au parlement l'édit de la subvention territoriale, p. 35. Propose la

création d'une cour plénière et de six grands bailliages, p. 38. Ces projets divulgués s'évanouissent, p. 39. Il quitte le ministère et sort de France, p. 42. Revient dans son diocèse de Sens, et sacre les nouveaux évêques nommés après la publication de la constitution civile du clergé, p. 125,

C.

CHAMBON devient maire de Paris, p. 236. Calonne parvient au ministère, p. 25. Il multiplie les assemblées provinciales, p. 30. Mémoires présentés par lui à l'assemblée des notables, p. 52. Il quitte le ministère et la France, p. 33. Cambon; son caractère, sa conduite révolutionnaire, p. 264. Causes générales de la révolution de France, p. 1. Causes particulières de cet évènement, p. 16. Château-Vieux. Voyez Nanci. Fête de Château-Vieux, p. 177. Châtelet érigé en cour souveraine, p. 96. Informé contre les auteurs et les complices des journées des 5 et 6 octobre, p. 110. Civique serment, p. 104. Clubs établis en France à l'imitation des clubs anglais, p. 35. Club du Palais-Royal; il fut le berceau du club des Cordeliers, p. 35 et suivantes. Plusieurs clubs proposent de proclamer le duc d'Orléans lieutenant-général du royaume, p. 36. Le club du Palais-Royal se transfère aux Cordeliers, rue de l'Observance; il prend le nom de société des Droits de l'homme; il fut connu sous le nom de club des Cordeliers, p. 132. Club breton, P. 60. Il vient à Paris et prend le nom de société des Amis de la révolution; il fut plus connu sous le nom de club des Jacobins, p. 128. Club des Feuillans, p. 145. Il dégénère en faction répandue sur toute la France; les Jacobins l'anéantissent, p. 147 et suivantes. Coalition. Première coalition entre l'empereur d'Allemage et le roi

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