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mençant par Avec chacune de tes œillades, etc. S. de Sacy cite un autre travail paru en octobre 1818 dans le tome VI de l'Asiatic Journal, mais il ajoute que ce travail, qui renferme le texte et la traduction d'un chapitre extrait d'un dictionnaire persan dont le titre n'est point donné, est plein d'omissions et de fautes assez graves. Rödiger a aussi composé un petit mémoire sur la dactylonomie, et l'a fait insérer dans le Jahresbericht für 1845 de la Société orientale allemande (p. 115). Ce mémoire contient le texte et la traduction de notre chapitre du Farhang-i-Djehangīrī, avec la liste de tous les vers fournis par mon texte. Mais Rödiger a fort négligé ce point de son mémoire, car il omet purement et simplement de traduire les vers difficiles, en avouant qu'il ne les comprend pas, transcrit le premier hémistiche du dernier

بای (sic) آن کسی راست : vers de Khaqani au صد گانه

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چو

dans un autre گرد چرخ trend صد گونه چو ماهی ال lieu de

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vers du même auteur, par les merveilles du monde. Récemment, les deux premiers fascicules du texte du Farhang-iRashidi nous sont arrivés de Calcutta. On trouve reproduit dans le premier le chapitre sur la dactylonomie, avec cette

Extrait . منقول از رساله ملا شرف الدين على : suscription

a

du traité de Molla Sherf ed-din Ali. » Ce serait donc ce personnage qui en serait l'auteur, et non pas le lexicographe Andjoū. Les éditeurs ont omis les deux derniers vers de Khāqānī. Enfin, j'ai reçu de M. E. H. Palmer, avec une fort gracieuse missive, une petite brochure, dans laquelle il explique le vers tiré de la satire de Firdousi : « La main du roi Mahmoud, de si illustre origine, est neuf dans neuf et trois dans trois, » en y joignant le texte et la traduction d'un passage du Ghiyás ul-loghát, dictionnaire publié à Lucknow. Son interprétation me paraissant préférable à la mienne, je m'empresse de la reproduire. Neuf dans neuf et trois dans trois signifient 9 X 9 + 3 × 3, ce qui fait go; or, pour exprimer ce nombre avec les doigts, il se trouve qu'il faut complétement fermer la main. Firdousi entend donc que

Mahmoud a la main fermée, qu'il n'est pas généreux. Je suis arrivé au même résultat, mais d'une autre façon qui me semble moins bonne.

Pour terminer, j'ajouterai quelques remarques sur le vers difficile de Khaqānī, que j'ai rendu par : « Centuplex illi « stipendium mensuale decernitur, cujus, etc. et dont le texte est donné plus loin.

"

«

D

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En cherchant le sens de ce vers obscur, j'avais été arrêté par le mot, dont le sens de poisson ne paraissait nullement convenir, et j'avais fini par le traduire, non sans hésitation, par «< pension mensuelle. » M. A. Chodzko, à qui j'avais soumis le cas, désireux d'avoir l'avis d'un philologue persan, écrivit à S. E. Hassan Ali Khan, ancien ministre plénipotentiaire de Perse à Paris, actuellement à Constantinople, qui jouit parmi ses compatriotes d'une grande réputalion de science en pareille matière. S. E. Hassan Ali Khan lui a répondu par un commentaire très-érudit, dont je traduirai seulement le passage relatif au premier hémistiche. Le second hémistiche y est expliqué absolument de la même manière que je l'ai fait, et comme cet endroit du commentaire donne quelques détails un peu vifs sur ce que les Orientaux appellent b, je crois pouvoir le supprimer sans inconvénient. Il est presque inutile d'ajouter que nos dictionnaires se taisent sur le sens particulier des mots eta, dont

il va être question.

« A Mirza Alexandre (Chodzko).

«Tout d'abord le texte original des vers de Khaqānī est comme il suit :

امروز نصیبه ناکسان راست بیت المال فلك خسان راست آنکسی راست صد گونه چو ماهی آنکسی

کاندر نودش هزار دریاست

«En second lieu, le très-honoré Agha Mirza Alexandre m'a demandé le sens de ces vers. Ne pas l'envoyer serait con

trevenir aux usages en vigueur parmi les savants, quand il s'agit de résoudre des problèmes scientifiques; l'envoyer, c'est étaler le sens obscène de ces vers, dont je considère comme non moins obscène l'acte même de les interpréter. Malgré cela, je réponds que l'intention de Khaqani a été de montrer (par les deux premiers hémistiches) que la fortune seconde et favorise les gens méprisables et indignes, et que toutes les jouissances de ce monde sont réservées à des hommes vils et de mauvaise conduite'. Khāqānī, après avoir exposé que le degré d'avilissement de ces individus les range parmi les infâmes, ajoute :

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« Ceux-là, comme le poisson, ont cent pièces d'or Quorum, etc. »

Ici, nous devons préalablement expliquer les mots et termes techniques, ensuite nous nous occuperons du sens même du vers.

Le mot 4, est pris dans l'acception de « dirhems, dinars. » Le mot signifie « poisson,» l'animal aquatique bien connu; seulement, comme les écailles dont il est revêtu ressemblent par leur forme arrondie et leur couleur jaune et blanche à des dirhems et à des dinars, on interprête le mot « poisson dans la technique des poëtes persans et arabes par « qui possède des dirhems et des dinars...

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..... b

Suit l'explication de , qui concorde avec la nôtre. A propos de ce mot a monnaie, » M. A. Chodzko pense qu'il faut sans doute le prononcer kouna et y voir le slave kouna qui, d'abord, signifia «peau de martre employée comme monnaie, » puis « monnaie métallique » (cf. Micklosicz Lex.). Toutefois j'ajouterai que le persan espèce» rend très-bien compte du sens de « monnaie; c'est ainsi disons des espèces.

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S. GUYARD.

Voici la traduction des deux premiers hémistiches:

Aujourd'hui la fortune est aux indignes,

Le trésor royal est pour des misérables.

que nous

P. S. Un petit nombre d'erreurs typographiques s'étant glissées dans le texte du Fetwa d'Ibn Taimiyyah sur les Nosaïris, qui a paru dans le numéro d'août-septembre du Journal asiatique, je les ai corrigées dans le tirage à part, et si je les relève de nouveau ici, c'est que j'ai quelques observations à ajouter sur un passage du texte et sur une phrase de la traduction. Je prie donc les lecteurs de lire, au lieu de

, pages 164, 1. 7, et 172, 1. 6;, au lieu de „, p. 170, 1. 3; , p. 175, 1. 10, et 'Alqami, au lieu de El-Kami, p. 189, note 1.

au lieu de

A la page 171, 1.5, on lit:s l je suis convaincu que cette leçon du manuscrit doit être

W

lls joignent a. يضمون الى ذلك الكفر والرفض corrigée en

cela la profession d'incrédulité et d'hérésie. »

Dans ma traduction de la phrase suivante, j'aurais dû serrer de plus près le texte et traduire (p. 190, l. 12, après adorateurs de la vache): «Ils joignent à cela la profession d'incrédulité et d'hérésie, et s'appuient, en ce qui concerne la parole des prophètes, soit sur des paroles dont ils faussent le sens et dont ils se font une arme, comme on s'est fait une arme de ces mots du Prophète, etc........ soit sur des paroles authentiques du Prophète qu'ils déplacent, à l'instar des auteurs, etc. »

Enfin, page 172, 1. 5, avant la fin, il ne paraît pas douteux qu'on doive supprimer all. — S. G.

OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 1872.

TABLE DES MATIÈRES

DE

LA SIXIÈME SÉRIE,

COMPRENANT LES ANNÉES 1863 à 1872.

NOTA. Les chiffres romains indiquent le volume, les chiffres arabes la page. — L'abréviation (rap. an.) signifie rapport annuel; l'abréviation (rapp. ann.) rapports annuels. Dans les titres, les lettres arabes et

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transcrites par dh, le et le

س

ك le

th, le, et le par z,

pars, le et le

par t, le

ض

sont

par

Spar w et

par k, le par q, le et le par y, le fatha par a, le kesra par i, le dhamma par o. Dans les titres persans et turcs, la prononciation usuelle a été conservée.

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