Histoire des campagnes de 1814 et 1815, en France, Band 3Chez A. de Gastel, 1826 |
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... nation était loin d'être préparée à un changement de gouver- nement fait sous l'influence des étrangers . Le sentiment de l'honneur national l'emportait , mal- gré les revers qu'on avait éprouvés ; et , quelques titres de conciliation ...
... nation était loin d'être préparée à un changement de gouver- nement fait sous l'influence des étrangers . Le sentiment de l'honneur national l'emportait , mal- gré les revers qu'on avait éprouvés ; et , quelques titres de conciliation ...
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... nation , en garan- tissant par un nouveau pacte fondamental les in- stitutions qu'ils voulaient détruire , ne s'offrit aux hommes féodaux . Ce n'est pas ainsi qu'ils en- tendaient le mot restauration . Ils ne s'aveuglaient pas sur la ...
... nation , en garan- tissant par un nouveau pacte fondamental les in- stitutions qu'ils voulaient détruire , ne s'offrit aux hommes féodaux . Ce n'est pas ainsi qu'ils en- tendaient le mot restauration . Ils ne s'aveuglaient pas sur la ...
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... nation , en le faisant précéder par une forme constitutionnelle et accompagner par une garantie immuable pour les intérêts con- solidés par la révolution . Tel n'était pas leur but ; tout ce qui s'écartait du rétablissement de l'ancien ...
... nation , en le faisant précéder par une forme constitutionnelle et accompagner par une garantie immuable pour les intérêts con- solidés par la révolution . Tel n'était pas leur but ; tout ce qui s'écartait du rétablissement de l'ancien ...
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... nation française , ne pouvait pas alors avoir une signification rassu- rante , dans la bouche de ceux qui la proféraient . Le peuple était trop éclairé pour ne pas saisir l'in- tention de ceux qui se mettaient ainsi en avant , et pour ...
... nation française , ne pouvait pas alors avoir une signification rassu- rante , dans la bouche de ceux qui la proféraient . Le peuple était trop éclairé pour ne pas saisir l'in- tention de ceux qui se mettaient ainsi en avant , et pour ...
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... nation , pour qu'un mouvement dans leur sens ne dût pas causer une scission , qui , en dé- voilant leur faiblesse , qu'elle mettait en évidence , amènerait la catastrophe que les coalisés avaient voulu éviter ; cette catastrophe était ...
... nation , pour qu'un mouvement dans leur sens ne dût pas causer une scission , qui , en dé- voilant leur faiblesse , qu'elle mettait en évidence , amènerait la catastrophe que les coalisés avaient voulu éviter ; cette catastrophe était ...
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Seite 66 - ... l'obscurité et protégé l'autre contre la haine de la nation. Le Sénat se fonde sur les articles de la Constitution pour la renverser. Il ne rougit pas de faire des reproches à l'Empereur, sans remarquer que, comme premier corps de l'État, il a pris part à tous les événements.
Seite 37 - D'indignes Français, des émigrés, auxquels nous avions pardonné, ont arboré la cocarde blanche, et se sont joints à nos ennemis ! Les lâches ! ils recevront le prix de ce nouvel attentat ! Jurons de vaincre ou de mourir, et de faire respecter cette cocarde tricolore, qui, depuis vingt ans, nous trouve dans le chemin de la gloire et de l'honneur...
Seite 67 - Les puissances alliées ayant proclamé que l'empereur Napoléon était le seul obstacle au rétablissement de la paix en Europe, l'empereur Napoléon , fidèle à son serment, déclare qu'il est prêt à descendre du trône, à quitter la France, et même la vie, pour le bien de la patrie, inséparable des droits de son fils , de ceux de la régence de l'impératrice, et du maintien des lois de l'empire.
Seite 63 - ses limites anciennes, n'aurait pas aujourd'hui les deux tiers de la » puissance relative qu'elle avait il ya vingt ans. Ce qu'elle a acquis
Seite 50 - Un trait pareil , s'écria-t-il ensuite , de Marmont ! Un homme avec lequel j'ai partagé mon pain.... que j'ai tiré de l'obscurité dont j'ai fait la fortune et la réputation...
Seite 63 - Toutes les puissances, y était-il dit, l'angle« terre même , ont reconnu ces limites à Francfort; « la France, réduite à ses limites anciennes, n'au« rait pas aujourd'hui les deux tiers de la valeur « qu'elle avait il ya vingt ans. Ce qu'elle a acquis « du côté des Alpes et du Rhin ne compense « point ce que la Russie, l'Autriche et la Prusse « ont acquis par le seul démembrement de la « Pologne. Tous ces États se sont agrandis; vou« loir ramener la France à son état ancien, ce...
Seite 63 - Prusse et l'Autriche ont acquis par le seul démembrement de la Pologne ; tous ces États se sont agrandis. Vouloir ramener la France à son état ancien, ce serait la faire déchoir et l'avilir. La France, sans les départements du Rhin, sans la Belgique, sans Ostende, sans Anvers, ne serait rien.
Seite 64 - Alliés voulaient changer les bases proposées et acceptées, » les limites naturelles, l'Empereur ne voit que trois partis : » Ou combattre et vaincre ; » Ou combattre et mourir glorieusement; » Ou, enfin, si la nation ne le soutenait pas, abdiquer. » Il ne tient pas aux grandeurs; il n'en achètera jamais » la conservation par l'avilissement.
Seite 64 - bien ; avec tout autre système, la paix ; sur une telle base, <; serait impossible, et ne pourrait durer. Ni l'Empereur, ni " la république, si des bouleversemens la faisaient renaître, ne " souscriraient jamais à une telle condition.