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Nous avons vu dans l'introduction (pag. 23), qu'à la fin du mois de mai, la France avait, dans les cadres de l'armée permanente, trois cent soixante mille hommes. Deux cent dix-sept mille étaient prêts à entrer en campagne, outre environ cent quarante mille hommes de garde nationale mobile. Nous allons voir quel fut l'usage que le gouvernement fit de ces forces et les mesures défensives qu'il adopta. La première attention se porta sur les deux points stratégiques, que nous avons déjà indiqués en décrivant la campagne de 1814: Paris et Lyon. Le personnel de la défense de Paris se composait de ses douze légions de garde nationale, formant environ trente mille hommes, et d'un corps de, quinze mille fédérés, enrégimentés sous le nom de tirailleurs. Cette garnison, déjà nombreuse, pouvait facilement être portée à soixante mille hommes. Mais, pour faire de Paris un point de résistance, il fallait l'entou

rer d'un système de fortifications, tel que, dans tous les cas, il fût possible de sauver la ville par une convention militaire.

Pour atteindre ce but, le général Haxo, chargé de la direction des travaux de Paris, songea à établir une double enceinte, afin que les troupes, forcées dans la première, ne se vissent pas obligées, comme l'année précédente, de quitter les sommités des hauteurs et de se replier en dedans des barrières. A la rive droite de la Seine, la première enceinte comprenait les hauteurs de Montmartre, la butte Chaumont et les hauteurs de Charonne, appuyant sa droite à la barrière du Trône; cette droite était flanquée par une double caponnière sur la route de Vincennes, une redoute à la hauteur de Saint-Mandé, le château de Vincennes et des ouvrages dans le parc de Bercy. En avant, on avait achevé le canal de Saint-Denis, dont les déblais servaient de rempart, et couvert les ponts des chaussées par des lunettes; la petite ville de Saint-Denis fut fortifiée et couverte par une inondation. A la rive gauche, la première enceinte devait s'appuyer à la Seine, d'un côté, en arrière d'Ivry, et de l'autre, en avant de la barrière de Grenelle. La seconde enceinte, à la rive droite de la Seine, occupait Chaillot et les hauteurs de l'Etoile, s'appuyant à Montmartre; de là elle se continuait, par une suite d'ouvrages fermés à la gorge, derrière les retranchemens de la battu

Chaumont et du cimetière Lachaise, et sur les dernières sommités des hauteurs. Pour la défense de ces ouvrages, il dut être réuni à Paris un parc de quatre cents pièces de campagne et trois cents de gros calibre. La première ligne de défense, à la rive droite, fut terminée, palissadée et armée dans les premiers jours de juin. Celle de la rive gauche devait l'être avant le 15 juillet et la seconde ligne avant le 1er août.

I

A Lyon, le personnel de la défense se composait de la garde nationale, qui avait été portée à dix mille hommes, et à laquelle devaient être joints plusieurs bataillons de tirailleurs. Un équipage de cent bouches à feu de campagne et de cent de gros calibre fut affecté à la défense de cette ville. L'enceinte de la ville, tant entre le Rhône et la Saône qu'à la rive droite de cette dernière rivière, par les hauteurs de Pierre-Encise, fut réparée. Pour augmenter la défense de la partie entre Rhône et Saône, les hauteurs de Caluire devaient être couronnées par de bons ouvrages de campagne. Une tête de pont devait être construite aux Broteaux et un pont levis établi au pont de la Guillotière. Ce dernier faubourg devait lui-même être couvert par un système de redoutes, afin de l'occuper le plus tard possible. Pour compléter le grand système de défense de la capitale, les fortifications de Soissons, de Laon et de ChâteauTierry furent réparées ou rétablies.

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