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des bureaux d'entrée.

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Plaintes du prévôt des marchands adressées
au parlement (26 avril). — Les princes forcés de négocier avec la cour
(28 avril).-État misérable de Paris. On engage le peuple à secouer

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le joug des princes.

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CHAPITRE V AVRIL-MAI 1652

Négociations des princes avec la cour Rohan, Chavigny et Goulas à
Saint-Germain (28-29 avril).

députés.

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Prétentions des princes et de leurs

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- Mauvais succès de ces négociations.
de Condé, du parlement et du cardinal de Retz.
Gourville (mai 1652), propositions dont il est chargé.

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CHAPITRE VII (JUILLET 1652)

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CHAPITRE VIII JUILLET-AOUT 1632)

Mémoire adressé par Nicolas Fouquet au cardinal Mazarin sur la conduite
que la cour doit tenir (14 juillet): il expose le danger de la situation et
la nécessité de prendre des mesures pour annuler les actes du parle-
ment et de l'Hôtel de Ville, dominés par la faction des princes. — II
propose de publier un manifeste au nom du roi pour montrer la mau-
vaise foi des princes, qui, après avoir demandé et obtenu l'éloigne-
ment de Mazarin, refusent de déposer les armes et appellent les enne-
mis dans l'intérieur de la France. Il faut exiger que les princes
envoient immédiatement leurs députés à Saint-Denis pour traiter avec
la cour, et en attendant retenir dans cette ville les députés du parle-
ment. Nécessité de transférer le parlement hors de Paris et moyen
de gagner une partie de ses membres.
Faute que l'on a commise
en ne s'opposant pas à la réception de Rohan-Chabot en qualité de
duc et pair par le parlement. - Lettre de Nicolas Fouquet, en date du
15 juillet il explique pourquoi les députés du parlement ne peuvent
se rendre à Saint-Denis. Nécessité d'envoyer promptement des
ordres au parlement et de prendre une décision pour ou contre le
départ du cardinal Mazarin. — Indication des moyens à employer pour
faire venir à Pontoise un certain nombre de conseillers du parlement.—
Arrêts du conseil du roi, en date du 18 juillet et du 31 du même mois,
qui annulent les élections de l'Hôtel de Ville et transfèrent le parlement
de Paris à Pontoise. Projet de déclaration contre ceux qui n'obéi-

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Lettre de Nicolas Fouquet à ses substi-
Pontoise. Circulaire du même aux divers

ront pas aux ordres du roi.
tuts pour les mander à
parlements de France.

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Pamphlets publiés à Paris contre la transla-
tion du parlement. —Le parlement de Pontoise s'ouvre le 7 août 1652.
et demande l'éloignement de Mazarin..

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CHAPITRE IX (JUILLET-SEPTEMBRE 152

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Le duc d'Orléans est déclaré lieutenant général du royaume et le prince
de Condé généralissime des armées (20 juillet.
Conseil établi par
les princes; disputes de préséance; duel de Nemours et de Beaufort
30 juillet; querelle de Condé et du comte de Rieux (31 juillet`. —
Désordres commis par les troupes des princes. Mécontentement de
la bourgeoisie parisienne; assemblées aux halles et au cimetière des
Innocents 20 août. Mazarin s'éloigne pour quelque temps; sa cor-
respondance avec les deux Fouquet. Chavigny négocie avec la cour
au nom des princes. Inquiétude que le cardinal de Retz inspire à
Mazarin.

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Retz se rend à la cour (9 septembre), et veut traiter
avec la reine au nom du duc d'Orléans. Il n'y réussit pas. - L'abbé
Fouquet excite la bourgeoisie parisienne et négocie avec Chavigny.
Assemblée des bourgeois au Palais-Royal (24 septembre; ils se dé-
clarent antifrondeurs. Conférence de l'abbé Fouquet avec Goulas
26 septembre). · Il part pour la cour. — On intercepte une lettre de
l'abbé Fouquet adressée au secrétaire d'État le Tellier.

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CHAPITRE X (OCTOBRE 1652

L'abbé Fouquet s'obstine à continuer les négociations avec les princes.

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Sa passion pour la duchesse de Châtillon.

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nement que le prince de Condé ne veut pas traiter sérieusement avez
la cour 5 octobre. Il lui conseille de s'attacher à séparer le duc
d'Orléans de Condé. — L'intérêt véritable du roi conseille de repousser
les demandes de ce dernier. — Mazarin revient avec plus d'insistance
sur les mêmes idées 9 octobre; il sait positivement que Condé est
entré dans de nouveaux engagements avec les Espagnols et leur a pro-
mis de ne pas traiter avec la France. Madame de Châtillon est éga-
lement dévouée aux Espagnols. Plaintes de Mazarin sur la prolon-
gation de son exit; il espère que le procureur général, Nicolas Fou-
quet, déterminera le parlement de Pontoise à proclamer son innocence.
Il engage l'abbé Fouquet à profiter de la rupture entre le prince
de Condé et Chavigny pour assurer le succès des négociations avec le
duc d'Orléans. Violence de Condé envers Chavigny; maladie et mort
de ce dernier 11 octobre). Erreurs de Saint-Simon dans le récit
de ces faits. Attaques dirigées à la cour contre l'abbé Fouquet; on
lui enlève la direction des négociations avec les princes. -
Le procu-
reur général, Nicolas Fouquet, se plaint vivement à Mazarin de la con-
duite des ministres qui entourent la reine et de la rupture des négo-

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ciations. Il pense que l'on devrait profiter de la bonne disposition
des Parisiens pour ramener le roi dans son Louvre. Le parlement
siégeant à Pontoise est tout entier de cet avis, et c'est en son nom qu'é-
crit le procureur général..

CHAPITRE XI (OCTOBRE 1652)

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Peu de

Inquiétude que les divisions du parti royaliste inspirent à Mazarin.
Dans sa réponse au procureur général (12 octobre), il montre que le
prince de Condé n'a jamais traitéfavec sincérité et que, n'espérant pas
conclure la paix avec lui, il a dû en référer au conseil du roi.
- Il est
disposé, quant à lui, à demeurer exilé toute sa vie si le service du roi
l'exige, et approuve le projet de ramener le roi à Paris.
sincérité de cette lettre. Mazarin est plus explicite avec l'abbé Fou-
quet il exprime le désir de voir continuer les négociations particulières
avec Goulas, et souhaite que l'on détermine le duc d'Orléans à se re-
tirer dans son apanage.
Mazarin souhaite vivement entrer à Paris
avec le roi; il va se rendre à Sedan et se tenir prêt à rejoindre la cour.
dès qu'il sera nécessaire.
Inquiétude que lui inspirent le cardinal de
Retz et ses relations avec l'hôtel de Chevreuse. - L'abbé Fouquet re-
çoit d'un des confidents de Mazarin des renseignements sur les causes de
sa disgrace. Il conserve toute la confiance du cardinal, qui le charge
de hater son retour, au moment où la cour se rapproche de Paris.
Départ de Condé et du due de Lorraine 45 octobre.
à Paris (21 octobre)..

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CHAPITRE XII (OCTOBRE-DÉCEMBRE 1652,

Entrée du roi

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L'abbé Fouquet est chargé par Mazarin de préparer son retour à Paris.
et de soutenir ses intérêts auprès de la reine Anne d'Autriche 21 oc-
tobre). Nécessité de punir les chefs de la révolte et surtout de faire
sortir de Paris le cardinal de Retz. L'abbé Fouquet doit insister sur

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ce point auprès du procureur général son frère. — Mazarin conseille
d'envoyer Retz en ambassade à Rome. Il engage l'abbé Fouquet à
se tenir en garde contre les violences de Retz, qui a juré de se venger
de lui. Nouvelles instances de Mazarin auprès des deux Fouquet
pour qu'ils disposent les esprits en sa faveur, et que les arrêts du par-
lement contre lui soient annulés par une déclaration royale. — Zelt
de l'abbé Fouquet et du procureur général pour ruiner les ennemis
de Mazarin, et particulièrement le cardinal de Retz.
avec ce prélat; elles sont rompues. - Lutte de l'abbé Fouquet contre
Retz; il lui tient tête partout et propose de lui enlever l'autorité
épiscopale dans Paris. - Arrestation du cardinal de Retz (19 décembre.
L'abbé Fouquet en avertit le premier Mazarin; ruine du parti de
Services rendus par les deux Fouquet.
Promesses de Mazarin...

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la Fronde.
et leur ambition.

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CHAPITRE XIII (JANVIER-FÉVRIER 1655)

Mazarin lève une petite armée et délivre la Champagne.

Turenne. Etat de Paris en son absence.
tisans. Lettre de le Tellier à Mazarin.
devient vacante 2 janvier).

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Il se joint à
Divisions entre ses par-

La place de surintendant
Nicolas Fouquet demande cette place.
Il a pour compétiteur Abel Servien, qui est vivement appuyé par
plusieurs partisans de Mazarin et par la Chambre des comptes.
Lettre adressée en cette circonstance à Mazarin par son intendant
J. B. Colbert.-L'abbé Fouquet soutient son frère et se plaint vivement
de le Tellier. Réconciliation apparente imposée par Mazarin.

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Re-
tour du cardinal à Paris (3 février). — Il fait nommer 8 février deux
surintendants. Servien et Fouquet.

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CHAPITRE XIV (1653

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Rôle de l'abbé Fouquet à cette époque; il est chargé sans titre officiel de
diriger la police; mémoire qu'il adresse à Mazarin sur l'état de Paris.
Il découvre le complot de Bertaut et Ricous contre la vie de Maza-
rin, les fait arrêter, surveille leur procès et presse leur condamnation
23 septembre-11 octobre. L'abbé Fouquet accusé d'avoir voulu
faire assassiner le prince de Condé; il se disculpe. Il ne cesse de
veiller sur le parti frondeur, et instruit le cardinal des démarches de
mademoiselle de Montpensier et des relations du cardinal de Retz
avec le prince de Condé. Attitude du parlement de Paris: ser-
vices qu'y rend le procureur général, Nicolas Fouquet. — L'abbé Fou-
quet obtient, de l'Hôtel de Ville de Paris, de l'argent et des vêtements
pour l'armée royale. Répression des factieux et dispersion des
assemblées séditieuses. · L'abbé Fouquet répond aux attaques de ses
ennemis. Mazarin l'assure de son amitié...

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CHAPITRE XV (1655-1654)

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Administration financière pendant les années 1653 et 1654 racontée par
Nicolas Fouquet. — Règlement qui détermine les fonctions de chacun
des surintendants. Erreurs du récit de Fouquet. - Embarras finan-
ciers pendant l'année 1655, prouvés par la correspondance de Maza-
rin et de Colbert. - Le cardinal Mazarin se fait traitant et fournisseur
des armées, sous un nom supposé. Les surintendants se montrent
d'abord assez difficiles, et Colbert s'en plaint. - Fouquet profite d'une
absence de Servien (octobre 1653 pour régler les affaires d'après les
désirs du cardinal. Mazarin exige que les deux surintendants viven
en paix.
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