Les dix métropoles étaient: Paris, Malines, Besançon, Lyon, Aix, Toulouse, Bordeaux, Bourges, Tours, et Rouen. Un indult pour la réduction, des fêtes, donné par le cardinal Caprara, légat à latere, le 9 avril 1802, porte que « les jours de fêtes qui seront «< célébrés en France, outre les dimanches, sont: « 1° la Naissance de Notre-Seigneur Jésus-Christ; << 2° l'Ascension; 3° l'Assomption de la Très<< Sainte Vierge; et 4° la fête de tous les Saints. »Toutes les autres fêtes sont supprimées, «<< en «<exceptant néanmoins la fête de l'Epiphanie de << Notre-Seigneur ; la Fête-Dieu; celle des apô<< tres saint Pierre et saint Paul; et celle des << Saints Patrons de chaque diocèse et de chaque « paroisse, qui se célébreront partout le diman«< che le plus proche de chaque fête. » er Ce n'est pas seulement depuis la Révolution. française qu'il y a eu suppression de fêtes. Monsieur l'archevêque de Paris, par une ordonnance du 20 octobre 1666, homologuée au Parlement le 1o décembre suivant, a spécifié les fêtes qui, seraient chômées dans son diocèse, et en a supprimé dix-sept. Plus d'un siècle après, le 20 février 1778, le parlement de Paris a enregistré des lettres - patentes confirmatives d'un mandement de M. l'archevêque de Paris, portant suppression des fêtes de Saint-Mathias, Saint-Jacques et SaintPhilippe, Saint-Jacques-le-Majeur, Saint-Laurent, Saint-Barthélemi, Saint-Mathieu, SaintMichel, Saint-Simon et Saint-Jude, Saint-Marcel, Saint-Martin, Saint-André, Saint-Thomas, et la fête des Innocens. Du 25 janvier 1813. LE Souverain Pontife était à Fontainebleau lorsque ce Concordat a eu lieu le 25 janvier 1813; Parchichancelier a présenté cet acte au Sénat le 13 février suivant. Nous allons en donner textuellement les principaux articles: « Sa Sainteté exercera le Pontificat en France << et dans le royaume d'Italie de la même ma<< nière et avec les mêmes formes que ses prédé «cesseurs. <«<Les ambassadeurs, ministres ou chargés «d'affaires du Saint-Père près des puissances << étrangères, jouiront des immunités et priviléges dont jouissent les membres du corps di<< plomatique. «Les domaines que le Saint-Père possédait, <«<< et qui ne sont pas aliénés, seront exempts de << toute espèce d'impôt : ils seront administrés « par ses agens ou chargés d'affaires. Ceux qui << seraient aliénés seront remplacés jusqu'à la con«currence de deux millions de revenus. « Dans les six mois qui suivront la notification « d'usage de la nomination par l'Empereur aux << archevêchés et évêchés de l'Empire et du « royaume d'Italie, le Pape donnera l'institution << canonique, conformément aux concordats, et « en vertu du présent indult. L'information préa«lable sera faite par le métropolitain. Les six« mois expirés sans que le Pape ait accordé l'ins<< titution, le métropolitain, et à son défaut, ou << s'il s'agit du métropolitain, l'évêque le plus an « cien de la province procédera à l'institution de « l'évêque nommé, de manière qu'un siége ne soit « jamais vacant plus d'une année. « Le Pape nommera, soit en France, soît dans. « le royaume d'Italie, à dix évêchés qui seront « ultérieurement désignés de concert, etc. etc. etc. <«<La propagande, la pénitencerie, les archives: << seront établies dans le lieu du séjour du Saint<< Père. «S. M. rend ses bonnes grâces aux cardinaux, «< évêques, prêtres, laïcs qui ont encouru sa dis« grâce par suite des événemens actuels. « Le Saint-Père se porte aux dispositions cir << dessus. par considération de l'état actuel de « l'Eglise, et dans la confiance que lui a inspirée «Sa Majesté qu'elle accordera sa puissante pro<«<< tection aux besoins si nombreux qu'a la reli <«<gion dans les temps où nous vivons. » Nous n'avons omis de ce Concordat que ce qui regarde quelques évêchés à établir ou à supprimer dans quelques parties de l'Italie. Le Saint-Père est encore resté à Fontainebleau, jusqu'au moment où le Gouvernement provisoire a pris, le 6 avril 1814, des arrêtés pour sa mise en liberté et celle de l'infant don Carlos. Aussitôt le Saint-Père est retourné dans ses Etats. |