L'ambassade française en Espagne pendant la révolution (1789-1804)

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E. Plon, Nourrit et cie, 1892 - 356 Seiten
 

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Seite 299 - Le roi, dit-on, a témoigné qu'il aurait désiré que le ci-devant prince ne se fût point compromis ainsi, et le prince de la Paix m'a rajeuni à ce sujet le mot déjà usé que « lorsqu'on a du mauvais sang, il faut bien s'en défaire. » II est clair, d'après cela, que la cour d'Espagne a envisagé cet événement sous le jour où votre instruction...
Seite 301 - Monsieur et cher cousin, il ne peut y avoir rien de commun entre moi et le grand criminel que l'audace et la fortune ont placé sur un trône qu'il a eu la barbarie de souiller du sang pur d'un Bourbon, le duc d'Enghien.
Seite 199 - ... a donné (à la reine) l'habitude d'une dissimulation profonde. Nulle femme ne ment avec plus d'assurance et n'a une perfidie plus concentrée. Antidévote et même incrédule, mais faible et timide à l'excès...
Seite 200 - A cinquante ans, elle a des prétentions et une coquetterie qu'on pardonnerait à peine à une femme jeune et jolie.
Seite 301 - ... du sang pur d'un Bourbon , le duc d'Enghien. La religion peut m'engager à pardonner à un assassin ; mais le tyran de mon peuple doit toujours être mon ennemi.
Seite 226 - Je n'enverrai jamais mon portrait à un homme qui tient son prédécesseur au cachot et qui emploie les moyens de l'Inquisition. Je puis m'en servir, mais je ne lui dois que du mépris.
Seite 151 - ces traîtres dont les machinations plus pery> fides encore ont servi le parti anglais. Le » gouvernement de la république en a reconnu » dans son sein même ; il les a chassés et punis. » Sans doute aussi Votre Majesté fera justice de » tous ceux qui lui seront signalés ; car ils sont » les ennentis de son trône aussi bien que de la
Seite 325 - Constitution : déjà même elle ne se déguisait plus ; elle était visible aux yeux des plus indifférents. Le mot patriote était devenu une injure; toutes les institutions républicaines étaient avilies ; les ennemis les plus irréconciliables de la France accouraient en foule dans son sein, y étaient accueillis, honorés. Un fanatisme hypocrite nous avait transportés tout à coup au xvi
Seite 187 - Il connaît beaucoup les hommes et les choses de la révolution. Il connaît Paris. Et, quoi qu'on en dise aujourd'hui, c'est lui qui faisait la police sous Cochon dont il était l'intime ami et l'inséparable conseil. On lui reproche : Beaucoup de paresse; le travail lui fait peur, mais il sait faire travailler ; sa conception facile et son coup-d'œil juste le dispensent d'une occupation longue.

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