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quelle est la mieux fondée de ces assertions contradictoires. Cette enquête achevée, nous en avons fait connaître le résultat, pour épargner à d'autres le soin et l'ennui de la recommencer.

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1o Le complément annoncé d'une présentation antérieure, consistant en deux cartes, l'une de l'antique Alexandrie et de ses faubourgs, l'autre de ses Environs, dressée par Mahmoud-Bey.

2o Au nom de M. ROBERT, Difficultés que rencontre en France l'administration des grandes armées et moyens d'y remédier (1872, in-8°).

3o Au nom de M. DELOCHE, Du nom de Houilles, chef-lieu de commune dans le canton d'Argenteuil. — Extrait de la Revue archéologique.

4° Par M. Robiou, Le recrutement de l'état-major et des équipages dans les flottes romaines. Extrait du même recueil.

5° Bulletin de la Société des antiquaires de France, 2o trimestre de 1872. 6° Annales de la Société d'émulation du département des Vosges, t. XIII, 3 cahier (Épinal, 1870, in-8°).

7° L'art gaulois, 2o partic (Les Gaulois d'après leurs médailles), par M. E. Hucher (Paris et le Mans, 1872, in-4°).

8° Notice sur la ville de Marmande, par M. Philippe Tamizey de Larroque (Villeneuve-sur-Lot, 1872, in-8°). Adressée en double exemplaire et avec une lettre d'envoi pour le concours des antiquités de la France. 9° Annales de philosophie chrétienne, septembre 1872.

10°-11° De la part de M. Lane, correspondant de l'Académie : I. la 4° partie du livre I de son Lexique arabe-anglais (1872, gr. in-4°). II. The modern Egyptians (5° édition donnée par le neveu de l'auteur), 2 vol. in-12 avec planches.

12° M. DE WAILLY présente, au nom de l'auteur, M. Tourtoulon, l'ouvrage intitulé: Une session des États de Languedoc (1761). — L'auteur avait à sa disposition des documents nombreux; il se proposait d'examiner si ces États méritaient leur réputation de fermeté et d'indépendance, mais il conclut du résultat de ses recherches qu'ils ne méritaient pas cette réputation.

13° M. BRUNET DE PRESLE fait hommage des opuscules suivants : I. Mythologie néo-hellénique, par M. N. G. Politis: compte rendu par Émile Legrand (1872, br. in-8°). — ΙΙ. Περὶ τοῦ γέροντος τοῦ φρονιμού Μουτζο ноvρeμévоv, poëme publié pour la première fois d'après le manuscrit de

Paris, par Émile Legrand (1872, in-8°). — III. Documents inédits sur l'histoire de la Révolution française. Correspondances de Paris, Vienne, Berlin, Varsovie, Constantinople, publiées par Jules Lair et Émile Legrand (Paris, 1872, in-8°)'.

L'ordre du jour étant épuisé avant l'heure, par suite de l'absence de M. Halévy, inscrit pour une lecture. M. Egger propose d'anticiper une communication verbale qu'il destinait à la séance prochaine; il ne pourra la faire avec toute la précision désirable, n'ayant pas sous la main toutes les notes sur lesquelles il comptait s'appuyer; il demande à l'Académie beaucoup d'indulgence.

Ayant récemment eu occasion de visiter les principales villes du Midi qui conservent de nombreux monuments de la civilisation gallo-romaine, M Egger y a recueilli çà et là quelques observations qu'il croit pouvoir soumettre utilement

ses confrères. Il ne parlera pas de Nîmes, où le bibliothé caire de la ville, M. Germer Durand, déploie le zèle le plus intelligent pour la recherche, l'explication et la conservation des anciens monuments, ni de Toulouse, où M. Roschach, archiviste et conservateur du musée, et M. Bary, professeur à la Faculté des lettres, rivalisent de zèle pour l'étude des vieux documents et des moindres débris de l'art ou de l'industrie antique. Mais à Narbonne il signale, depuis la mort du regrettable M. Tournal, l'activité croissante des travaux de démolition qui détruisent, avec les murailles de cette ville, toute une collection de morceaux d'architecture et d'inscriptions précieuses.

Le musée de Narbonne a donné asile à quelques-uns de ces précieux débris, mais bien d'autres ont disparu ou menacent de disparaître. En revanche, parmi les découvertes qui semblent assez récentes pour avoir échappé jusqu'ici aux col

Lettres écrites par Constantin Stamaty à Panagiotis Kodrikas.

lecteurs d'inscriptions, M. Egger, fort heureusement, signale celle d'un marbre déposé en ce moment dans le jardin du musée et qui porte en caractères de la plus belle époque la dédicace suivante :

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Cette dédicace prendra son juste rang dans le recueil publie notre confrère M. L. Renier.

que

Dans une salle du musée, M. Egger a remarqué une inscription chrétienne qui paraît inédite et dont il a pu rapporter pour M. Edmond Le Blant une double empreinte due à l'obligeance de M. Bru, gardien du musée.

A propos du célèbre autel de Narbonne dédié à la divinité d'Auguste, il présente quelques remarques sur l'autorité des caractères paléographiques dans la détermination de la date des monuments. A ce propos aussi, M. RENIER croit devoir rappeler, ce qui n'est point d'ailleurs contesté par son confrère, que les plus belles formes de l'épigraphie romaine ne sont pas celles du temps d'Auguste, mais celles du siècle de Trajan et des Antonins.

Quelques observations sont échangées entre les deux académiciens au sujet d'un passage de cette célèbre dédicace où M. Egger croit que la leçon regionibus est une faute du graveur, tandis que M. Renier la tient pour authentique'. M. Egger appuie sa conjecture sur un texte grec traduit du latin où la formule τούτῳ τῷ δικαίῳ, ταύτῃ δὲ δεισιδαιμονίᾳ, s'appliquant

2

R

His legibus hisque regionibus dabo dedicaboque quos hic hodie palam dixero..." Voir le Corpus inser. græc. no 2737, et comparer avec Orelli, Inscr. lat. n° 2489, 2490.

à un fait analogue, lui paraît traduire his legibus hisque religionibus (non regionibus), mais il reconnaît que la question mérite un nouvel examen, car un texte de Varron1 mentionne formellement les regiones dans une description d'édifices sacrés, et il ne demandera que de l'examiner de plus près une autre fois.

pas mieux

Pour terminer, M. Egger lit l'inscription d'un beau cippe funéraire découvert, il y a six mois environ, près du cimetière actuel d'Arles, et déposé aujourd'hui dans le riche musée de cette ville.

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Il signale dans cette inscription et dans la précédente quelques particularités d'orthographe et de paléographie qui n'échapperont pas au savant éditeur des Inscriptions romaines de la Gaule.

1 De lingua latina, VII, 8 et 9.

MOIS DE NOVEMBRE.

SÉANCE DU VENDREDI 8.

PRÉSIDENCE DE m. miller.

Le procès-verbal de la séance précédente est lu et la rédaction en est adoptée.

Il est donné lecture de la correspondance.

M. le docteur d'Eichwald écrit de Saint-Pétersbourg, en date du 8 octobre, la lettre suivante :

<< J'ai l'honneur de présenter à l'Académie les copies de deux inscriptions, dont l'une se trouve sur le corps d'un lion en marbre, et l'autre sur un morceau d'argent natif; j'ai fait, sur ce dernier objet, une communication, il y a quelques années, à l'Académie.

<< Le lion en marbre a été découvert dans la ville ancienne d'Olbia, au midi de la Russie; il se conserve maintenant à Pétersbourg dans une collection archéologique privée; ses deux côtés sont ornés de différentes figures hiéroglyphiques qui ne sont pas déchiffrées jusqu'à présent. Ces caractères ressemblent plus ou moins à ceux que l'on voit sur les peaux de rennes tendues sur les tambours magiques des Lapons du nord de la Russie. Ce peuple semble avoir caché ses mystères sous le voile des emblèmes et des hiéroglyphes. On a, en outre, observé des caractères analogues sur plusieurs rochers de la Scandinavie et de la Sibérie orientale. Leur déchiffrement, je le répète, n'a pu être obtenu.

« J'ai été plus heureux pour l'inscription gravée sur le morceau d'argent. Je l'avais précédemment soumise à M F. de

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