LES SECRETS DE LA MEDECINE DES CHINOIS, Consistant en la parfaite Envoyez de la Chine par un François, Ell ditts & ditt er the dating m A GRENOBLE, M. DC. LXXI. Avec Privilege du Roy. 1 A MESSIEVRS LES MEDECINS AGGREGEZ AV COLLEGE DE MEDECINE E croirois, MES SIEVRS, vous faire une espece de larcin, si j'offrois à quelqu'au tre qu'à vous ce petit traité du Pouls, qui m'est tombé en main. Tout ce qui peut contribuer à conserver ou à restablır la fanté vous appartient de droit : Mais i : outre que c'est la fin que s'est proposce l'Auteur de ce petit Ouvrage, il faut estre aussi éclairez que vous l'estes pour en connoistre le prix, & pratiquer comme vous faites la Medecine, avec autant de fuccés pour le Public, que de gloire pour vous mesme, pour en bien sçavoir l'usage. Vous sçavez que vostre Art n'a vien de fi delicat, ny tout ensemble de fi neceffaire que cette exa Ete connoissance de la difference du Pouls; & que Galien en nous en découvrant la cause dans Jon livre, De pulfibus ad Tyro nes, nous découvre en mesme temps celles de presque toutes les e re e maladies. Hipocrate son maître, ou pour mieux dire celuy de toute la Medecine, nous fait aussi connoistre en plus d'un endroit combien il est important de s'acquerir cette connoissance ; & ie m'assure que vous ne ferez pas fachez de voir qu'on travaille sur ses principes aux extrémitez de l'Orient, & que ses oracles font reverez, où son nom * n'est peut-estre pas connu, comme si sa voix estoit celle de la Nature mesme; & que par tout où l'on raisonne bien fur les choSes qu'il a traittées, il falût neceffairement raisonner comme luy. Ie m'estimerois bien-heu |