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Jan. 22

Jan. 22

924. Königin Marie an Kaiser Karl.

Entgegen der Ansicht des Grafen Mansfeld will sie Aspremont zerstören lassen. Es nutzt diese Festung wenig, Luxemburg an und für sich ist schon schwer zu vertheidigen.

Praktikén des Cardinals Lenoncourt in Metz hat ihm der Graf Mansfeld gemeldet: der Cardinal habe die Stände des Landes von Metz auf den 18. berufen. Tassigny, auf dessen ausführlicheren Bericht Mansfeld verweist, meldet, dass Molin und andere Diener des Kaisers die einflussreichen Männer der Stadt ,,quasi tous les principaulx du gouvernement de ladite cité" gewonnen haben, „,et que d'uug commun accord ilz auroient chargé audit de Tassigny, de me requérir, que je leur voulsisse envoyer quelque personnaige, qui leur feust assistent de conseil aux affaires occurans, mesmes au fait de fortification de leurdite cité, disant que lesditz principaulx, oires qu'ilz ayent esté pour aucun temps en lins à l'amitié et faveur dudit cardinal, toutesfois ilz s'apperchoipvent maintenant, ces menées tendre au trouble et préjudice de leurs libertez." Da die Stadt nicht selbst geschrieben, wollte sie dennoch darauf hin nichts thun. Dies stände dem Kaiser zu.,,Néantmoins, pour en dire à icelle [M té] ce qu'il m'en semble, je vois par toutes les advertences, que ledit cardinal prend grande autorité, et traine dangereuses pratiques en ladite cité, dont porroit bien succéder grant inconvéniant de ce costé, s'il n'y est mis remède à temps, actendu que pardessus l'assiece de ladite ville, qui est commodieuse pour practiquer à Strasbourg, il y a ceste année grande habondance et provision de vivres, aulieu que en tontes autres provinces y a necessité et diseste.“ Sie sendet Tassigny zurück, um dessen Absender zu einer Bitte an den Kaiser um Bestellung eines Oberkommissars über die Republik zu veranlassen. Aehnliche Vorsorge wäre bei Toul und Verdun

nützlich.

,,Au regard de la neutralité de l'évesché de Metz et de Toul, j'en avois demandé l'advis des gouverneur et gens de votre conseil au Luxembourg, lequel j'envoys avec cestes à V. M.; qui semble tendre à ce que icelle deust mectre garnison èsdites places. Néantmoins, présupposant que V. M. ne seroit de cest advis, semble à votre conseil, comme fait à moy, que le meilleur seroit d'accorder auxdits de Metz et de Toul semblable neutralité et avec les mesmes clauses que l'on l'a accordé à ceulx de Verdun."

Ogl Wien Corr. P. A. 75.

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1 In den Lettres des Seigneurs III, 145-7, findet sich ein, wahrscheinlich von Tassigny verfasstes Memoire, welches die Nothwendigkeit der Erhaltung Aspremonts ausführt.

2 Vom 23. Jan. liegt eine nicht dechiffrirte Depesche von Jean Schepfer aus London bei diesen Akten.

925. Regiment zu Innsbruck an Hans Trautson.

Sie haben dem Könige einen Rathschlag geschickt, wie den Uebelständen bei den Truppen durchzügen abzuhelfen sei, gebeten,

der König möge, durch mündliche Werbung beim Kaiser, Besei- Jan. 22 tigung des dem Kaiser wie dem Könige gleich schädlichen Unraths erwirken. Nun gedenken wir, die Kgl. M. möchte villeicht die sachen I. Kon. M. orator, dem herrn Games zu verrichten aufladen, und dass wir die sachen bei ime, Games, auch treiben sollten; könten wir euch in gutem vertrauen nit bergen, nachdem wir von der Kon. M. befelch haben, ihme in den sachen, die wir bei der Kai. M. zu sollizitiren haben, zu gebrauchen, und mit ihme gute correspondenz zu halten, befinden wir doch, dass er seine sachen allein bei dem herrn bischof von Arras, Erasso und andern sollizitirt, und seine sollizitationes und obliegen dieses lands wenig erschiessen oder fürdern mögen. Demnach ist unser freundlichs begeren, ir wollet hierinnen bei der Kon. M. verholfen sein, damit andere weg in die hand genommen werden, die sachen bei der Kai. M., dies lands obliegen halben, zu sollicitiren und bescheids zu erlangen, wie ir, diesem eurem vaterland zu gutem, zu thun wol werdet wissen."

Cop. Innsbruck Statth -Arch. An die kgl. Maj. f. 23.

1 Ich verdanke diesen Auszug der Güte des Innsbrucker Archivars, Herrn Dr. Schönherr. Vgl. Nr. 829. Die Nichtberücksichtigung der gestellten Bitten ist mit dem Verhalten des Kaisers, wie wir es aus Arras Briefen kennen, genügend erklärt. Aehnlich ergieng es dem Savoyschen Gesandten Chastellard, der über das Kriegsvolk persönlich bei dem Kaiser Klage erhob, aber mit allgemeinen Redensarten abgespeist wurde, und wohl abgespeist werden musste. Vgl. Schönherr Einfall S. 35, 41.

926. (Cardinal Crescentio1) an (Pietro Camajano).

,,Circa che c'incolpi, che costi si proceda troppo in fretta, conosco molto bene che non si puo dire con verità, nè loro lo dicono chiaramente, ma vogliono denotare, che sarebbe ben andar ritardando. Hora dicono unitamente, che volessino che s'affrettasse più in la materia della reformatione, che in quella de dogmi, ma vorebeno bene che a tal reformatione si potria dar migliore forma."

Cop. Trient Cod. Mazzetti 4262/19.

1 Als Adressat ist in der Hs. der 'Eletto di Fiesole' bezeichnet; vgl. Bd. III, S. 247. Der Briefschreiber ist nicht genannt; sicherlich ist es, wenn nicht der Legat selbst, doch eine diesem nahestehende Persönlichkeit. Man wird dieses beinahe heimathlose Bruchstück doch gern entgegennehmen, da aus dieser Concilse poche der grossen Zahl der im kaiserlichen Sinne geschriebenen Briefe nur wenige Aeusserungen von päpstlicher Seite gegenüberstehen. Ranke V, 99 citirt einen Brief des Papstes an Crescentio, der sehr interessant zu sein scheint, dem ich aber nirgends begegnet bin.

927. Bischof von Arras an Königin Marie. Unmöglichkeit, vor Bezahlung des Kriegsvolks gegen Moritz mit Berechtigung vorzugehen. Schreiben an Peter von Mansfeld. Der Krieg in Italien, Erfolg Doria's. Abreise des Königs von Böhmen. ,,Madame. Passant la bougette ordinaire de Rome, je n'ay voulsu délaisser de par le moyen d'icelle avertir V. Mté que je reçeu Regesten u. Urk. des 16. Jahrh. II.

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Jan. 22 (Trient)

Jan. 22 Innsbruck

Jan. 22 hier environ le midy les lettres et pacquetz de V. Mté, tant pour l'empereur que celle que luy a pleut m'escripre du 10. de ce moys, desquelles je fys incontinent entendre à sa Mte Imp. le plus groz du contenu, ayant remis à demain de veoir les particularitez, que sont jà mises en relation sommaire et les pièces coustoyés, afin que l'on luy puisse faire lecture des pointz qu'il vouldra veoir plus au long. Et jusques lors ne pourray faire particulière response, mais cependant V. Mte verra ce que je luy ay envoyé de ce que nous avons du duc Mauris et de ceulx de Hessen. Et pendant que nous sommes en ces termes, ne donnant ledit duc cause pour laquelle nous nous puissions attacher à luy ny aux gens de guerre, qu'ilz ayent leur payement, lequel je présuppose pourra de ceste heure estre fait, je ne voye à quoy sa Mte se pourroit attacher pour se déclairer alencontre de luy ny d'eulx, pour les charger du tort et faire le resentement que convient, se servant des constitutions de la paix publicque, et de la faveur de tous princes circonvoisins obéissants. Et ay bien doubté le mesmes que votredite M tė touche, qu'ilz se puissent servir de la soulde qu'ilz recepvront pour ce qu'ilz vouldroient entreprendre; mais ayant honneste cause de demeurer ensemble pour attendre leurdit payement, comme V. Mto verra par la copie de ce qu'ilz ont respondu au jugement de la chambre impériale, que va avec ceste, et n'ayant, ny ledit duc ny eulx, faict aulcune déclaration contre sa Mtè Imp., l'on n'a icy veu moyen avec lequel l'on deust retarder de délivrer le payement, sans leur donner juste cause et fondement pour avec bonne excuse demeurer plus longement ensemble, sans parvenir à ce que l'on prétend, qu'est de les faire déclairer, afin que sa Mé voye ce qu'elle debvra faire plus avant alencontre d'eulx, bien entendu que aultres provisions, plus de celles que sa Mè a faict jusques à ceste heure, desquelles la Votre a esté advertye par ce que j'ay escript au président Viglius, ne se pouvoient faire sans entrer en fraiz. Et sur ce point je n'ay que dire d'avantaige, plus de ce que j'ay escript cy devant à V. Mte de l'estat et disposition des affaires de la sienne impériale.

Pour obéir à ce que contiennent les lettres de V. Mté, de sans dilacion et par le premier escripre au conte de Mansfelt, avec l'occasion de cedit ordinaire j'envoye mes lectres, par lesquelles je luy persuade tout ce que je puis qu'il vienne bien à nommer à V. Mté aulcuns lieutenantz, et qu'entre iceulx soyent les Srs de Monceau et Bodry. Et j'ay dit à sa Mtè Imp. les considérations que la Votre faisoit en ce point, sur quoy elle n'a faict aultre response quant à ce que touchent les gaiges, mais bien a elle trouvé bon que je fisse ceste dilligence devers ledit conte, et que par ce moyen l'on le brida à plus se contenter du lieutenant que par ce chemin l'on luy donnera."

Nachrichten sind eingelaufen von einem militairischen Erfolg der Spanier zwischen Parma und Reggio und von der Wegnahme eines Schiffes durch Doria, auf welchem Villagaignon und Rhodosritter sich befanden, welche der Französische König zu sich berufen hatte. Er empfahl dem Doria die Festhaltung des von dem Connestable abhängigen Villagaignon auf Kriegsdauer.,,Car il est homme qui

pourroit faire grand service aulx François et suspecte de mal sentir Jan. 22 de la religion." Französische Schiffe verfolgten Doria, sind villeicht in einen Hinterhalt gerathen.

Der König von Böhmen ist heute nach Hall zu den Schwestern gefahren, geht von dort weiter nach Linz; die Königin bleibt noch etwa 14 Tage hier, der Kaiser hofft inzwischen auf Erasso's Rückkehr, damit die Privatangelegenheiten der Königin Erledigung finden können.,,Et ne veulx délaisser de dire à V M té que le despart du roy a esté fort courtois, avec grandes offres et tesmoignages qu'il a au service de sa Mtè Imp., laquelle me dict ce qu'est passé en cecy, et déclaire qu'elle en avoit très grande contentement.

Doiz la mort du cardinal nous n'avons heu aultres nouvelles d'Hongrie. Dieu doint que tout y passe, comme il convient etc." Ogl. Wien Corresp.

928. Königin Marie an S de Baudry.

1

Graf Mansfeld hat Angesichts der Französischen Rüstungen den Adel Luxemburgs aufgemahnt; ,,Nous vous ordonnons de passer à monstre lesdits nobles, en cas toutesfois que ledit de Mansfeld ait besoinge et trouve nécéssaire de les employer à la defense." Conc. Brüssel Seign. III, 221.

1 Baudry war, wie es in der Adresse heisst,,commissaire général des monstres." Vgl. Henne IX, 166. Dass der Befehl an Baudry, nicht an Mansfeld ergieng, hing wohl mit den Bedenken zusammen, welche hinsichtlich des Letzteren in der Korrespondenz der Königin mit Arras geäussert werden. Der Erfolg der Aufmahnung des Adels war völlig ungenügend.

929. Königin Marie1 an Graf Peter von Mansfeld.

Aspremont ist gründlich unter Aufbietung von Bauern und Schanzgräbern zu zerstören; aber dies ist möglichst geheim durchzuführen, zu beschleunigen, damit die Zerstörung ja nicht unvollständig bleibe. Die dagegen geltend gemachten Gründe halten durchaus nicht Stich.

Conc. Brüssel Seign. III, 212.

1 An demselben Tage schrieb sie noch einmal dem Grafen, indem sie darauf hinwies, dass die Nachrichten vom 19. über den Anmarsch der Franzosen am besten zeigten, wie wenig Aspremonts Befestigung hätte nützen können.

930. Jan de Ligne an Königin Marie.

Er hegt Besorgniss vor einem Ueberfall Rittbergs durch den jungen Landgrafen, von dem ein Brief an den Grafen Johann von Rittberg gerichtet wurde, welchen er anbei übersendet."

Ogl. Brüssel Seigneurs III, 231.

Jan. 23
Gent

Jan. 23
Gent

Jan. 23 (Lingen)

Jan. 23

1 Jan. 29 antwortet die Königin, sie habe diesen Brief dem Kaiser zugeschickt,,afin que sa Mté voit, de quel pied l'on chemine en ce coustel là." Seign. III, 284.

Jan. 23 931. Graf Peter von Mansfeld an Königin Marie. Thionville

Jan. 23

Die Truppen sind heute von Aspremont zurückgekehrt, nach Erfüllung des Auftrags,,ayant demolir quelques portes et bouter les feu partout, gaster le puyz." Um dasselbe wieder herzurichten, würde der Feind lange Zeit gebrauchen. Gorze muss, soll es behauptet werden, reparirt werden, es fehlt vieles.1

Ogl. Brüssel Seign. III, 224.

1 Vgl. Henne IX, 166. Von Gorze's beabsichtigter Zerstörung habe ich nichts gefunden. Zugleich möge bemerkt werden, dass der Vorschlag, gegen Therouanne vorzugehen, nicht das Werk des Conseil d'estat war; der Verfasser desselben schreibt vielmehr:,,sy ne monstre par expérience mon mis en terme véritable, que tous les despens tombent sur moy." Die Königin empfiehlt die Belagerung f. 372.

932. Nikolaus von Amsdorf an Erasmus von

Minkwitz.

Sein Wunsch, Moritzens Land zu verlassen, der beabsichtigte Aufenthalt in Eisenach. Die Gerüchte über die Rüstungen, das Concil.

,,Gots gnad und geist sterke euch und uns allen in der erkentnis unsers hern Jesu Christi, das wir dem antichrist nicht heuchlen noch hofiren, als diejenigen tun, so itzunt halbiren wolln; dann wer halbirt, der hat alles ganz und gar verlorn, dieweil geschriben stehet: wer ein einiges gebot übertrit, der hat das gantz gesetz übertreten; derhalben, wer im allergeringsten sich mit dem antichrist vergleichet, der hat Christum und sein wort verleugnet, wie die neue confession der theologen zu Wittenberg tut, welche das nötigeste stück, den christen anzuzeigen und zu predigen: von dem geoffenbarten antichrist, gar schweigt und nicht einmal gedenkt; aber davon ein andermal weiter.

Ich wer wol geneigt, zu Eisenach zu wonen, aber bei weibern, kindern und irem gesinde ist mir alden, schwachen und kranken man unbequem und ganz beschwerlich zu wonen. Dorumb bit ich von ganzem herzen, ir woldet mir daselbst ein eigen wonung verschaffen, gebt mir darnach, was ir wolt, so wil ich mich behelfen, ich begere nit ein groschen einzulegen und zu erübrigen, denn ich mus für mich und meine bücher ein eigen gemach haben, darinne ich unverhindert meins studirns warten kan, denn ich süst uf erden niemant mehr nütze sein kan, denn das ich in der heiligen schrift studir und lese, das ist mein freude und lust.

Ich bit ouch fruntlich euren rat und bedenken, es seint vil guter leut, die mir raten, ich solle warten, mit meim ufbrechen verzihen, bis man sehe und erfüre, wu die rustung hinaus wil, dann es sei gewis, das der kaiser des conciliums decret exequiren und

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